La délégation d’observateurs de l’Union africaine, conduite par l’ancien Premier ministre du Niger, Séini Oumarou, a livré, hier, ses premières conclusions sur la tenue des législatives de dimanche dernier.
Arrivée en Côte d’Ivoire, le 5 décembre dernier, la mission d’observateurs électoraux de l’Union africaine (Ua), conduite par l’ancien Premier ministre du Niger, Séini Oumarou, a livré, hier, les résultats de l’évaluation des législatives du 11 décembre dernier. C’est dans le cadre d’une conférence de presse au Plateau que la délégation a levé un coin de voile sur son observation. « La mission d’observation électorale de l’Union africaine note avec satisfaction que les élections législatives du 11 décembre2011 se sont déroulées dans le calme et la sérénité. Elle reconnaît que ces élections ont été libres, transparentes et démocratiques », a déclaré le chef de la délégation. Au nombre des constats, la mission de l’Ua relève entre autres que « la campagne n’a pas mobilisé de grandes foules, comparativement à la dernière élection présidentielle » ; que « le scrutin s’est déroulé sans incidents majeurs » ; que
« le déploiement du matériel électoral s’est fait dans les délais, excepté quelques cas de retard dans quelques communes, notamment à Abidjan, à Korhogo, à Bondoukou, à San Pedro et à Bouaké » ou encore « qu’elle n’a cependant pas
constaté un acte d’intimidation ou de violence de la part des forces de sécurité ou des électeurs ». Selon Séini Oumarou, « la mission d’observation électorale de l’Union africaine note que les quelques dysfonctionnements relevés lors du déroulement du scrutin ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité du processus électoral ». Cependant, elle fait des recommandations en vue de l’amélioration des processus à venir. Il s’agit notamment de « l’amélioration de l’éducation civique des électeurs par la Cei , les partis politiques et les organisations de la société civile pour une démocratie plus participative et la promotion d’élections pacifiques, le renforcement du dialogue entre les acteurs politiques, gage de tolérance et de paix, l’évaluation du processus électoral en vue de tirer les leçons nécessaires pour une amélioration des futurs scrutins ». Pour terminer, la délégation de l’ancien Premier ministre du Niger a aussi exhorté « les acteurs politiques ivoiriens à respecter le verdict des urnes et, le cas échéant, à recourir aux voies légales en cas de contestation ».
S.T.C. (stagiaire)
Arrivée en Côte d’Ivoire, le 5 décembre dernier, la mission d’observateurs électoraux de l’Union africaine (Ua), conduite par l’ancien Premier ministre du Niger, Séini Oumarou, a livré, hier, les résultats de l’évaluation des législatives du 11 décembre dernier. C’est dans le cadre d’une conférence de presse au Plateau que la délégation a levé un coin de voile sur son observation. « La mission d’observation électorale de l’Union africaine note avec satisfaction que les élections législatives du 11 décembre2011 se sont déroulées dans le calme et la sérénité. Elle reconnaît que ces élections ont été libres, transparentes et démocratiques », a déclaré le chef de la délégation. Au nombre des constats, la mission de l’Ua relève entre autres que « la campagne n’a pas mobilisé de grandes foules, comparativement à la dernière élection présidentielle » ; que « le scrutin s’est déroulé sans incidents majeurs » ; que
« le déploiement du matériel électoral s’est fait dans les délais, excepté quelques cas de retard dans quelques communes, notamment à Abidjan, à Korhogo, à Bondoukou, à San Pedro et à Bouaké » ou encore « qu’elle n’a cependant pas
constaté un acte d’intimidation ou de violence de la part des forces de sécurité ou des électeurs ». Selon Séini Oumarou, « la mission d’observation électorale de l’Union africaine note que les quelques dysfonctionnements relevés lors du déroulement du scrutin ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité du processus électoral ». Cependant, elle fait des recommandations en vue de l’amélioration des processus à venir. Il s’agit notamment de « l’amélioration de l’éducation civique des électeurs par la Cei , les partis politiques et les organisations de la société civile pour une démocratie plus participative et la promotion d’élections pacifiques, le renforcement du dialogue entre les acteurs politiques, gage de tolérance et de paix, l’évaluation du processus électoral en vue de tirer les leçons nécessaires pour une amélioration des futurs scrutins ». Pour terminer, la délégation de l’ancien Premier ministre du Niger a aussi exhorté « les acteurs politiques ivoiriens à respecter le verdict des urnes et, le cas échéant, à recourir aux voies légales en cas de contestation ».
S.T.C. (stagiaire)