Dix-neuf militaires de tout grade des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) ont été mis aux arrêts, hier, par le procureur militaire, Ange Kessy Kouamé. Ils sont accusés d'avoir participé à la sécurité de certains candidats pendant la campagne électorale sans la permission de la hiérarchie militaire.
Dix-neuf bidasses sont désormais locataires de la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama). Ils sont accusés de violation de consigne. « Ils sont soupçonnés, entre autres, de violation de consigne », a révélé une source proche du tribunal militaire. De quoi s’agit-il ? Certains candidats au scrutin du 11 décembre ont dénoncé la présence des Frci, notamment les ex-combattants des Forces nouvelles (ex-FaFn) au sein de la sécurité d'autres prétendants au poste de députés. Innocent Anaky Kobéna, membre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, mouvance présidentielle) et candidat malheureux aux législatives pour le compte de son parti, le Mouvement des forces d'avenir (Mfa), avait ouvertement appelé la hiérarchie militaire à mettre un terme à cette pratique. « Il faut simplement attirer l’attention du chef d’état-major général, du ministre (délégué) à la Défense et du Premier ministre sur le fait qu’il y a une espèce de psychose autour de la présence des Frci. Il faut que des ordres stricts soient donnés pour que ce jour-là (dimanche 11 décembre, ndlr), les soldats se comportent de manière correcte et citoyenne comme de vrais soldats », avait-il déclaré. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, avait menacé de sanctions les soldats qui refuseraient d'observer la neutralité lors du scrutin. C'est donc dans le cadre de cette disposition interdisant aux Frci de participer d'une manière ou d'une autre à la campagne électorale des candidats, que le commissaire du gouvernement, le lt-colonel Ange Kessy Kouamé, a appréhendé les dix-neuf soldats.
Par ailleurs, Ange Kessy Kouamé a aussi révélé qu'une enquête a été ouverte par l'état-major des armées, après la descente, mercredi dernier, à la préfecture de police du Plateau (Abidjan) d'une dizaine d'éléments des Frci, qui sont allés libérer armes au poing, deux de leurs camarades détenus dans les geôles. Ceux-ci avaient été arrêtés par les services de lutte contre les stupéfiants dans un fumoir.
Bahi K.
Dix-neuf bidasses sont désormais locataires de la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama). Ils sont accusés de violation de consigne. « Ils sont soupçonnés, entre autres, de violation de consigne », a révélé une source proche du tribunal militaire. De quoi s’agit-il ? Certains candidats au scrutin du 11 décembre ont dénoncé la présence des Frci, notamment les ex-combattants des Forces nouvelles (ex-FaFn) au sein de la sécurité d'autres prétendants au poste de députés. Innocent Anaky Kobéna, membre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, mouvance présidentielle) et candidat malheureux aux législatives pour le compte de son parti, le Mouvement des forces d'avenir (Mfa), avait ouvertement appelé la hiérarchie militaire à mettre un terme à cette pratique. « Il faut simplement attirer l’attention du chef d’état-major général, du ministre (délégué) à la Défense et du Premier ministre sur le fait qu’il y a une espèce de psychose autour de la présence des Frci. Il faut que des ordres stricts soient donnés pour que ce jour-là (dimanche 11 décembre, ndlr), les soldats se comportent de manière correcte et citoyenne comme de vrais soldats », avait-il déclaré. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, avait menacé de sanctions les soldats qui refuseraient d'observer la neutralité lors du scrutin. C'est donc dans le cadre de cette disposition interdisant aux Frci de participer d'une manière ou d'une autre à la campagne électorale des candidats, que le commissaire du gouvernement, le lt-colonel Ange Kessy Kouamé, a appréhendé les dix-neuf soldats.
Par ailleurs, Ange Kessy Kouamé a aussi révélé qu'une enquête a été ouverte par l'état-major des armées, après la descente, mercredi dernier, à la préfecture de police du Plateau (Abidjan) d'une dizaine d'éléments des Frci, qui sont allés libérer armes au poing, deux de leurs camarades détenus dans les geôles. Ceux-ci avaient été arrêtés par les services de lutte contre les stupéfiants dans un fumoir.
Bahi K.