Quel que soit le résultat des législatives à Yopougon où il était candidat, Coulibaly Delinpelna-Gervais ne compte pas s’arrêter. Le président du Cap Unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd), était face à la presse, le mardi 13 décembre 2011, à la Riviera, pour dire ce qu’il compte faire désormais. « Après ces élections, nous continuerons d’être à la table de discussions », a annoncé le Préfet hors grade, félicitant tous ceux qui l’ont soutenu pendant ce scrutin et remerciant le représentant du gouvernement (le ministre Hamed Bakayoko, Ndlr), pour avoir « pris de son temps » pour les « écouter ». « Depuis hier (lundi dernier, Ndlr), nous avons commencé les négociations. On verra bientôt les fruits de ces négociations. Certains de nos camarades auront la liberté, d’autres auront la possibilité d’avoir accès à leur compte… », a révélé l’ex-porte-parole de Laurent Gbagbo. « Nous sommes allés à ces élections pour gagner la normalisation. Peut-être que nous avons perdu, peut-être que nous avons gagné. Mais nous avons gagné une seule chose : la bataille de la normalisation », a dit M. Coulibaly Gervais sous l’approbation de ses camarades-alliés. Commentant les dernières législatives, il a déclaré ceci : « Le peuple ivoirien tire la sonnette d’alarme. Ce message interpelle tant ceux qui sont au pouvoir que ceux qui sont dans l’opposition. C’est un message aux jusqu’au-boutistes de tous les camps. Que personne ne cherche à tirer profit du faible taux de participation. Le peuple nous dit de faire attention, d’arrêter de nous tirailler. Mes camarades et moi avons décidé d’entendre ce message. Le peuple dit : « Asseyez-vous et discutez ! Autrement, nous ne sommes plus avec vous dans ça ». Coulibaly Delinpelna-Gervais a affirmé qu’il acceptait le « leadership d’une opposition qui aura compris la voie du dialogue ». « Si on me demande d’être le nouveau leader de l’opposition, je l’assume », a-t-il réagi plus tard à une autre question. A une autre interrogation, le leader de Cap-Udd a informé que « très bientôt », il ira rencontrer l’ex-chef de l’Etat ivoirien à La Haye. « Laurent Gbagbo que je connais ne peut pas refuser la voie du dialogue », a souligné l’ex-Directeur général de décentralisation et du développement local, avouant que le transfert de M. Gbagbo est « une grosse erreur ».
Le conférencier a fait savoir, en outre, que son parti ira à toutes les élections. Réagissant à une autre question, il a dit que si le Front populaire ivoirien (Fpi) est constant, il ne devrait pas prendre part aux autres élections.
SYLLA A.
Le conférencier a fait savoir, en outre, que son parti ira à toutes les élections. Réagissant à une autre question, il a dit que si le Front populaire ivoirien (Fpi) est constant, il ne devrait pas prendre part aux autres élections.
SYLLA A.