Les avocats des anciens dirigeants de la Côte d’Ivoire incarcérés à Boundiali et à Odienné qui s’attendaient à l’examen de leurs 5 requêtes de mise en liberté provisoire d’une dizaine leurs clients n’ont pas obtenu une satisfaction hier au palais de la justice. L’audience pour statuer sur les demandes concernant la libération provisoire pour l’ancienne première dame, Simone Gbagbo, l’ex Premier ministre dans le gouvernement fantoche du FPI formé à l’issue du second tour de l’élection présidentielle, Aké N’gbo, l’ex gouverneur de la BCEAO, Dacoury Tabley- Philippe Henri, Sokouri Bohui, Franck Anderson Kouassi…, a été, en effet, reportée par la chambre d’accusation. Le motif avancé, selon Me Dako Zahoui, est relatif au fait que le parquet général n’a pas encore transmis à la chambre d’accusation le rapport général qui servira de base au plaidoyer. Techniquement donc, l’audience ne pouvait pas se tenir. Cependant selon d’autres sources, l’ajournement de l’audience est plutôt lié à un désaccord entre la Défense et le parquet. En fait, expliquent nos sources, le parquet dans son rapport à la chambre d’accusation a mis à l’écart les requêtes concernant certains détenus, notamment Simone Gbagbo, Sokouri Bohui... Ce qui n’a pas été du goût de la Défense. Devant l’intransigeance des avocats à replacer ces cas dans les dossiers, la chambre d’accusation a jugé utile de renvoyer l’affaire à mercredi le temps que la Défense se tourne vers le parquet général pour avoir une réponse à sa préoccupation.
LO
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