L’atelier de validation de la charte d’éthique et du code de déontologie des agents du public a débuté à Grand-Bassam. Le gouvernement y fonde beaucoup d’espoirs.
La course effrénée au gain facile, le clientélisme, le favoritisme…Ce sont autant de pratiques qui freinent la croissance économique du pays, s’est convaincu le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités au cours de l’atelier de validation de la charte d’éthique et du code de déontologie des agents du public, ouvert, jeudi, à Grand-Bassam. Selon Méité Sindou, le but de ces réflexions est de parvenir à moraliser les agents du public et à assainir par la même occasion notre administration. « Nous voulons une administration libre et transparente », a-t-il signifié. Pour donner force à son projet, le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités envisage de mettre à la disposition du gouvernement, un dispositif juridique, politique efficace pour la bonne marche du pays. Une volonté fortement exprimée, dit-il, par le président de la République. Alassane Dramane Ouattara a déjà matérialisé son engagement prononcé, notamment par sa volonté de combattre la corruption à quelque niveau qu’il soit et surtout par la charte éthique qu’il a fait endosser aux différents ministres de son équipe. Mais, le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités ne se dérobera pas de sa mission. Il est et continuera d’être le fer de lance de cette moralisation de la vie publique. Toutefois, il pourra compter sur l’appui inconditionnel du ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. Comme pour marquer sa solidarité dans ce chantier titanesque, Gnamien Konan, le responsable de ce département voudrait se mettre aux premières loges ainsi qu’il en a donné l’exemple à l’occasion des travaux. M. Méité n’a pas manqué de le féliciter pour les réformes courageuses qu’il a entreprises en vue d’assainir l’administration publique. Mais pour le ministre Konan, ces réformes doivent être accompagnées d’une moralisation des agents chargés de les mettre en œuvre. D’où l’opportunité des assises de Grand-Bassam. En tout état de cause, il a fait la promesse que l’atelier ne sera pas un de plus et qu’il s’engagera dans son adoption et davantage dans son application. Cela étant, exige-t-il, il faut de bonnes résolutions. Pour rappel, les travaux doivent pouvoir déboucher sur une charte d’éthique et de déontologie destinée à la promotion des valeurs et des comportements éthiques au sein de l’administration publique. Cette étape de validation va passer en revue toutes les valeurs et règles retenues. Elle s’assurera que la chaîne de valeurs est conforme aux exigences d’efficacité et d’efficience recherchées dans l’exécution du service public. Les réflexions prennent fin demain.
Raphaël Tanoh
La course effrénée au gain facile, le clientélisme, le favoritisme…Ce sont autant de pratiques qui freinent la croissance économique du pays, s’est convaincu le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités au cours de l’atelier de validation de la charte d’éthique et du code de déontologie des agents du public, ouvert, jeudi, à Grand-Bassam. Selon Méité Sindou, le but de ces réflexions est de parvenir à moraliser les agents du public et à assainir par la même occasion notre administration. « Nous voulons une administration libre et transparente », a-t-il signifié. Pour donner force à son projet, le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités envisage de mettre à la disposition du gouvernement, un dispositif juridique, politique efficace pour la bonne marche du pays. Une volonté fortement exprimée, dit-il, par le président de la République. Alassane Dramane Ouattara a déjà matérialisé son engagement prononcé, notamment par sa volonté de combattre la corruption à quelque niveau qu’il soit et surtout par la charte éthique qu’il a fait endosser aux différents ministres de son équipe. Mais, le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités ne se dérobera pas de sa mission. Il est et continuera d’être le fer de lance de cette moralisation de la vie publique. Toutefois, il pourra compter sur l’appui inconditionnel du ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. Comme pour marquer sa solidarité dans ce chantier titanesque, Gnamien Konan, le responsable de ce département voudrait se mettre aux premières loges ainsi qu’il en a donné l’exemple à l’occasion des travaux. M. Méité n’a pas manqué de le féliciter pour les réformes courageuses qu’il a entreprises en vue d’assainir l’administration publique. Mais pour le ministre Konan, ces réformes doivent être accompagnées d’une moralisation des agents chargés de les mettre en œuvre. D’où l’opportunité des assises de Grand-Bassam. En tout état de cause, il a fait la promesse que l’atelier ne sera pas un de plus et qu’il s’engagera dans son adoption et davantage dans son application. Cela étant, exige-t-il, il faut de bonnes résolutions. Pour rappel, les travaux doivent pouvoir déboucher sur une charte d’éthique et de déontologie destinée à la promotion des valeurs et des comportements éthiques au sein de l’administration publique. Cette étape de validation va passer en revue toutes les valeurs et règles retenues. Elle s’assurera que la chaîne de valeurs est conforme aux exigences d’efficacité et d’efficience recherchées dans l’exécution du service public. Les réflexions prennent fin demain.
Raphaël Tanoh