Les lampions se sont éteints sur la 1ère édition du Salon international des arts plastiques d’Abidjan (Siapa). Lors de la cérémonie de clôture de cet événement, le samedi 10 décembre, au Palais de la culture de Treichville, les artistes et les membres du comité d’organisation sont revenus sur les moments forts de cette 1ère édition du Siapa et ont réaffirmé son importance dans le processus de réconciliation nationale d’une part et dans le repositionnement de la Côte d’Ivoire au centre de l’échiquier culturel et artistique d’autre part. «Ce salon a été conçu pour nous unir.
Parce que la Côte d’Ivoire sort de crise, nous avions besoin de sortir, nous aussi, de ce que nous avons vécu pour penser à autre chose», a indiqué Mme Guirandou Simonne, commissaire générale du salon. Elle a ensuite tenu à féliciter tous les plasticiens – étrangers et locaux – qui ont participé au Siapa et contribué à lui donner de l’envergure. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, Koffi Kossonou Paule-Marie, replacera, pour sa part, le Siapa dans le programme général de sortie de crise du gouvernement.
Il dira surtout que l’organisation de ce salon répond au souci de replacer la culture dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire. «La Côte d’Ivoire a pris conscience que la culture est le socle du développement et qu’elle ne peut se développer sans intégrer cette dimension», a-t-il indiqué. Si les plasticiens ont salué l’avènement du Siapa dont ils pensent qu’il a contribué à unir davantage les Ivoiriens, ils ont par contre déploré le faible engouement de la presse vis-à-vis de cet événement.
Dans une longue tirade, longuement applaudie par ses pairs, le designer ivoirien, Jean Servais Somian, a fustigé l’attitude des hommes de médias qui, selon lui, ont boycotté le Siapa. «On ne peut pas organiser un tel salon, inviter des sommités du monde des arts plastiques et ne pas voir les journalistes», a-t-il déclaré. Un point de vue partagé par l’archéologue José Luis Blanco Fernandez et le plasticien Jean Pierre Séo.
M’Bah Aboubakar
Parce que la Côte d’Ivoire sort de crise, nous avions besoin de sortir, nous aussi, de ce que nous avons vécu pour penser à autre chose», a indiqué Mme Guirandou Simonne, commissaire générale du salon. Elle a ensuite tenu à féliciter tous les plasticiens – étrangers et locaux – qui ont participé au Siapa et contribué à lui donner de l’envergure. Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, Koffi Kossonou Paule-Marie, replacera, pour sa part, le Siapa dans le programme général de sortie de crise du gouvernement.
Il dira surtout que l’organisation de ce salon répond au souci de replacer la culture dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire. «La Côte d’Ivoire a pris conscience que la culture est le socle du développement et qu’elle ne peut se développer sans intégrer cette dimension», a-t-il indiqué. Si les plasticiens ont salué l’avènement du Siapa dont ils pensent qu’il a contribué à unir davantage les Ivoiriens, ils ont par contre déploré le faible engouement de la presse vis-à-vis de cet événement.
Dans une longue tirade, longuement applaudie par ses pairs, le designer ivoirien, Jean Servais Somian, a fustigé l’attitude des hommes de médias qui, selon lui, ont boycotté le Siapa. «On ne peut pas organiser un tel salon, inviter des sommités du monde des arts plastiques et ne pas voir les journalistes», a-t-il déclaré. Un point de vue partagé par l’archéologue José Luis Blanco Fernandez et le plasticien Jean Pierre Séo.
M’Bah Aboubakar