Contrairement aux chiffres avancés par le Fpi, le taux de participation aux législatives de dimanche ne sont pas loin de la moyenne habituelle.
La Commission électorale indépendante (Cei) n’a pas encore livré le taux de participation aux législatives du 11 décembre. Mais, selon des sources crédibles, ce chiffre tant attendu ne serait pas aussi médiocre comme l’ont annoncé le Fpi et ses satellites qui ont boycotté ce scrutin. Des informations dignes de foi attestent qu’entre 35 et 36% des électeurs ont glissé leurs bulletins dans l’urne. Ce chiffre se situe dans l’ordre des choses, les Ivoiriens ne s’étant jamais montrés chauds pour cette élection. En décembre 2000, seulement 32,7% de l’électorat a pris part au vote des députés sous l’ère Gbagbo. Aux municipales de mars 2001 où tous les « grands » partis se sont alignés, le taux de participation a été de 46%. Au lendemain de l’élection de décembre, plusieurs barons du Fpi se sont hasardés à donner des taux de participation à un scrutin qu’ils ont boudé. « Selon des informations en notre possession, les législatives n’ont enregistré aucune influence. On nous parle de 14,33% de participation », avait lancé le SG du Front, Laurent Akoun. Même parti, autre chiffre. Le porte-parole du boulanger d’Abidjan a revu les chiffres de son camarade à la hausse. « Les législatives ivoiriennes de dimanche, boycottées par le parti de Laurent Gbagbo, ont enregistré un taux de participation d’à peine 20% », a déclaré Justin Katina Koné qui ronge ses freins au Ghana. Ces deux pontes de la refondation se comportent comme des géomanciens, champions de la divination à partir de l’interprétation des figures formées sur une surface plane par le jet d’une poignée de terre. Il n’y a qu’à observer de près les premiers taux de participation de la Cei pour comprendre le fait de la manipulation. Le taux d’abstention le plus bas se situe à Cocody où seulement 15,71% de l’électorat s’est rendu aux urnes. Ferké bat le record avec 80,61% de participation. Même dans les fiefs du Fpi, on a dépassé largement les chiffres avancés par Akoun et Katina. A Agboville, on note 29,14% de taux de participation ; 28,05% à Daloa ; 41,29% à Saioua etc.
Nomel Essis
La Commission électorale indépendante (Cei) n’a pas encore livré le taux de participation aux législatives du 11 décembre. Mais, selon des sources crédibles, ce chiffre tant attendu ne serait pas aussi médiocre comme l’ont annoncé le Fpi et ses satellites qui ont boycotté ce scrutin. Des informations dignes de foi attestent qu’entre 35 et 36% des électeurs ont glissé leurs bulletins dans l’urne. Ce chiffre se situe dans l’ordre des choses, les Ivoiriens ne s’étant jamais montrés chauds pour cette élection. En décembre 2000, seulement 32,7% de l’électorat a pris part au vote des députés sous l’ère Gbagbo. Aux municipales de mars 2001 où tous les « grands » partis se sont alignés, le taux de participation a été de 46%. Au lendemain de l’élection de décembre, plusieurs barons du Fpi se sont hasardés à donner des taux de participation à un scrutin qu’ils ont boudé. « Selon des informations en notre possession, les législatives n’ont enregistré aucune influence. On nous parle de 14,33% de participation », avait lancé le SG du Front, Laurent Akoun. Même parti, autre chiffre. Le porte-parole du boulanger d’Abidjan a revu les chiffres de son camarade à la hausse. « Les législatives ivoiriennes de dimanche, boycottées par le parti de Laurent Gbagbo, ont enregistré un taux de participation d’à peine 20% », a déclaré Justin Katina Koné qui ronge ses freins au Ghana. Ces deux pontes de la refondation se comportent comme des géomanciens, champions de la divination à partir de l’interprétation des figures formées sur une surface plane par le jet d’une poignée de terre. Il n’y a qu’à observer de près les premiers taux de participation de la Cei pour comprendre le fait de la manipulation. Le taux d’abstention le plus bas se situe à Cocody où seulement 15,71% de l’électorat s’est rendu aux urnes. Ferké bat le record avec 80,61% de participation. Même dans les fiefs du Fpi, on a dépassé largement les chiffres avancés par Akoun et Katina. A Agboville, on note 29,14% de taux de participation ; 28,05% à Daloa ; 41,29% à Saioua etc.
Nomel Essis