Abidjan, Dans une déclaration préliminaire prononcée lors d’une conférence de presse organisée mercredi au Golf Hôtel d’Abidjan, la directrice pays du Centre Carter, Sabina Vigani constate que les élections législatives de dimanche ont été globalement apaisées, en dépit du contexte de fragilité politique consécutive à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
Se félicitant, entre autres, du caractère ouvert du processus et de l’impartialité de l’administration électorale, en l’occurrence la Commission électorale indépendante (CEI), le Centre Carter a relativisé le faible taux de participation qui, estime-t-il, sera « vraisemblablement peu élevé ».
Ce taux, non encore rendu officiel par la CEI, « est attribuable à de multiples facteurs et ne doit pas faire l’objet d’interprétations abusives », a déclaré Mme Vigani pour qui « il n’y a pas lieu de se livrer à des raccourcis ». Elle estime que les législatives sont habituellement jugées moins déterminantes et présentent moins d’enjeux par rapport aux présidentielles.
Relevant en outre notamment l’absence de réglementation concernant la campagne électorale, la faible participation des femmes à la compétition électorale, une sensibilisation peu convaincante des électeurs et l’absence d’un cadre clair pour la campagne médiatique, la responsable du Centre Carter a notifié que ces incidents ne remettent pas en cause une appréciation d’ensemble du processus électoral.
Aussi, Sabina Vigani a-t-elle recommandé notamment à l’Etat d’y remédier en assurant, pour l’avenir, l’équilibre du traitement des candidats, la mise en place de mesures incitatives pour les candidatures féminines, davantage de sensibilisation et d’éducation des électeurs, « un aspect essentiel sous estimé » et la mise à jour du fichier électoral.
Le Centre Carter, présent en Côte d’Ivoire depuis 2008, a déployé 30 observateurs électoraux qui ont visité plus de 140 bureaux de vote lors des législatives, sur le territoire national. Cette mission, forte de 19 nationalités, est dirigée par Mme Sarah Johnson (présente aux côtés de Mme Vigani), directrice adjointe au Programme Démocratie du Centre Carter basé à Atlanta, aux Etats-Unis d’Amérique. Un rapport final sera publié quelques mois après la fin du processus électoral ivoirien.
(AIP)
Se félicitant, entre autres, du caractère ouvert du processus et de l’impartialité de l’administration électorale, en l’occurrence la Commission électorale indépendante (CEI), le Centre Carter a relativisé le faible taux de participation qui, estime-t-il, sera « vraisemblablement peu élevé ».
Ce taux, non encore rendu officiel par la CEI, « est attribuable à de multiples facteurs et ne doit pas faire l’objet d’interprétations abusives », a déclaré Mme Vigani pour qui « il n’y a pas lieu de se livrer à des raccourcis ». Elle estime que les législatives sont habituellement jugées moins déterminantes et présentent moins d’enjeux par rapport aux présidentielles.
Relevant en outre notamment l’absence de réglementation concernant la campagne électorale, la faible participation des femmes à la compétition électorale, une sensibilisation peu convaincante des électeurs et l’absence d’un cadre clair pour la campagne médiatique, la responsable du Centre Carter a notifié que ces incidents ne remettent pas en cause une appréciation d’ensemble du processus électoral.
Aussi, Sabina Vigani a-t-elle recommandé notamment à l’Etat d’y remédier en assurant, pour l’avenir, l’équilibre du traitement des candidats, la mise en place de mesures incitatives pour les candidatures féminines, davantage de sensibilisation et d’éducation des électeurs, « un aspect essentiel sous estimé » et la mise à jour du fichier électoral.
Le Centre Carter, présent en Côte d’Ivoire depuis 2008, a déployé 30 observateurs électoraux qui ont visité plus de 140 bureaux de vote lors des législatives, sur le territoire national. Cette mission, forte de 19 nationalités, est dirigée par Mme Sarah Johnson (présente aux côtés de Mme Vigani), directrice adjointe au Programme Démocratie du Centre Carter basé à Atlanta, aux Etats-Unis d’Amérique. Un rapport final sera publié quelques mois après la fin du processus électoral ivoirien.
(AIP)