Débuté au lendemain du 28 novembre, la crise post-électorale a connu officiellement son épilogue le 11 avril 2011. Ce jour-là, après plusieurs mois de combat, le capitaine des refondateurs, Laurent Gbagbo, est capturé dans son bunker de Cocody. Le pays peut alors respirer. Cette victoire acquise au prix de mille efforts est certes celle des Ivoiriens, mais aussi celle de la communauté internationale qui aura pesé de tout son poids pour que la volonté du peuple exprimée soit respectée. Au niveau de cette communauté, il faut citer la CEDEAO et Goodluck Jonathan, alors président en exercice de la CEDEAO et ses pairs, dont le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso qui se sont ligués comme un seul homme pour dire non à Laurent Gbagbo. L’UA et l’ONU se sont ensuite saisi du dossier africain. Le second, à travers un panel, a essayé de ramener le camp des vaincus à la raison. Le niet par lequel Laurent Gbagbo et ses partisans vont accueillir les propositions du panel va amener l’ONU, saisie par la France, d’entrer en jeu en votant la résolution 1975 qui va décider des sanctions ciblées contre les proches de Laurent Gbagbo, avant de voter une autre résolution invitant les forces impartiales à intervenir pour détruire les armes de guerre du camp Gbagbo. Avec ces organisations internationales, il faut noter le rôle déterminant joué par certains représentants diplomatiques. Trois noms reviennent automatiquement. Il s’agit de Y J Choi, le représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des nations unies, de Jean-Marc Simon, ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire et de Philipp Carter III, ambassadeur des Etats-unis d’Amérique en Côte d’Ivoire. Pour l’année qui s’achève, ces organisations et ces personnalités auront marqué les Ivoiriens puisque leurs actions ont permis le triomphe du verdict des urnes.
TL
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