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Société Publié le lundi 2 janvier 2012 | Le Temps

Transport terrestre : Gaoussou Touré demande «pardon» aux syndicats

S’il y a un fait qui a marqué les acteurs de l’univers des transports terrestres, durant l’année 2011, c’est l’attitude du ministre Gaoussou Touré de banaliser les acteurs de la kyrielle de syndicats qui pilule le milieu. En les renvoyant vers le ministère de l’Etat, ministère de la Sécurité. Préférant selon ses propres termes «avoir pour interlocuteurs les chefs d’entreprises de transports». Comme il n’a cessé de le marteler depuis au moins huit mois.

Malheureusement entre la théorie et la réalité, le ministre qui a fait trop de discours et très peu de concret, se rend compte qu’on ne peut parler du secteur des transports terrestres en Côte d’Ivoire et oublier les conducteurs et autres auxiliaires du secteur. Même s’il urge de mettre de l’ordre dans la «fourmilière», après avoir banalisé les syndicalistes, M. Touré Gaoussou, est allé le jeudi, au siège du Syndicat National des Transporteurs, Voyageurs et marchandises de Côte d’Ivoire (Sntvmci) de feu Kassoum Coulibaly à Treichville. Ce pour se fondre en excuses publiques, disant en substance : «Je suis enfant de syndicalistes.

Quand ton propre couteau de blesse, on le nettoie et on replace dans son fourreau. Je suis venu vous annoncer que le Fonds pour le renouvellement du parc automobile est disponible...» Mais au fait monsieur le ministre quel est ce «propre couteau» qui vous a blessé ? Est-ce le retour à la sagesse ou une habile manière de désamorcer les crises qui se profilent à l’horizon dans le secteur par rapport à cette revendication relative à la baisse du prix du litre du carburant à la pompe tant réclamée par les transporteurs ? Selon certains syndicalistes qui ont assisté à cette rencontre, «si la tutelle technique vient tenir de tel propos devant nous, c’est qu’il s’est rendu compte qu’il a fait beaucoup de promesses et peu d’actes concrets. Il n’a fait que nommer ses frères et bras séculiers à la tête de certaines structures sous tutelle notamment à la tête de l’Agence de gestion des transports urbains (Agetu) et l’Office ivoirien des chargeurs (Oic). Depuis huit mois, nous continuons d’avoir d’énormes difficultés au niveau du renouvellement des permis de conduire et dans l’obtention des autres documents administratifs de transports. Alors que durant la crise nous avons beaucoup perdu en respectant les mots d’ordre lancés par l’actuel chef de l’Etat. Rien ne peut se faire dans le secteur sans nous. Nous invitons donc le ministre à la table de négociation avec les Syndicats». Ce, pour trouver un début de solution par exemple au casse-tête des embouteillages monstres dans le district d’Abidjan. «Par exemple, on pourrait faire appliquer cet arrêté ministériel qui date de la gouvernance Bédié qui règlemente la circulation des poids lourds à Abidjan. C'est-à-dire le matin entre 6 heures et 9 heures, pas de circulation de poids lourds. Le temps de permettre aux usagers véhiculés de se rendre facilement au travail. Idem le soir entre17 heures et 20 heures, pour leur permettre de retourner facilement à la maison. Voici des idées qu’on pourrait lui proposer mais notre ministre nous ferme ses portes. Pourquoi ce mépris ?» Conclu un syndicaliste qui était dans la salle

Bamba Mafoumgbé
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