Après la victoire de la liste du Rassemblement des républicains (Rdr) aux législatives du 11 décembre dernier à Daloa, nous avons rencontré Mathieu Babaud Daret qui a conduit cette liste. Il livre, ici, ses sentiments, salue tous les acteurs et appelle tous les fils de Daloa à se tourner vers la réconciliation et le développement.
Quels sentiments vous ont animé dès que vous avez appris la victoire de votre liste ?
Bien évidemment, c’est la joie et cela à plusieurs titres. D’abord, parce que ces élections se sont déroulées dans un climat apaisé où aucun incident n’a été enregistré. On a retrouvé un peu le visage des élections sous le président Houphouet-Boigny. C'est-à-dire, qu’on va tous aux élections et après, on est tous des frères. Mon 2è sentiment est que chaque fois que mon parti, le Rdr, est uni à Daloa, la victoire est sans ambages. Mon 3è sentiment est que la population autochtone qui avait été instrumentalisée commence à s’ouvrir. Et nous pensons que c’est un bon signe pour la réconciliation chère au président de la République. Pour toutes ces raisons, nous avons consacré le lendemain de notre victoire à faire nos civilités aux autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses de la ville. Nous sommes allés remercier notre adversaire, le préfet de région, le chef de terres et les guides religieux, car chacun s’y est mis pour que tout se passe dans ce climat de paix et dans le calme à Daloa.
A partir de quel moment avez-vous cru en votre victoire ?
A partir du moment où la Commission électorale indépendante a validé notre liste. Je sais que la ville de Daloa et partant tout le département sont un bastion du Rdr. J’étais confiant et j’y croyais. Cette croyance s’est accrue au moment où la liste indépendante du grand-frère Samba Coulibaly s’est retirée de la course pour nous soutenir. C’est en cela que j’ai dit tout à l’heure que chaque fois que le Rdr est uni, aucun adversaire ne peut le battre et sa victoire sera toujours effective à Daloa. Donc, c’est la victoire de la cohésion retrouvée au Rdr.
De quoi avez-vous parlé avec Boniface Brito Nama, votre adversaire à qui vous avez rendu visite après votre victoire ?
Il nous a félicités et a dit que maintenant que les élections sont passées, on devait relancer le travail de la réconciliation déjà entamé à Daloa. Il a aussi dit qu’il reste à notre disposition pour parler du développement de Daloa. La rencontre s’est déroulée sous le sceau de la cohésion, car j’étais accompagné par un autre aîné cadre de Daloa, Samba Coulibaly. C’est ce climat que nous souhaitons, car la politique, ce n’est pas la guerre.
Comment allez-vous faire pour maintenir dans votre parti cette cohésion qui a permis cette large victoire de votre liste ?
Le Rdr est un parti organisé. Notre rôle est de faire en sorte que le parti soit encore plus implanté et qu’il se développe encore plus à Daloa. Faire en sorte qu’il pénètre dans les villages et surtout dans les populations autochtones qui ont été longtemps instrumentalisées pour être laissées-pour-compte.
Quel message avez-vous à lancer aux populations de Daloa après cette élection ?
Nous les appelons à s’engager résolument dans le processus de la réconciliation et je les invite au travail. Les partenaires au développement n’interviennent que dans le cadre du travail communautaire au détriment des projets individuels. J’invite donc les hommes d’affaires et les opérateurs économiques de Daloa à se mettre au niveau des investissements locaux. Le président de la République vient de diviser la Côte d’Ivoire en 14 districts qui auront pour mission majeure le développement des régions. Daloa a besoin de tous ses fils pour ce vaste sentier qui sera bientôt ouvert.
Interview réalisée par Bayo Fatim à Daloa
Quels sentiments vous ont animé dès que vous avez appris la victoire de votre liste ?
Bien évidemment, c’est la joie et cela à plusieurs titres. D’abord, parce que ces élections se sont déroulées dans un climat apaisé où aucun incident n’a été enregistré. On a retrouvé un peu le visage des élections sous le président Houphouet-Boigny. C'est-à-dire, qu’on va tous aux élections et après, on est tous des frères. Mon 2è sentiment est que chaque fois que mon parti, le Rdr, est uni à Daloa, la victoire est sans ambages. Mon 3è sentiment est que la population autochtone qui avait été instrumentalisée commence à s’ouvrir. Et nous pensons que c’est un bon signe pour la réconciliation chère au président de la République. Pour toutes ces raisons, nous avons consacré le lendemain de notre victoire à faire nos civilités aux autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses de la ville. Nous sommes allés remercier notre adversaire, le préfet de région, le chef de terres et les guides religieux, car chacun s’y est mis pour que tout se passe dans ce climat de paix et dans le calme à Daloa.
A partir de quel moment avez-vous cru en votre victoire ?
A partir du moment où la Commission électorale indépendante a validé notre liste. Je sais que la ville de Daloa et partant tout le département sont un bastion du Rdr. J’étais confiant et j’y croyais. Cette croyance s’est accrue au moment où la liste indépendante du grand-frère Samba Coulibaly s’est retirée de la course pour nous soutenir. C’est en cela que j’ai dit tout à l’heure que chaque fois que le Rdr est uni, aucun adversaire ne peut le battre et sa victoire sera toujours effective à Daloa. Donc, c’est la victoire de la cohésion retrouvée au Rdr.
De quoi avez-vous parlé avec Boniface Brito Nama, votre adversaire à qui vous avez rendu visite après votre victoire ?
Il nous a félicités et a dit que maintenant que les élections sont passées, on devait relancer le travail de la réconciliation déjà entamé à Daloa. Il a aussi dit qu’il reste à notre disposition pour parler du développement de Daloa. La rencontre s’est déroulée sous le sceau de la cohésion, car j’étais accompagné par un autre aîné cadre de Daloa, Samba Coulibaly. C’est ce climat que nous souhaitons, car la politique, ce n’est pas la guerre.
Comment allez-vous faire pour maintenir dans votre parti cette cohésion qui a permis cette large victoire de votre liste ?
Le Rdr est un parti organisé. Notre rôle est de faire en sorte que le parti soit encore plus implanté et qu’il se développe encore plus à Daloa. Faire en sorte qu’il pénètre dans les villages et surtout dans les populations autochtones qui ont été longtemps instrumentalisées pour être laissées-pour-compte.
Quel message avez-vous à lancer aux populations de Daloa après cette élection ?
Nous les appelons à s’engager résolument dans le processus de la réconciliation et je les invite au travail. Les partenaires au développement n’interviennent que dans le cadre du travail communautaire au détriment des projets individuels. J’invite donc les hommes d’affaires et les opérateurs économiques de Daloa à se mettre au niveau des investissements locaux. Le président de la République vient de diviser la Côte d’Ivoire en 14 districts qui auront pour mission majeure le développement des régions. Daloa a besoin de tous ses fils pour ce vaste sentier qui sera bientôt ouvert.
Interview réalisée par Bayo Fatim à Daloa
