ABIDJAN - La Côte d`Ivoire a franchi vendredi une nouvelle étape vers la normalisation après une meurtrière crise post-électorale en se dotant d`une nouvelle Assemblée dominée par le camp du président Alassane Ouattara, même si ses adversaires continuent de dénoncer son "illégitimité".
La victoire de la coalition soutenant le président Ouattara, arrivé au pouvoir en avril après quatre mois de violences et deux semaines de guerre ayant fait 3.000 morts, était attendue à la suite du boycott du scrutin par le parti de son prédécesseur Laurent Gbagbo.
une décennie de crise politico-militaire.
La participation reste toutefois légèrement supérieure à celle des législatives de 2000 (environ 33%). Le nouveau pouvoir, activement soutenu par les bailleurs de fonds, France en tête, se trouve conforté par un scrutin qui s`est déroulé sans incident majeur et a été avalisé par les observateurs internationaux.
Mais le répit sera de courte durée tant les défis sont nombreux: relancer l`économie après la récession de 2011 due à la crise, engager une politique de réconciliation après une décennie de violences, réformer les forces armées.
Dix-neuf militaires soupçonnés d`avoir assuré, sans autorisation de leur hiérarchie, la sécurité de candidats lors de la campagne pour les législatives, viennent d`ailleurs d`être arrêtés.
Les nouvelles autorités devront aussi éviter l`écueil d`une "justice de vainqueurs" en jugeant, ou en transférant à la CPI, les auteurs présumés de crimes commis durant la crise post-électorale. Qu`ils appartiennent au camp des vaincus ou des vainqueurs.
cpy-tmo-ck/pb
La victoire de la coalition soutenant le président Ouattara, arrivé au pouvoir en avril après quatre mois de violences et deux semaines de guerre ayant fait 3.000 morts, était attendue à la suite du boycott du scrutin par le parti de son prédécesseur Laurent Gbagbo.
une décennie de crise politico-militaire.
La participation reste toutefois légèrement supérieure à celle des législatives de 2000 (environ 33%). Le nouveau pouvoir, activement soutenu par les bailleurs de fonds, France en tête, se trouve conforté par un scrutin qui s`est déroulé sans incident majeur et a été avalisé par les observateurs internationaux.
Mais le répit sera de courte durée tant les défis sont nombreux: relancer l`économie après la récession de 2011 due à la crise, engager une politique de réconciliation après une décennie de violences, réformer les forces armées.
Dix-neuf militaires soupçonnés d`avoir assuré, sans autorisation de leur hiérarchie, la sécurité de candidats lors de la campagne pour les législatives, viennent d`ailleurs d`être arrêtés.
Les nouvelles autorités devront aussi éviter l`écueil d`une "justice de vainqueurs" en jugeant, ou en transférant à la CPI, les auteurs présumés de crimes commis durant la crise post-électorale. Qu`ils appartiennent au camp des vaincus ou des vainqueurs.
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