Il ne fait aucun doute qu’il siégera dans la nouvelle Assemblée nationale. Pour autant, Guillaume Soro qui briguait un poste de député dans sa ville d’origine, Ferké, ne devrait pas s’adjuger le perchoir de l’auguste institution. Non pas qu’il n’ait pas « le profil », s’empresse d’assurer notre informateur, un proche de l’intéressé, mais la tête de proue des forces nouvelles devrait, sauf cataclysme, se maintenir à la maison blanche du boulevard Angoulvant : la Primature. Les dés sont jetés et Guillaume Soro se verrait renouveler la confiance d’un Alassane Ouattara qui n’a pas vraiment l’air de bouder sa collaboration avec l’ancien syndicaliste. S’il est vrai que certains l’avaient annoncé comme probable successeur de Mamadou Koulibaly, il n’en demeure pas moins vrai que la « realpolitik » a beaucoup fonctionné et Guillaume Soro, apprend-on, a du « boulot » à terminer.
Si alors le chef du gouvernement est écarté dans la course au perchoir, qui occupera la fonction prestigieuse de président du Parlement ? Quelques noms ont circulé, hier. Certains sans grand étonnement : Djédjé Mady, Amadou Gon Coulibaly, Gaston Ouassenan Koné. D’autres avec un petit effet surprise : Charles Diby Koffi, Adama Toungara. Une idée bien répandue et non écrite voudrait que le futur président de l’Assemblée nationale soit issu d’un parti autre que le Rdr- Alassane Ouattara (Rdr) étant déjà président de la République- et que surtout, il ne soit pas issu du grand Nord, le chef de l’Etat en étant un ressortissant. Il n’est pas dit que ces éléments soient parfaitement déterminants dans le choix du dauphin constitutionnel mais il apparaît évident que la coalition Rhdp veuille agir de manière à afficher une unité déjà bien éprouvée par les législatives du 11 décembre.
La loi prévoit que le président de l’Assemblée nationale assure l’intérim du Président de la République lorsque ce dernier présente un type d’empêchement (démission, décès, empêchement absolu). D’où l’expression de « dauphin constitutionnel ». La conquête du perchoir reste un enjeu crucial. Une chose seulement est certaine. Le président de la nouvelle Assemblée nationale sortira de la coalition Rhdp.
Kisselminan COULIBALY
Si alors le chef du gouvernement est écarté dans la course au perchoir, qui occupera la fonction prestigieuse de président du Parlement ? Quelques noms ont circulé, hier. Certains sans grand étonnement : Djédjé Mady, Amadou Gon Coulibaly, Gaston Ouassenan Koné. D’autres avec un petit effet surprise : Charles Diby Koffi, Adama Toungara. Une idée bien répandue et non écrite voudrait que le futur président de l’Assemblée nationale soit issu d’un parti autre que le Rdr- Alassane Ouattara (Rdr) étant déjà président de la République- et que surtout, il ne soit pas issu du grand Nord, le chef de l’Etat en étant un ressortissant. Il n’est pas dit que ces éléments soient parfaitement déterminants dans le choix du dauphin constitutionnel mais il apparaît évident que la coalition Rhdp veuille agir de manière à afficher une unité déjà bien éprouvée par les législatives du 11 décembre.
La loi prévoit que le président de l’Assemblée nationale assure l’intérim du Président de la République lorsque ce dernier présente un type d’empêchement (démission, décès, empêchement absolu). D’où l’expression de « dauphin constitutionnel ». La conquête du perchoir reste un enjeu crucial. Une chose seulement est certaine. Le président de la nouvelle Assemblée nationale sortira de la coalition Rhdp.
Kisselminan COULIBALY