Les Ivoiriens ont fêté la Saint-Sylvestre, la première sous l’ère Ouattara, comme ils l’ont pu. Ce qui devait être une joie pour tous ceux qui ont vécu des moments terribles durant cette année 2011, a été plutôt douloureux pour eux. La ferveur habituelle ayant foutu le camp à cause des difficultés de trésorerie que chacun d’eux connaissait. Il a suffi de se rendre sur les marchés pour le constater. Tout est devenu cher et l’argent manque cruellement.
Les poulets qui se vendaient autrefois à 2000, 2500 frs à la veille des fêtes, se vendent aujourd’hui à 4.500 frs. Ceux de 3500f se vendent à 7.000 frs. Le kilogramme de viande de bœuf a atteint la barre de 2000 frs. Les vêtements et autres accessoires de fête ne sont pas en reste.
De nombreux commerçants et commerçantes se tournent les pouces sur le marché. «Cette année rien ne marche. Les gens n’ont pas d’argent. C’est dur. Nous avons des difficultés pour écouler nos stocks», explique dame Awa Sylla, vendeuse de chaussures pour dames à Yamoussoukro. C’est le même refrain chez Drissa, un commerçant de pagnes.
Du côté des ménages, ce sont des complaintes à n’en point finir qui se font entendre. «Je ne sais même pas comment faire pour habiller mes enfants. On ne peut rien payer sur le marché», se plaint M. Koffi Kouassi rencontré au marché de Treichville.
Dans les magasins aux jouets et vêtements, malgré la baisse de 30% affichée partout à l’entrée, les acheteurs ne se bousculent pas comme par le passé. Les produits sont prohibitifs et donc hors de portée des petites bourses. L’ambiance est des plus moroses.
Ceux qui ont fait le forcing pour se retrouver là où ils sont et qui disaient être venus pour apporter le bonheur aux Ivoiriens font tout le contraire. Et les quelques Ivoiriens qui ont cru en leur projet n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Puisque c’est dans la galère que ceux-ci et tous les autres ont regardé le nouvel an arriver.
Ouattara Abdul-Mohamed
Les poulets qui se vendaient autrefois à 2000, 2500 frs à la veille des fêtes, se vendent aujourd’hui à 4.500 frs. Ceux de 3500f se vendent à 7.000 frs. Le kilogramme de viande de bœuf a atteint la barre de 2000 frs. Les vêtements et autres accessoires de fête ne sont pas en reste.
De nombreux commerçants et commerçantes se tournent les pouces sur le marché. «Cette année rien ne marche. Les gens n’ont pas d’argent. C’est dur. Nous avons des difficultés pour écouler nos stocks», explique dame Awa Sylla, vendeuse de chaussures pour dames à Yamoussoukro. C’est le même refrain chez Drissa, un commerçant de pagnes.
Du côté des ménages, ce sont des complaintes à n’en point finir qui se font entendre. «Je ne sais même pas comment faire pour habiller mes enfants. On ne peut rien payer sur le marché», se plaint M. Koffi Kouassi rencontré au marché de Treichville.
Dans les magasins aux jouets et vêtements, malgré la baisse de 30% affichée partout à l’entrée, les acheteurs ne se bousculent pas comme par le passé. Les produits sont prohibitifs et donc hors de portée des petites bourses. L’ambiance est des plus moroses.
Ceux qui ont fait le forcing pour se retrouver là où ils sont et qui disaient être venus pour apporter le bonheur aux Ivoiriens font tout le contraire. Et les quelques Ivoiriens qui ont cru en leur projet n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Puisque c’est dans la galère que ceux-ci et tous les autres ont regardé le nouvel an arriver.
Ouattara Abdul-Mohamed