Le médecin personnel du président Laurent Gbagbo et le journaliste Franck-Anderson Kouassi ne sont pas sortis de prison vendredi comme il était annoncé. Des sources judiciaires, on annonce que Martin Fofié Kouakou, l’homme fort de Korhogo, refuse de signifier au Dr Blé, l’ordonnance de mise en liberté provisoire signée par la justice. Or, c’est une fois cette ordonnance dans les mains que ses geôliers peuvent le libérer. Jusqu’à hier, selon les mêmes sources, son avocat parti samedi à Korhogo le chercher était encore confronté à ce problème.
Quant au confrère Franck-Anderson Kouassi, ancien président du Conseil national de la communication audio-visuel le (CNCA), sa sortie de la prison de Boundiali n’a pas été possible à cause du 6è cabinet qui a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire. Ce que n’a pourtant pas voulu faire le 3è cabinet qui a répondu favorablement à la demande de ses avocats.
Dans cette République où tout semble penché, on a bien du mal à marcher tout droit. Pourquoi une décision de justice peut-elle se retrouver dans les mains d’un militaire, fut-il Fofié Kouakou, accusé par les organisations de défense des droits humains pour ses exactions contre les populations civiles? Il y a pourtant à Korhogo, un palais de justice donc un procureur de la République dont le rôle est de saisir le régisseur de la prison, lequel s’occupe des autres aspects du dossier. Mais il y a aussi dans la ville, un commissariat et une gendarmerie. Pourquoi veut-on marcher toujours penché ?
Abdoulaye Villard Sanogo
Quant au confrère Franck-Anderson Kouassi, ancien président du Conseil national de la communication audio-visuel le (CNCA), sa sortie de la prison de Boundiali n’a pas été possible à cause du 6è cabinet qui a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire. Ce que n’a pourtant pas voulu faire le 3è cabinet qui a répondu favorablement à la demande de ses avocats.
Dans cette République où tout semble penché, on a bien du mal à marcher tout droit. Pourquoi une décision de justice peut-elle se retrouver dans les mains d’un militaire, fut-il Fofié Kouakou, accusé par les organisations de défense des droits humains pour ses exactions contre les populations civiles? Il y a pourtant à Korhogo, un palais de justice donc un procureur de la République dont le rôle est de saisir le régisseur de la prison, lequel s’occupe des autres aspects du dossier. Mais il y a aussi dans la ville, un commissariat et une gendarmerie. Pourquoi veut-on marcher toujours penché ?
Abdoulaye Villard Sanogo