Le président ivoirien Alassane Ouattara, dont la coalition a remporté la majorité absolue des sièges lors des législatives du 11 décembre, s'est "fabriqué une Assemblée clé en main", a affirmé vendredi le parti de l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo.
"Ouattara a une crise de légitimité, il devait se fabriquer une Assemblée clé en main", a assuré à l'AFP le porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Akoun.
Ce scrutin "conforte l'illégitimité de son régime. Sans usage de la force, il n'aurait pas pu prendre le pouvoir" à l'issue de la crise post-électorale de 2010-2011, conclue en avril par deux semaines de guerre, a-t-il poursuivi.
Le FPI a boycotté ces élections, affirmant que les conditions n'étaient pas réunies pour qu'elles soient équitables. Il demande en outre la libération de M. Gbagbo, écroué par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité, et d'autres responsables du parti.
Le porte-parole a également affirmé que la participation était de "14,33%" et non 36,56% comme annoncé par la commission électorale.
En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, Laurent Gbagbo avait plongé le pays, après une décennie de tourmente, dans sa plus grave crise. Quelque 3.000 personnes ont péri dans les violences.
Le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara a obtenu 127 des 254 sièges à pourvoir dimanche, selon les résultats globaux proclamés dans la nuit par la commission électorale. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de son allié, l'ancien président Henri Konan Bédié, en obtient 77.
cpy/tmo/pb
"Ouattara a une crise de légitimité, il devait se fabriquer une Assemblée clé en main", a assuré à l'AFP le porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Akoun.
Ce scrutin "conforte l'illégitimité de son régime. Sans usage de la force, il n'aurait pas pu prendre le pouvoir" à l'issue de la crise post-électorale de 2010-2011, conclue en avril par deux semaines de guerre, a-t-il poursuivi.
Le FPI a boycotté ces élections, affirmant que les conditions n'étaient pas réunies pour qu'elles soient équitables. Il demande en outre la libération de M. Gbagbo, écroué par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité, et d'autres responsables du parti.
Le porte-parole a également affirmé que la participation était de "14,33%" et non 36,56% comme annoncé par la commission électorale.
En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, Laurent Gbagbo avait plongé le pays, après une décennie de tourmente, dans sa plus grave crise. Quelque 3.000 personnes ont péri dans les violences.
Le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara a obtenu 127 des 254 sièges à pourvoir dimanche, selon les résultats globaux proclamés dans la nuit par la commission électorale. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de son allié, l'ancien président Henri Konan Bédié, en obtient 77.
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