Abidjan – La Plate-forme des femmes pour gagner (PFG), en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert a réuni de mardi à jeudi à Grand-Bassam, 25 candidates aux législatives dont deux élues, pour analyser les raisons de leur « échec » à ces élections et trouver des solutions pour améliorer leur score aux futures scrutins.
Au dire de la présidente de PFG, Me Christiane Bitty-Kouyaté, cet échec est celui de toutes les femmes, de la population ivoirienne et même de la démocratie. Aussi, a-t-elle déploré le fait qu’avec seulement 28 élues (sur 254 sièges) à l’Assemblée nationale, soit environ 11%, les préoccupations des femmes ne pourront pas se traduire en loi.
La contre performance des femmes s’explique par plusieurs facteurs, a pour sa part énuméré le député d’Alépé, Mme Akoun Camille.
Donnant lecture du rapport final des travaux, la nouvelle élue a cité, entre autres raisons, le manque d’assurance des femmes en elles-mêmes, l’insuffisance de formation, les préjugés culturels, des défaillances au niveau des partis politiques, l’insécurité, le manque de moyens financiers, des dysfonctionnement orchestrés dans l’organisation du scrutin par la Commission électorale indépendante (CEI), la corruption du corps préfectoral et leur trafic d’influence, la discrimination négative au niveau de la communication en faveur des femmes, le non respect du quota de 30% de femmes promis par le Président de la République.
Aussi, les participantes à l’atelier de Grand-Bassam qui ont décidé de se regrouper au sein d’un comité pour réussir les prochaines joutes électorales, recommandent-elles de se fixer un cadre de suivi des activités identifiées pour atteindre l’objectif de 30% dans les instances de décision ; de mettre en place des mécanismes efficaces de suivi – évaluation des résolutions ; et de saisir les perspectives et opportunités pour mener des actions visant à atteindre cet objectif.
De son côté, le chargé de programmes à la Fondation Friedrich Ebert, Bakayoko Brahima a regretté la non atteinte de l’objectif visant à porter au moins 30% de femmes à l’hémicycle. « C’est certes une défaite, mais une défaite qui ne met pas fin au parcours. (…) Je crois que les femmes ont un rôle à jouer à tous les niveaux », a-t-il dit, les invitant à « retrousser leurs manches et aller de l’avant pour les élections à venir ».
(AIP)
cmas
Au dire de la présidente de PFG, Me Christiane Bitty-Kouyaté, cet échec est celui de toutes les femmes, de la population ivoirienne et même de la démocratie. Aussi, a-t-elle déploré le fait qu’avec seulement 28 élues (sur 254 sièges) à l’Assemblée nationale, soit environ 11%, les préoccupations des femmes ne pourront pas se traduire en loi.
La contre performance des femmes s’explique par plusieurs facteurs, a pour sa part énuméré le député d’Alépé, Mme Akoun Camille.
Donnant lecture du rapport final des travaux, la nouvelle élue a cité, entre autres raisons, le manque d’assurance des femmes en elles-mêmes, l’insuffisance de formation, les préjugés culturels, des défaillances au niveau des partis politiques, l’insécurité, le manque de moyens financiers, des dysfonctionnement orchestrés dans l’organisation du scrutin par la Commission électorale indépendante (CEI), la corruption du corps préfectoral et leur trafic d’influence, la discrimination négative au niveau de la communication en faveur des femmes, le non respect du quota de 30% de femmes promis par le Président de la République.
Aussi, les participantes à l’atelier de Grand-Bassam qui ont décidé de se regrouper au sein d’un comité pour réussir les prochaines joutes électorales, recommandent-elles de se fixer un cadre de suivi des activités identifiées pour atteindre l’objectif de 30% dans les instances de décision ; de mettre en place des mécanismes efficaces de suivi – évaluation des résolutions ; et de saisir les perspectives et opportunités pour mener des actions visant à atteindre cet objectif.
De son côté, le chargé de programmes à la Fondation Friedrich Ebert, Bakayoko Brahima a regretté la non atteinte de l’objectif visant à porter au moins 30% de femmes à l’hémicycle. « C’est certes une défaite, mais une défaite qui ne met pas fin au parcours. (…) Je crois que les femmes ont un rôle à jouer à tous les niveaux », a-t-il dit, les invitant à « retrousser leurs manches et aller de l’avant pour les élections à venir ».
(AIP)
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