Dans un communiqué lu jeudi par le secrétaire général du Conseil constitutionnel, Gbassi Kouadjané, des circonscriptions ont été convoquées devant ledit conseil et doivent se présenter, au plus tard samedi 24 décembre (Ndlr aujourd’hui), à 13 heures. Une liste des localités électorales concernées a été dressée à cet effet et la presse en a fait large écho. Une convocation qui intervient au moment où plusieurs candidats aux législatives du 11 décembre se plaignaient des résultats proclamés par la Commission électorale indépendante(Cei). Estimant, qu’il y a eu des cas de fraude constatés. Ainsi, pour nombre d’entre ces localités électorales, les résultats ne seront définitivement connus que si le Conseil constitutionnel les valide. En effet, les candidats à « problèmes » tournés vers l’institution présidée par le Prof. Francis Wodié Romain ne pourront savourer le champagne qu’à la décision finale. Mais, bien avant, ceux-ci doivent attendre. La trentaine de circonscriptions électorales devant répondre à la convocation du Conseil constitutionnel sont, par ricochet, sans députés. En clair, les députés se déclarant élus dans lesdites circonscriptions ne peuvent siéger que s’ils sont reconnus par Wodié et son équipe comme étant les véritables et incontestables vainqueurs des législatives. Autrement, l’on assistera à des invalidations de ces résultats. Une hypothèse qui, au cas où elle se réalise, pourrait jeter un froid dans nombre de Qg de campagne et de familles politiques, mais nul doute qu’un tel schéma consacrerait la primauté du droit sur l’annonce d’un résultat, fut-il en provenance de la Cei. De toute évidence, des cris de joie pourraient faire place à des pleurs, au terme de l’étude de cas par le président Francis Wodié. Et donc des résultats ne sont pas loin d’être invalidés ou consolidés.
Boris N’GOTTA
Boris N’GOTTA