La Côte d’Ivoire fera partie des pays qui émettent à partir du numérique. Pour baliser le terrain à cette technologie, le ministre de la Communication, Souleymane Coty, a procédé à la mise en place d’un groupe de travail, hier, à son cabinet.
« La télévision numérique bouleversera totalement les habitudes et les comportements des téléspectateurs. Je vous invite donc à inscrire votre action, dans une démarche méthodique, prudente et inclusive ». C’est l’invitation faite, hier, aux membres du groupe de travail pour la préparation de la Côte d’Ivoire au passage à l’audiovisuel numérique et au développement des réseaux, par le ministre de la Communication Souleymane Coty Diakité. La cérémonie d’installation des experts a eu lieu au cabinet du ministre au Plateau. Pour Souleymane Coty, ce projet engage véritablement deux départements ministériels. A savoir, celui de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (Tic) conduit par Bruno Koné et celui de la Communication dont il a la responsabilité. Parce que les réseaux de télévision et de téléphonie peuvent être, aujourd’hui, interconnectés. « Votre mission consistera à indiquer au gouvernement la meilleure stratégie à mettre en œuvre afin de réussir le passage à la télévision numérique. Ce changement, vous le savez, s’inscrit dans un cadre plus global de mutation technologique qui s’impose à tous les pays du monde depuis la conférence de Genève sur les radios et télécommunications de 2006 », a souligné le maire d’Odienné. La date butoir pour la mise à exécution de ce projet est l’année 2015. « C’est dire que nous avons, à peine, quatre années pour réussir ce grand challenge», a-t-il relevé. Pour lui, il y a une extrême urgence à se mettre au travail, afin de proposer sans délai et bien avant six mois, un document de stratégie. « La mise en œuvre de vos recommandations permettra, j’en suis convaincu, à notre pays de réussir sa révolution numérique télévisuelle. » Le groupe de travail a pour mission de faire l’état des lieux des réseaux de l’audiovisuel, de mener des réflexions devant conduire à l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire. Il est composé de quatre représentants du ministère de la communication, quatre du ministère de la Poste et des Tic, un membre du ministère de l’Economie et des Finances, deux personnes déléguées par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) auxquels s’ajoutent un membre du Conseil des télécommunications en Côte d’Ivoire (Ctci), deux représentants de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci). La radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) a deux délégués ainsi que le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd). L’Institut des Sciences et techniques de la communication (Istc) et l’Institut supérieur africain des postes et télécommunications (Isapt) ont chacun un émissaire. C’est au total 20 personnes qui ont la charge de conduire cette étude. Le ministre a, par ailleurs, annoncé l’ouverture très prochaine de Radio Bouaké.
M.G (stagiaire)
« La télévision numérique bouleversera totalement les habitudes et les comportements des téléspectateurs. Je vous invite donc à inscrire votre action, dans une démarche méthodique, prudente et inclusive ». C’est l’invitation faite, hier, aux membres du groupe de travail pour la préparation de la Côte d’Ivoire au passage à l’audiovisuel numérique et au développement des réseaux, par le ministre de la Communication Souleymane Coty Diakité. La cérémonie d’installation des experts a eu lieu au cabinet du ministre au Plateau. Pour Souleymane Coty, ce projet engage véritablement deux départements ministériels. A savoir, celui de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (Tic) conduit par Bruno Koné et celui de la Communication dont il a la responsabilité. Parce que les réseaux de télévision et de téléphonie peuvent être, aujourd’hui, interconnectés. « Votre mission consistera à indiquer au gouvernement la meilleure stratégie à mettre en œuvre afin de réussir le passage à la télévision numérique. Ce changement, vous le savez, s’inscrit dans un cadre plus global de mutation technologique qui s’impose à tous les pays du monde depuis la conférence de Genève sur les radios et télécommunications de 2006 », a souligné le maire d’Odienné. La date butoir pour la mise à exécution de ce projet est l’année 2015. « C’est dire que nous avons, à peine, quatre années pour réussir ce grand challenge», a-t-il relevé. Pour lui, il y a une extrême urgence à se mettre au travail, afin de proposer sans délai et bien avant six mois, un document de stratégie. « La mise en œuvre de vos recommandations permettra, j’en suis convaincu, à notre pays de réussir sa révolution numérique télévisuelle. » Le groupe de travail a pour mission de faire l’état des lieux des réseaux de l’audiovisuel, de mener des réflexions devant conduire à l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire. Il est composé de quatre représentants du ministère de la communication, quatre du ministère de la Poste et des Tic, un membre du ministère de l’Economie et des Finances, deux personnes déléguées par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) auxquels s’ajoutent un membre du Conseil des télécommunications en Côte d’Ivoire (Ctci), deux représentants de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci). La radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) a deux délégués ainsi que le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd). L’Institut des Sciences et techniques de la communication (Istc) et l’Institut supérieur africain des postes et télécommunications (Isapt) ont chacun un émissaire. C’est au total 20 personnes qui ont la charge de conduire cette étude. Le ministre a, par ailleurs, annoncé l’ouverture très prochaine de Radio Bouaké.
M.G (stagiaire)