La région du Zanzan n'est pas épargnée par le vent de contestation des résultats des élections législatives du 11 décembre dernier par certains candidats déclarés perdants.
Dans la localité de Doropo, à Bouna, les adversaires du candidat du RDR, Sansan Kambiré, déclaré vainqueur du scrutin, ont produit une déclaration de contestation relayée dans les médias pour dénoncer une campagne de terreur menée contre eux dans la circonscription.
Les représentants de l'UDPCI, du PDCI, du MFA et d'autres candidats indépendants ont accusé ouvertement le commandant Issiaka Ouattara, alias ''Wattao'' (fils de la région), le commandant adjoint de la Garde Républicaine et parrain du nouvel élu d'avoir usé de ses hommes armés pour influencer le jeu électoral au profit de son poulain. Aussi en ont-ils saisi par courrier la commission électorale indépendante, mais également l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, certificateur du scrutin. C'est avec grande surprise que des proches du commandant adjoint de la garde Républicaine ont appréhendé l'action menée par leurs adversaires. Ils ont réagi promptement pour dénoncer ''une cabale de mauvais perdant'' montée par les perdants des législatives de Doropo. En effet, c'est un cinglant démenti qu'apportent les images filmées en possession des services du commandant Wattao, qui confondent ceux considérés désormais comme ses ''détracteurs''. Dans ces images vidéo, l'on aperçoit l'officier militaire en bonne compagnie avec les candidats qui l'accusent d'avoir exercé une terreur sur eux durant la campagne. Dans une ambiance bon enfant, le parrain du candidat du RDR devise, tranquillement, en compagnie de son poulain avec leurs adversaires. Chacun essayant de convaincre l'autre qu'il est le plus fort sur le terrain et sortira vainqueur du scrutin. Dans une séquence du film, Wattao met même les pieds dans le plat en dénonçant des articles ''suscités'' contre lui par le candidat d'un parti, qui en toute réponse dira:''C'est de la politique, commandant''. Aveu d'une sorte de mauvaise foi dont ce candidat fait montre dans sa façon de faire de la politique. Fait ironique, ce dernier fait partie de ceux qui ont rejoint précipitamment à son domicile, l'officier de Doropo pour recevoir une enveloppe en vue de continuer sa campagne. Mieux, quand dans une autre séquence, Wattao déplore son attitude en présence de deux autres candidats venus lui rendre la même courtoisie, l'un n'hésite pas à renchérir à l'idée qu'il a remis de l'argent au premier cité: «C'est plutôt à moi qu'il fallait donner de l'argent, moi ton petit frère....». Une causerie visiblement très fraternelle dans une atmosphère très décontractée qui contraste avec l'idée de terreur véhiculée par les perdants de Doropo.
Pourquoi dans ces éléments filmés, aucunement les adversaires de Sansan Kambiré n'ont pas évoqué, face à Wattao, la terreur qu'il exercerait contre eux et leurs électeurs?
Pouvaient-ils être terrorisés sur le terrain et se retrouver devisant, comme si de rien n'était, avec leur bourreau? Il y a quelque chose de pas clair dans la réaction de ces perdants qui se sont fait piéger par les images vidéos. Celles-ci les confondent totalement dans leur élan et dévoile leur contestation comme une action de mauvais perdant cherchant à sauver leur honneur.
F.D.BONY
Dans la localité de Doropo, à Bouna, les adversaires du candidat du RDR, Sansan Kambiré, déclaré vainqueur du scrutin, ont produit une déclaration de contestation relayée dans les médias pour dénoncer une campagne de terreur menée contre eux dans la circonscription.
Les représentants de l'UDPCI, du PDCI, du MFA et d'autres candidats indépendants ont accusé ouvertement le commandant Issiaka Ouattara, alias ''Wattao'' (fils de la région), le commandant adjoint de la Garde Républicaine et parrain du nouvel élu d'avoir usé de ses hommes armés pour influencer le jeu électoral au profit de son poulain. Aussi en ont-ils saisi par courrier la commission électorale indépendante, mais également l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, certificateur du scrutin. C'est avec grande surprise que des proches du commandant adjoint de la garde Républicaine ont appréhendé l'action menée par leurs adversaires. Ils ont réagi promptement pour dénoncer ''une cabale de mauvais perdant'' montée par les perdants des législatives de Doropo. En effet, c'est un cinglant démenti qu'apportent les images filmées en possession des services du commandant Wattao, qui confondent ceux considérés désormais comme ses ''détracteurs''. Dans ces images vidéo, l'on aperçoit l'officier militaire en bonne compagnie avec les candidats qui l'accusent d'avoir exercé une terreur sur eux durant la campagne. Dans une ambiance bon enfant, le parrain du candidat du RDR devise, tranquillement, en compagnie de son poulain avec leurs adversaires. Chacun essayant de convaincre l'autre qu'il est le plus fort sur le terrain et sortira vainqueur du scrutin. Dans une séquence du film, Wattao met même les pieds dans le plat en dénonçant des articles ''suscités'' contre lui par le candidat d'un parti, qui en toute réponse dira:''C'est de la politique, commandant''. Aveu d'une sorte de mauvaise foi dont ce candidat fait montre dans sa façon de faire de la politique. Fait ironique, ce dernier fait partie de ceux qui ont rejoint précipitamment à son domicile, l'officier de Doropo pour recevoir une enveloppe en vue de continuer sa campagne. Mieux, quand dans une autre séquence, Wattao déplore son attitude en présence de deux autres candidats venus lui rendre la même courtoisie, l'un n'hésite pas à renchérir à l'idée qu'il a remis de l'argent au premier cité: «C'est plutôt à moi qu'il fallait donner de l'argent, moi ton petit frère....». Une causerie visiblement très fraternelle dans une atmosphère très décontractée qui contraste avec l'idée de terreur véhiculée par les perdants de Doropo.
Pourquoi dans ces éléments filmés, aucunement les adversaires de Sansan Kambiré n'ont pas évoqué, face à Wattao, la terreur qu'il exercerait contre eux et leurs électeurs?
Pouvaient-ils être terrorisés sur le terrain et se retrouver devisant, comme si de rien n'était, avec leur bourreau? Il y a quelque chose de pas clair dans la réaction de ces perdants qui se sont fait piéger par les images vidéos. Celles-ci les confondent totalement dans leur élan et dévoile leur contestation comme une action de mauvais perdant cherchant à sauver leur honneur.
F.D.BONY