Le Collectif national des victimes de la crise post-électorale (Covibag) a animé une conférence de presse le mardi 27 décembre à son siège à Koumassi, pour faire le bilan de ses activités. Pour le président du collectif M. Sanogo Mamadou, le bilan des actions menées sur le terrain est positif. Dans l’ensemble, son organisation a invité le président d’Amnesty international France pour une visite de travail de deux semaines en Côte d’Ivoire. Ensuite, le Covibag a eu des séances de travail avec Human Rights Watch, la Division des droits de l’homme de l’ONUCI, un sit-in en hommage à Young-J. Choi, l’ONUCI et la Licorne, avant d’adresser un courrier à la CPI qui a répondu favorablement. Après un an d’activité, le Covibag interpelle le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, les députés RDR et le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny. Les membres de cette organisation estiment avoir été oubliés dans le dédommagement. «Nous avons organisé une cérémonie ’dhommage aux victimes le vendredi 16 décembre dernier. Au cours de cette fête, nous avons fait des dons et lancé deux messages au gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro et aux députés RHDP de négocier auprès du président de la République, afin que les victimes soient dédommagées et au président de la CDVR de nous recevoir», a expliqué le président Sanogo. Le conférencier a lancé un appel aux victimes qui tardent à se faire identifier. «Nous avons discuté avec la cellule spéciale d’enquête de l’Onu et la date d’audience des victimes du Covibag est prévue pour début janvier 2012 », a-t-il annoncé.
H.O
H.O