En marge de sa prestation très appréciée à la 1ère édition du Festival Positiv Tribu, au Palais de la culture de Treichville le 4 décembre, le chanteur de R’n’B, Bedaya Singuila N'Garoest dit Singuila, a dit des sentiments sur la crise ivoirienne et son admiration pour les Ivoiriens, «un peuple fort».
Est-ce que vous n’avez pas eu peur de venir dans un pays qui sort de guerre ?
Pas du tout ! Parce que j’ai plein de gens ici. Ils n’ont pas arrêté de me dire que c’est bien. Et puis ça fait un moment que j’avais envie de revenir. Je voyage énormément et dans la zone Afrique, souvent, il y a des tensions. Dans ce cas, on n’est jamais sûr, à 100% quand on voyage. Mais franchement, Abidjan, aujourd’hui je crois qu’il n’y a pas de problèmes.
Qu’est-ce que vous avez ressenti en voyant les Ivoiriens s’entredéchirer ?
C’était difficile. Mais en même temps, je dis qu’on n’a rien sans rien. Il n’y a aucun changement qui arrive sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. C’est comme dans la vie du serpent. Il y a la mue, il perd sa peau pour en avoir une autre plus belle. Il faut toujours une déchirure pour qu’il y ait une évolution. C’est toujours comme cela.
Avez-vous un message précis à faire passer aux Ivoiriens ?
Si j’ai quelque chose de précis à dire aux Ivoiriens, maintenant que je suis sur le territoire ivoirien, c’est bravo. Je vois le sourire dans tous les visages. Les Ivoiriens sont un peuple fort, un peuple qui avance. Il y a un état d’esprit qui est vraiment constructif selon moi. En plus ils sont vraiment fiers de leur pays. C’est incroyable. Je ne sais pas où ça s’achète cette fierté mais franchement, je n’ai jamais été dans un endroit où les gens sont aussi fiers de chez eux.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus en Côte d’Ivoire ?
J’aime tout. L’Ivoirien est un grand blagueur, doué d’un grand sens de l’humour. Il n’y a qu’à voir. Quand on fait le tour de l’Afrique, on se rend compte qu’en Côte d’Ivoire il y a de belles constructions. Au niveau de l’économie, il se passe des choses. C’est un pays qui se développe bien. Il y a de l’ambiance. Je ne peux pas en dire plus parce que je n’ai jamais vécu longtemps en Côte d’Ivoire mais, il fait bon vivre ici, on dirait. Et il y a de belles femmes aussi.
Justement, quels sont vos rapports avec les femmes ?
Au début c’est toujours génial et à la fin c’est toujours catastrophique. Mais ce n’est jamais de ma faute.
Vous avez commencé votre carrière musicale dans le rap. Aujourd’hui vous êtes dans le R’n’B. comment s’est fait le glissement du rap au R’n’B ?
J’ai toujours chanté. J’étais au centre d’un groupe de rap et de temps en temps, je faisais des refrains chantés. Au fur et à mesure j’ai commencé à faire des couplets. A un moment donné les membres de mon groupe voulaient rester dans le rap pur et dur et moi j’étais bien au niveau du chant. C’est là que nous nous sommes séparés et je suis resté dans le chant. Comme j’ai la chance d’avoir mon grand frère qui chante (c’est lui qui m’a inspiré qui m’a même inconsciemment poussé dans la musique,
Que sont devenus les membres de votre groupe ?
Ils ont arrêté la musique. Ils ont suivi d’autres voies professionnelles plus normales. Ils ne sont pas restés dans la musique.
Interview réalisée par M’Bah Aboubakar
Est-ce que vous n’avez pas eu peur de venir dans un pays qui sort de guerre ?
Pas du tout ! Parce que j’ai plein de gens ici. Ils n’ont pas arrêté de me dire que c’est bien. Et puis ça fait un moment que j’avais envie de revenir. Je voyage énormément et dans la zone Afrique, souvent, il y a des tensions. Dans ce cas, on n’est jamais sûr, à 100% quand on voyage. Mais franchement, Abidjan, aujourd’hui je crois qu’il n’y a pas de problèmes.
Qu’est-ce que vous avez ressenti en voyant les Ivoiriens s’entredéchirer ?
C’était difficile. Mais en même temps, je dis qu’on n’a rien sans rien. Il n’y a aucun changement qui arrive sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. C’est comme dans la vie du serpent. Il y a la mue, il perd sa peau pour en avoir une autre plus belle. Il faut toujours une déchirure pour qu’il y ait une évolution. C’est toujours comme cela.
Avez-vous un message précis à faire passer aux Ivoiriens ?
Si j’ai quelque chose de précis à dire aux Ivoiriens, maintenant que je suis sur le territoire ivoirien, c’est bravo. Je vois le sourire dans tous les visages. Les Ivoiriens sont un peuple fort, un peuple qui avance. Il y a un état d’esprit qui est vraiment constructif selon moi. En plus ils sont vraiment fiers de leur pays. C’est incroyable. Je ne sais pas où ça s’achète cette fierté mais franchement, je n’ai jamais été dans un endroit où les gens sont aussi fiers de chez eux.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus en Côte d’Ivoire ?
J’aime tout. L’Ivoirien est un grand blagueur, doué d’un grand sens de l’humour. Il n’y a qu’à voir. Quand on fait le tour de l’Afrique, on se rend compte qu’en Côte d’Ivoire il y a de belles constructions. Au niveau de l’économie, il se passe des choses. C’est un pays qui se développe bien. Il y a de l’ambiance. Je ne peux pas en dire plus parce que je n’ai jamais vécu longtemps en Côte d’Ivoire mais, il fait bon vivre ici, on dirait. Et il y a de belles femmes aussi.
Justement, quels sont vos rapports avec les femmes ?
Au début c’est toujours génial et à la fin c’est toujours catastrophique. Mais ce n’est jamais de ma faute.
Vous avez commencé votre carrière musicale dans le rap. Aujourd’hui vous êtes dans le R’n’B. comment s’est fait le glissement du rap au R’n’B ?
J’ai toujours chanté. J’étais au centre d’un groupe de rap et de temps en temps, je faisais des refrains chantés. Au fur et à mesure j’ai commencé à faire des couplets. A un moment donné les membres de mon groupe voulaient rester dans le rap pur et dur et moi j’étais bien au niveau du chant. C’est là que nous nous sommes séparés et je suis resté dans le chant. Comme j’ai la chance d’avoir mon grand frère qui chante (c’est lui qui m’a inspiré qui m’a même inconsciemment poussé dans la musique,
Que sont devenus les membres de votre groupe ?
Ils ont arrêté la musique. Ils ont suivi d’autres voies professionnelles plus normales. Ils ne sont pas restés dans la musique.
Interview réalisée par M’Bah Aboubakar