87 soldats de la base navale de Locodjoro d’Attécoubé ont vu leurs salaires suspendus pour des raisons disciplinaires.
Depuis le 23 décembre dernier, 87 militaires marins commandos de la base navale de Locodjro ont vu leurs salaires suspendus et seront bientôt radiés de l’effectif de l’armée. Et pour cause? Le colonel-major Konaté Djakaridja commandant des forces maritimes reproche à ces 87 éléments leur absentéisme chronique du camp. Les soldats ont disparu des rangs de l’armée depuis la fin des combats. Selon une source militaire, le commandant de la base navale de Locodjro, le capitaine de frégate N’guessan Kouamé Célestin a tout mis en oeuvre pour faire revenir ces militaires déserteurs. Son appel est tombé dans des oreilles de sourds. Il faut rappeler que la base navale a servi d’abri à des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo pendant la crise postélectorale. Tous les commandants des groupements tactiques avec leurs hommes ont été mis à contribution pour prendre le camp des bérets verts. Il a été décidé d`encercler les mercenaires et miliciens en ouvrant plusieurs fronts de combat. Ce qui fut fait. Une colonne de véhicules de combat de type 4X4 surmontés de mitrailleuses lourdes a lancé l’assaut contre la base navale de Locodjro. C’était le 2 mai 2011. De violents combats s`ouvrent et s`intensifient entre les différentes forces jusqu`au mardi dans la soirée. Contenus par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les miliciens n’ont d’autre choix que de capituler. Quant aux mercenaires, pris en étau, ne sachant où aller, étant donné que toutes les voies menant au Plateau puis au Port autonome d’Abidjan étaient bouclées, ils ont été contraints à prendre la fuite en direction de Dabou par la voie lagunaire. Satisfait, le Premier ministre s`est lui-même rendu à la base navale de Locodjro le mercredi 4 mai dernier pour se rendre compte du résultat de ses consignes. A savoir la libération de la commune de Yopougon, qui aura été, pendant 3 semaines, un cauchemar pour l’armée ivoirienne.
Bahi K.
Depuis le 23 décembre dernier, 87 militaires marins commandos de la base navale de Locodjro ont vu leurs salaires suspendus et seront bientôt radiés de l’effectif de l’armée. Et pour cause? Le colonel-major Konaté Djakaridja commandant des forces maritimes reproche à ces 87 éléments leur absentéisme chronique du camp. Les soldats ont disparu des rangs de l’armée depuis la fin des combats. Selon une source militaire, le commandant de la base navale de Locodjro, le capitaine de frégate N’guessan Kouamé Célestin a tout mis en oeuvre pour faire revenir ces militaires déserteurs. Son appel est tombé dans des oreilles de sourds. Il faut rappeler que la base navale a servi d’abri à des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo pendant la crise postélectorale. Tous les commandants des groupements tactiques avec leurs hommes ont été mis à contribution pour prendre le camp des bérets verts. Il a été décidé d`encercler les mercenaires et miliciens en ouvrant plusieurs fronts de combat. Ce qui fut fait. Une colonne de véhicules de combat de type 4X4 surmontés de mitrailleuses lourdes a lancé l’assaut contre la base navale de Locodjro. C’était le 2 mai 2011. De violents combats s`ouvrent et s`intensifient entre les différentes forces jusqu`au mardi dans la soirée. Contenus par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les miliciens n’ont d’autre choix que de capituler. Quant aux mercenaires, pris en étau, ne sachant où aller, étant donné que toutes les voies menant au Plateau puis au Port autonome d’Abidjan étaient bouclées, ils ont été contraints à prendre la fuite en direction de Dabou par la voie lagunaire. Satisfait, le Premier ministre s`est lui-même rendu à la base navale de Locodjro le mercredi 4 mai dernier pour se rendre compte du résultat de ses consignes. A savoir la libération de la commune de Yopougon, qui aura été, pendant 3 semaines, un cauchemar pour l’armée ivoirienne.
Bahi K.