Le digne peuple de Côte d’Ivoire a, à l’occasion de la pseudo élection législative du 11 décembre dernier, fait une véritable réprobation, un cinglant désaveu à Alassane Dramane Ouattara. La grande majorité des Ivoiriens a saisi la perche pour démontrer au très controversé président de la France, Nicolas Sarkozy, et à son allié Barak Obama que leur chouchou Dramane n’est guère adulé en Côte d’Ivoire. En boycottant ce scrutin, les Ivoiriens ont, une fois de plus, justifié qu’ils ne se reconnaissent point en personne autre que le Président Laurent Gbagbo. Le très faible taux de participation - à peine 20 % - qui a même été reconnu, pour une fois, par ses alliés de la Communauté internationale et une kyrielle d’observateurs électoraux, en est la parfaite illustration. «L’appel au boycott par l’ancien parti au pouvoir, le Fpi, a certainement eu des répercutions sur les élections législatives du 11 décembre dernier», avaient souligné le 13 décembre dernier à l’hôtel Pullman, les observateurs de l’Union africaine avec à leur tête Seini Oumarou, l’ex-premier ministre du Niger. Un véritable camouflet pour Dramane. Youssouf Bakayoko, l’un de ses hommes de main, a outrageusement incorporé la levure dans cette très maigre moisson pour qu’elle gonfle et atteigne, tenez-vous bien… 36,56 %. Si le ridicule tuait ! Youssouf Bakayoko l’a fait pour, un tant soit peu, donner du crédit au pouvoir de Ouattara. Qui, au fil des jours, démontre aux yeux des Ivoiriens et du monde entier son incapacité à mener le bateau-ivoire à bon port comme le Président Gbagbo l’a fait avec maestria pendant quasiment une décennie. Les populations de la Côte d’Ivoire ont prouvé aux yeux du monde entier que celui qu’elles ont toujours porté dans leurs cœurs est bel et bien le Président Laurent Gbagbo. Et non Alassane Dramane Ouattara.
Philomène Aquouama
Philomène Aquouama