A la demande de la Cour Pénale Internationale (CPI), les nouvelles autorités ivoiriennes ont procédé au transfèrement du Président Laurent Gbagbo à la prison de La Haye dans la nuit du 29 au 30 novembre 2011. Dans un communiqué, la CPI indique que le Président Laurent Gbagbo « aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’Humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains ».
Le Statut de Rome prévoyant la création de la Cour Pénale Internationale a été signé le 17 juillet 1998 à l’issue de la Conférence diplomatique de plénipotentiaires des Nations unies. La CPI est chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.
Dans un monde parfois violent où l’on observe des crimes atroces contre l’Humanité, il importe qu’une telle juridiction permanente rassure l’Humanité par sa volonté et son abnégation à dire le droit et à protéger les peuples contre les prédateurs de toutes sortes.
C’est pourquoi, la plateforme des associations ivoiriennes et africaines de France et d’Europe se réjouit de la saisine de la CPI dans le dossier ivoirien. Nous restons persuadés qu’elle saura dire le droit, rien que le droit, et ce en dehors de toute pression politique ou diplomatique.
La plateforme des associations ivoiriennes et africaines se réjouit également du fait que la CPI compte bien étendre la période des enquêtes, non pas seulement à la période postélectorale comme demandée par les nouvelles autorités ivoiriennes, mais à toute la période relative à la crise ivoirienne. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que la crise ivoirienne a démarré en 2002 ?
En effet, la crise ivoirienne a débuté dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Depuis cette date, des crimes contre la paix et des crimes atroces contre l’Humanité ont été commis par des rebelles à la solde de MM. Alassane Ouattara, Guillaume Soro et les chefs de guerre qu’ils ont commis à cette tâche – cf. rapport d’Amnesty international publié le 27 février 2003 et intitulé « Côte d’Ivoire, une suite de crimes impunis ». Ce rapport évoque qu’une soixantaine de gendarmes ivoiriens et une cinquantaine de leurs enfants ont été massacrés et abattus le 6 octobre 2002 à la prison militaire de Bouaké par des rebelles du MPCI dont Soro Guillaume est le secrétaire général.
Plusieurs autres rapports d’organisations de défense des droits de l’Homme ont aussi fait état des nombreuses exactions commises par les soldats de MM. Alassane Dramane Ouattara et Soro Guillaume entre le déclenchement de la rébellion en septembre 2002, et l’élection présidentielle d’octobre 2010. Guitrozon, Duékoué, Vavoua, etc… autant de villes qui ont été le théâtre de violences extrêmes perpétrées par les forces rebelles de MM. Alassane Dramane Ouattara et Soro Guillaume sur les populations civiles.
Aussi, le peuple ivoirien et l’Humanité tout entière restent-ils persuadés que la CPI, à travers ce dossier ivoirien confirmera toute la confiance placée en elle en disant le droit, rien que le droit. Nous ne voulons pas d’une justice internationale à deux vitesses téléguidée par les seuls intérêts des grandes puissances.
Par ailleurs, la CPI doit prendre conscience de la lourde tâche qui lui incombe, à savoir faire montre d’impartialité en poursuivant tous les auteurs et co-auteurs et ceci sans exception des exactions dont fut victime le peuple ivoirien.
En ce jour du 24 décembre 2011, veille de Noël, le peuple ivoirien et africain veut réitérer solennellement sa foi en une justice équitable, transparente, au-dessus de toutes les contingences politiques et de toutes les forces partisanes.
Fait à La Haye le 24 décembre 2011.
La plateforme des associations et organisations ivoiriennes et africaines de France et d’Europe.
NB : Le surtitre et le titre sont de la rédaction
Le Statut de Rome prévoyant la création de la Cour Pénale Internationale a été signé le 17 juillet 1998 à l’issue de la Conférence diplomatique de plénipotentiaires des Nations unies. La CPI est chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.
Dans un monde parfois violent où l’on observe des crimes atroces contre l’Humanité, il importe qu’une telle juridiction permanente rassure l’Humanité par sa volonté et son abnégation à dire le droit et à protéger les peuples contre les prédateurs de toutes sortes.
C’est pourquoi, la plateforme des associations ivoiriennes et africaines de France et d’Europe se réjouit de la saisine de la CPI dans le dossier ivoirien. Nous restons persuadés qu’elle saura dire le droit, rien que le droit, et ce en dehors de toute pression politique ou diplomatique.
La plateforme des associations ivoiriennes et africaines se réjouit également du fait que la CPI compte bien étendre la période des enquêtes, non pas seulement à la période postélectorale comme demandée par les nouvelles autorités ivoiriennes, mais à toute la période relative à la crise ivoirienne. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que la crise ivoirienne a démarré en 2002 ?
En effet, la crise ivoirienne a débuté dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Depuis cette date, des crimes contre la paix et des crimes atroces contre l’Humanité ont été commis par des rebelles à la solde de MM. Alassane Ouattara, Guillaume Soro et les chefs de guerre qu’ils ont commis à cette tâche – cf. rapport d’Amnesty international publié le 27 février 2003 et intitulé « Côte d’Ivoire, une suite de crimes impunis ». Ce rapport évoque qu’une soixantaine de gendarmes ivoiriens et une cinquantaine de leurs enfants ont été massacrés et abattus le 6 octobre 2002 à la prison militaire de Bouaké par des rebelles du MPCI dont Soro Guillaume est le secrétaire général.
Plusieurs autres rapports d’organisations de défense des droits de l’Homme ont aussi fait état des nombreuses exactions commises par les soldats de MM. Alassane Dramane Ouattara et Soro Guillaume entre le déclenchement de la rébellion en septembre 2002, et l’élection présidentielle d’octobre 2010. Guitrozon, Duékoué, Vavoua, etc… autant de villes qui ont été le théâtre de violences extrêmes perpétrées par les forces rebelles de MM. Alassane Dramane Ouattara et Soro Guillaume sur les populations civiles.
Aussi, le peuple ivoirien et l’Humanité tout entière restent-ils persuadés que la CPI, à travers ce dossier ivoirien confirmera toute la confiance placée en elle en disant le droit, rien que le droit. Nous ne voulons pas d’une justice internationale à deux vitesses téléguidée par les seuls intérêts des grandes puissances.
Par ailleurs, la CPI doit prendre conscience de la lourde tâche qui lui incombe, à savoir faire montre d’impartialité en poursuivant tous les auteurs et co-auteurs et ceci sans exception des exactions dont fut victime le peuple ivoirien.
En ce jour du 24 décembre 2011, veille de Noël, le peuple ivoirien et africain veut réitérer solennellement sa foi en une justice équitable, transparente, au-dessus de toutes les contingences politiques et de toutes les forces partisanes.
Fait à La Haye le 24 décembre 2011.
La plateforme des associations et organisations ivoiriennes et africaines de France et d’Europe.
NB : Le surtitre et le titre sont de la rédaction