Le 5e congrès de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire (AECI), s’est tenu le samedi 17 décembre 2011, au siège du GRTO (Groupe de Recherches sur les Traditions Orales) à Cocody-Danga.
Placé sous le signe de la fraternité autour du thème : «L’Association des Ecrivains et la renaissance ivoirienne », le congrès a vu l’élection d’un nouveau président. Guébo Josué, Enseignant-chercheur au département de philosophie à l’Université de Cocody succède à Foua Ernest de Saint Sauveur. M. Diazéré Kouao, représentant le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Badaman, a dit que le ministre soutient les écrivains et que l’AECI fait partie des actions du ministère. M. Kouao a fait savoir aux écrivains qu’il existe une cellule du livre au ministère et un fonds sera bientôt alimenté pour aider la culture et les écrivains. Il leur a donc demandé de relever l’image de l’écrivain. «C’est dans les mots que se trouve l’âme du peuple.
C’est pourquoi, il faut aider l’écrivain à vivre de son art», a-t-il souligné. «Ce que vous faites nous réconforte et nous sommes prêts à vous aider», les a-t-il rassurés. Aussi a-t-il promis s’engager auprès des écrivains pour apporter son expertise afin d’insuffler une nouvelle dynamique à leur association. Présentant son rapport d’activités depuis mai 2004, date de son accession à la tête de l’AECI, le président sortant, Foua Ernest de Saint-Sauveur, a égrené un chapelet de difficultés qui ont affecté la bonne marche de l’association, du fait de la crise militaro-politique. «Je suis arrivé à la tête de l’association dans un contexte pas propice à animer les activités des œuvres de l’esprit», a-t-il affirmé.
Selon lui, l’AECI a néanmoins bénéficié du soutien de partenaires, prestataires de service pour mener quelques activités, visant la promotion du livre et des écrivains. Il a saisi l’occasion pour remercier le District d’Abidjan pour l’octroi de la maison des écrivains sise à la Riviéra. Aussi, a-t-il fait observer son indignation au regard des difficultés financières, de ne pas bénéficier de subventions de l’Etat. «C’est une aberration que l’AECI ne bénéficie pas de soutien de l’Etat, alors que les partis politiques qui nous entraînent dans la misère, la désolation, la déchirure, sont financés», a-t-il martelé. Face à ce constat, l’écrivain Koné Kodjala a exhorté ses pairs à se faire confiance et à cotiser régulièrement pour faire vivre l’AECI, afin d’être autonome. Selon un congressiste, «les autorités doivent prendre véritablement conscience de la valorisation de la littérature qui est l’âme de tout peuple. Tout développement commence par la littérature», a-t-il fait savoir.
E.K
Placé sous le signe de la fraternité autour du thème : «L’Association des Ecrivains et la renaissance ivoirienne », le congrès a vu l’élection d’un nouveau président. Guébo Josué, Enseignant-chercheur au département de philosophie à l’Université de Cocody succède à Foua Ernest de Saint Sauveur. M. Diazéré Kouao, représentant le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Badaman, a dit que le ministre soutient les écrivains et que l’AECI fait partie des actions du ministère. M. Kouao a fait savoir aux écrivains qu’il existe une cellule du livre au ministère et un fonds sera bientôt alimenté pour aider la culture et les écrivains. Il leur a donc demandé de relever l’image de l’écrivain. «C’est dans les mots que se trouve l’âme du peuple.
C’est pourquoi, il faut aider l’écrivain à vivre de son art», a-t-il souligné. «Ce que vous faites nous réconforte et nous sommes prêts à vous aider», les a-t-il rassurés. Aussi a-t-il promis s’engager auprès des écrivains pour apporter son expertise afin d’insuffler une nouvelle dynamique à leur association. Présentant son rapport d’activités depuis mai 2004, date de son accession à la tête de l’AECI, le président sortant, Foua Ernest de Saint-Sauveur, a égrené un chapelet de difficultés qui ont affecté la bonne marche de l’association, du fait de la crise militaro-politique. «Je suis arrivé à la tête de l’association dans un contexte pas propice à animer les activités des œuvres de l’esprit», a-t-il affirmé.
Selon lui, l’AECI a néanmoins bénéficié du soutien de partenaires, prestataires de service pour mener quelques activités, visant la promotion du livre et des écrivains. Il a saisi l’occasion pour remercier le District d’Abidjan pour l’octroi de la maison des écrivains sise à la Riviéra. Aussi, a-t-il fait observer son indignation au regard des difficultés financières, de ne pas bénéficier de subventions de l’Etat. «C’est une aberration que l’AECI ne bénéficie pas de soutien de l’Etat, alors que les partis politiques qui nous entraînent dans la misère, la désolation, la déchirure, sont financés», a-t-il martelé. Face à ce constat, l’écrivain Koné Kodjala a exhorté ses pairs à se faire confiance et à cotiser régulièrement pour faire vivre l’AECI, afin d’être autonome. Selon un congressiste, «les autorités doivent prendre véritablement conscience de la valorisation de la littérature qui est l’âme de tout peuple. Tout développement commence par la littérature», a-t-il fait savoir.
E.K
