Des cellulaires à peine visibles ; presque clandestin et anonyme, Café mobile affronte les dures réalités du terrain et des consommateurs. Pour le démarrage, un contrat de cent millions de FCFA a été signé avec la RTI qui a exigé un paiement cash pour éviter des surprises. Pour le moment, la totalité n’a pas encore été versée, malgré une réduction de 15% consentie par la RTI. Peu habitué à communiquer dans toutes les affaires juteuses fort rentables, et très monopolitiques, Kouao Niamoutié affronte un monde qui est différent du sien. Dans le guichet unique, il est seul. Dans le permis, il est seul. Dans l’énergie et l’aviation, il n’a pas pu prospérer. Qu’en sera-t-il du domaine très conçu de la téléphonie, où Warid a déposé les clés, où Green bat de l’aile ? Le souci des autorités de voir clair dans le secteur, la poussée à lancer Café mobile. Mais est-il prêt à tous les niveaux. Le rendez-vous manqué avec un organisateur de spectacle en dit long. Niamoutié Kouao avait voulu être sponsor d’un concert à hauteur de 15 millions de FCFA. Pour un débutant, c’est acceptable surtout que les ténors avaient été alertés tardivement et avaient dit non au promoteur. Toutefois, le promoteur du concert attendra en vain les 15 millions de FCFA. Kouao a préféré mettre le paquet sur Daoukro, Abengourou et n’était pas prêt pour affronter 5000 spectateurs, avec presqu’autant de puces et cellulaires. Café mobile, n’est pas encore mobile.
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