Le dernier conseil des ministres ordinaire de l’année 2011 a eu lieu, hier, au palais présidentiel. Comme d’habitude, Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, a animé un point-presse à la fin de la réunion.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, n’y est pas allé du dos de la cuiller, hier, au point-presse animé après le conseil des ministres, au palais de la présidence d’Abidjan. C’est qu’il n’a pas voulu caresser dans les sens du poil, le Front populaire ivoirien qui réclamait, la semaine dernière, l’annulation et la reprise des législatives. « On ne peut pas empêcher ceux qui veulent rêver de le faire. Le gouvernement a fait tout ce qu’il pouvait. Il a même supplié le Fpi. Il y a eu des réunions interminables pendant plusieurs semaines. On ne peut pas faire tout ça, terminer les élections et entendre certains dire qu’il faut les reprendre. Ça n’a pas de sens. Soyons raisonnables ! Il ne faut pas demander au-delà de ce qui est possible», a-t-il déclaré. Pour le ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication, la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds répond nécessairement à certaines exigences, notamment la mise en place du parlement, l’organisation des élections municipales et des régionales. « C’est tout cela qui montre qu’il y a une démocratie active. Chaque fois que nous arriverons à un de ces piliers, que certains ne voudront pas accompagner le gouvernement, c’est ceux-là qui se mettront en marge », a-t-il soutenu. Naturellement, les échanges avec la presse ont également porté sur l’actualité dominée par les derniers affrontements à Sikensi. A ce sujet, Bruno Koné a exhorté les Ivoiriens, en général et les intellectuels, en particulier, à ne pas mettre de l’huile sur le feu, en ethnicisant ces affrontements. « Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire sont l’armée régulière. Il ne s’agit pas de transformer les conflits entre les éléments des Frci et les populations en conflits inter-ethniques. Dans la crise qu’il y a eu certains ont touché à tout ce qui était ethnique, tout ce qui était religieux. Il n’y a rien de pire que cela pour diviser un peuple. Et, après les deux, trois évènements qui se sont passés, nous avons pu lire dans la presse certains propos qui, malheureusement, vont dans ce sens. Evitons d’aller sur ce terrain. Evitons de tirer sur ce qui pourrait mettre en danger la vie de notre nation. Il faut tirer leçon de tout ce qui s’est passé pour éviter de commettre les mêmes erreurs. Il y a une République de Côte d’ivoire qui est une, indivisible, il y a des Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, qui travaillent tous ensemble pour faire progresser ce pays et faire en sorte que les populations les plus vulnérables puissent bénéficier de la croissance de ce pays. C’est cela qui doit motiver tous les Ivoiriens », a-t-il plaider. Et, d’ajouter que les responsables des affrontements seront punis à la mesure des faits commis.
MAE
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, n’y est pas allé du dos de la cuiller, hier, au point-presse animé après le conseil des ministres, au palais de la présidence d’Abidjan. C’est qu’il n’a pas voulu caresser dans les sens du poil, le Front populaire ivoirien qui réclamait, la semaine dernière, l’annulation et la reprise des législatives. « On ne peut pas empêcher ceux qui veulent rêver de le faire. Le gouvernement a fait tout ce qu’il pouvait. Il a même supplié le Fpi. Il y a eu des réunions interminables pendant plusieurs semaines. On ne peut pas faire tout ça, terminer les élections et entendre certains dire qu’il faut les reprendre. Ça n’a pas de sens. Soyons raisonnables ! Il ne faut pas demander au-delà de ce qui est possible», a-t-il déclaré. Pour le ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication, la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds répond nécessairement à certaines exigences, notamment la mise en place du parlement, l’organisation des élections municipales et des régionales. « C’est tout cela qui montre qu’il y a une démocratie active. Chaque fois que nous arriverons à un de ces piliers, que certains ne voudront pas accompagner le gouvernement, c’est ceux-là qui se mettront en marge », a-t-il soutenu. Naturellement, les échanges avec la presse ont également porté sur l’actualité dominée par les derniers affrontements à Sikensi. A ce sujet, Bruno Koné a exhorté les Ivoiriens, en général et les intellectuels, en particulier, à ne pas mettre de l’huile sur le feu, en ethnicisant ces affrontements. « Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire sont l’armée régulière. Il ne s’agit pas de transformer les conflits entre les éléments des Frci et les populations en conflits inter-ethniques. Dans la crise qu’il y a eu certains ont touché à tout ce qui était ethnique, tout ce qui était religieux. Il n’y a rien de pire que cela pour diviser un peuple. Et, après les deux, trois évènements qui se sont passés, nous avons pu lire dans la presse certains propos qui, malheureusement, vont dans ce sens. Evitons d’aller sur ce terrain. Evitons de tirer sur ce qui pourrait mettre en danger la vie de notre nation. Il faut tirer leçon de tout ce qui s’est passé pour éviter de commettre les mêmes erreurs. Il y a une République de Côte d’ivoire qui est une, indivisible, il y a des Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, qui travaillent tous ensemble pour faire progresser ce pays et faire en sorte que les populations les plus vulnérables puissent bénéficier de la croissance de ce pays. C’est cela qui doit motiver tous les Ivoiriens », a-t-il plaider. Et, d’ajouter que les responsables des affrontements seront punis à la mesure des faits commis.
MAE
