Le Ministre de la Salubrité Urbaine, Anne Désirée Oulotto a donné des sueurs froides hier aux responsables de la Pâtisserie Abidjanaise, à Marcory zone 3. Aux environs de 16 heures, Mme Oulotto y a fait une descente avec son équipe pour exiger la destruction du hangar qui sert de café à l`établissement et qui se trouve sur le domaine public. Une décision qui ne faisait pas du tout l`affaire de la pâtisserie, à la veille des fêtes de fin d`année.
Le ministre de la Salubrité urbaine a exprimé sa colère car les responsables de la célèbre pâtisserie n`ont pas donné d`échos favorables aux quatre mises en demeure adressées par le ministère et dont la dernière a expiré le 05 décembre 2011. « Ce n`est que le 19 décembre que vous nous avez écrit pour dire que vous ne pourrez débuter les travaux qu`à partir du 10 janvier. Je constate que vous refusez d`obéir à une décision gouvernementale. Je suis donc venue pour la mettre à exécution.», a-t-elle signifié à M. Angama, un des responsables de l`établissement.
Ce dernier s`est alors empressé de donner les motifs qui ont poussé les associés a fixer la date du 10 janvier. « Nous avons voulu faire un bon travail en même temps. Nous n`avons pas voulu faire du surplace », a-t-il expliqué. Non sans demander au ministre de leur accorder un délai raisonnable afin que la pâtisserie puisse satisfaire les nombreuses commandes passées. Finalement, après d`âpres négociations, Anne Oulotto a exigé que les travaux de restructuration débutent à partir du 26 décembre pour prendre fin à la mi- Janvier. Un comité bipartite pour l`exécution des décisions a été mis sur pied.
Dao Maïmouna
Le ministre de la Salubrité urbaine a exprimé sa colère car les responsables de la célèbre pâtisserie n`ont pas donné d`échos favorables aux quatre mises en demeure adressées par le ministère et dont la dernière a expiré le 05 décembre 2011. « Ce n`est que le 19 décembre que vous nous avez écrit pour dire que vous ne pourrez débuter les travaux qu`à partir du 10 janvier. Je constate que vous refusez d`obéir à une décision gouvernementale. Je suis donc venue pour la mettre à exécution.», a-t-elle signifié à M. Angama, un des responsables de l`établissement.
Ce dernier s`est alors empressé de donner les motifs qui ont poussé les associés a fixer la date du 10 janvier. « Nous avons voulu faire un bon travail en même temps. Nous n`avons pas voulu faire du surplace », a-t-il expliqué. Non sans demander au ministre de leur accorder un délai raisonnable afin que la pâtisserie puisse satisfaire les nombreuses commandes passées. Finalement, après d`âpres négociations, Anne Oulotto a exigé que les travaux de restructuration débutent à partir du 26 décembre pour prendre fin à la mi- Janvier. Un comité bipartite pour l`exécution des décisions a été mis sur pied.
Dao Maïmouna