Abidjan - Dix-neuf militaires ivoiriens soupçonnés d`avoir assuré, sans autorisation de leur hiérarchie, la sécurité de candidats lors de la campagne pour les législatives du 11 décembre, ont été arrêtés, a annoncé vendredi le parquet militaire.
"Dix-neuf militaires des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), soupçonnés d`avoir participé à la campagne des législatives alors qu`ils n`y étaient pas autorisés, ont été arrêtés", a déclaré à l`AFP le commissaire du gouvernement (procureur militaire), le capitaine de frégate Ange Kessi.
La présence d`hommes en armes auprès de certains candidats avait été vivement dénoncée, la semaine dernière, en fin de campagne électorale, par le gouvernement et la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
Le Premier ministre et ministre de la Défense Guillaume Soro était personnellement monté au créneau pour mettre en garde "les auteurs de l`utilisation abusive des éléments des FRCI et des milices" en leur demandant "d`y mettre immédiatement fin".
"Il revient de façon récurrente que certains candidats se permettent, alors qu`ils n`en ont pas le droit, de faire assurer leur sécurité par des éléments des FRCI ou des groupes de personnes armées, c`est-à-dire des milices", avait déclaré le Premier ministre.
M. Soro avait également "noté la présence de militaires dans des équipes de campagne de certains candidats". "Ces militaires ont été identifiés, ils seront convoqués pour être entendus et punis", avait-il promis, condamnant "avec la plus grande fermeté ces comportements anti-républicains".
La campagne électorale avait été émaillée d`incidents ayant fait cinq morts. Mais les élections législatives se sont déroulées sans incident majeur.
La coalition soutenant le président Alassale Ouattara a remporté la majorité absolue des sièges.
"Dix-neuf militaires des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI), soupçonnés d`avoir participé à la campagne des législatives alors qu`ils n`y étaient pas autorisés, ont été arrêtés", a déclaré à l`AFP le commissaire du gouvernement (procureur militaire), le capitaine de frégate Ange Kessi.
La présence d`hommes en armes auprès de certains candidats avait été vivement dénoncée, la semaine dernière, en fin de campagne électorale, par le gouvernement et la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
Le Premier ministre et ministre de la Défense Guillaume Soro était personnellement monté au créneau pour mettre en garde "les auteurs de l`utilisation abusive des éléments des FRCI et des milices" en leur demandant "d`y mettre immédiatement fin".
"Il revient de façon récurrente que certains candidats se permettent, alors qu`ils n`en ont pas le droit, de faire assurer leur sécurité par des éléments des FRCI ou des groupes de personnes armées, c`est-à-dire des milices", avait déclaré le Premier ministre.
M. Soro avait également "noté la présence de militaires dans des équipes de campagne de certains candidats". "Ces militaires ont été identifiés, ils seront convoqués pour être entendus et punis", avait-il promis, condamnant "avec la plus grande fermeté ces comportements anti-républicains".
La campagne électorale avait été émaillée d`incidents ayant fait cinq morts. Mais les élections législatives se sont déroulées sans incident majeur.
La coalition soutenant le président Alassale Ouattara a remporté la majorité absolue des sièges.