ABIDJAN, Le parti de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a appelé vendredi le gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara à "annuler" les législatives du 11 décembre, y voyant une "mascarade", et à "ouvrir immédiatement" des discussions avec lui.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "invite" le gouvernement à "annuler purement et simplement ces législatives", a déclaré son président Miaka Ouretto au cours d'une conférence de presse.
Le FPI avait boycotté le scrutin, remporté à la majorité absolue par le camp Ouattara.
Il dénonçait notamment la détention de Laurent Gbagbo, écroué fin novembre à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye et poursuivi pour crimes contre l'humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Les conditions du vote n'ont pas été "régulières et légales", a affirmé M. Ouretto, accusant les militaires des Forces républicaines (FRCI) d'avoir "obligé, par intimidation", des passants à aller voter.
"Peut-on considérer que le Parlement issu de cette mascarade d'élection sera légitime? (...) non et non", a-t-il lancé, assurant que le taux de participation "ne dépasse guère 10%", au lieu des 36,56 % annoncés par la commission électorale.
Le parti de M. Gbagbo a également appelé le pouvoir à "ouvrir immédiatement une discussion franche" avec lui en vue de nouvelles législatives "ouvertes, justes, démocratiques et surtout crédibles". "Nous espérons que ce sera fait bientôt", a indiqué son responsable.
Le FPI exige enfin que soit mis un terme au "climat et à l'environnement de terreur qui règne dans les villes, villages et hameaux de la Côte d'Ivoire".
Les FRCI, parmi lesquels de nombreux ex-rebelles pro-Ouattara, sont régulièrement mis en cause pour des exactions contre la population. Les 17 et 18 décembre, des affrontements entre FRCI et habitants à Vavoua (centre-ouest) ont coûté la vie à six civils.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "invite" le gouvernement à "annuler purement et simplement ces législatives", a déclaré son président Miaka Ouretto au cours d'une conférence de presse.
Le FPI avait boycotté le scrutin, remporté à la majorité absolue par le camp Ouattara.
Il dénonçait notamment la détention de Laurent Gbagbo, écroué fin novembre à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye et poursuivi pour crimes contre l'humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Les conditions du vote n'ont pas été "régulières et légales", a affirmé M. Ouretto, accusant les militaires des Forces républicaines (FRCI) d'avoir "obligé, par intimidation", des passants à aller voter.
"Peut-on considérer que le Parlement issu de cette mascarade d'élection sera légitime? (...) non et non", a-t-il lancé, assurant que le taux de participation "ne dépasse guère 10%", au lieu des 36,56 % annoncés par la commission électorale.
Le parti de M. Gbagbo a également appelé le pouvoir à "ouvrir immédiatement une discussion franche" avec lui en vue de nouvelles législatives "ouvertes, justes, démocratiques et surtout crédibles". "Nous espérons que ce sera fait bientôt", a indiqué son responsable.
Le FPI exige enfin que soit mis un terme au "climat et à l'environnement de terreur qui règne dans les villes, villages et hameaux de la Côte d'Ivoire".
Les FRCI, parmi lesquels de nombreux ex-rebelles pro-Ouattara, sont régulièrement mis en cause pour des exactions contre la population. Les 17 et 18 décembre, des affrontements entre FRCI et habitants à Vavoua (centre-ouest) ont coûté la vie à six civils.