Abidjan brille de mille feux en ce début d’année. Les lumières illuminent la lagune Ebrié. Deux feux géants pour brûler l’année 2011. Ils ont jailli pour effacer une année sombre qui restera inoubliable. Comme dans la mythologie grecque, Apollon, le dieu de la lumière, avait illuminé le ciel. Du jamais vu en Côte d’Ivoire. Et les images ont fait le tour du monde.
Abidjan fut l’instant d’une St Sylvestre comme Paris, Londres, Rome… Lumières d’espérances. Le gouvernement a sorti le grand jeu. C’est dire qu’il rêve gros pour ce pays. Samedi soir, dans le journal télévisé de 20h sur RTI 1, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est adressé à la nation. La première grande adresse à la nation du nouvel homme fort d’Abidjan. Un moment historique. Un moment pour l’album. Que retenir de cette sortie ? Premièrement, la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. Le chef de l’Etat l’a répété. Et les signaux sont lumineux. Deuxièmement, sur le plan diplomatique, elle est en train de reprendre sa place. La locomotive qui doit tirer les wagons de la sous-région. Elle est taillée pour gagner ce pari. Troisièmement, les acquis des huit premiers mois de la gestion Ouattara sont lisibles et visibles. Mais les chantiers auxquels il doit s’attaquer sont énormes. La sécurité des Ivoiriens. Ce fut le talon d’Achille de ses premiers mois de gouvernance. A ce niveau, les mesures récentes prises à l’encontre de certains faux éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire sont salutaires. Elles doivent être appuyées afin de réduire au maximum possible les risques de dérapages et anéantir les velléités de certains bandits de grand chemin qui s’y sont introduits pendant le casse des prisons. Si cette situation est bien maîtrisée, Alassane Ouattara aura fait un grand pas dans sa mission de redonner à ce pays, ses lettres de noblesses. « Une nouvelle ère de prospérité va s’ouvrir », a-t-il déclaré. Sur le plan social, l’opération gratuité des soins, au-delà de la volonté politique, connaît quelques difficultés d’application sur le terrain. A qui la faute ? Qui sabote l’affaire ? L’Etat joue-t-il réellement sa partition ? Autant de questions qui ont besoin de réponses. A l’aube de cette année 2012, porteuse d’espérances, il est vraiment grand temps de remédier à cette situation. Samedi soir, le président de la République a aussi rappelé que son gouvernement et lui, mettent un point d’honneur sur l’emploi des jeunes. A ce sujet, l’attente est énorme. Et il faudra que le candidat Alassane Ouattara tienne ses promesses de campagne. Il leur a beaucoup promis. Ce matin, ils chercheront à relire le discours du maître pour sans doute espérer à nouveau. En tout cas, en cette année nouvelle, il serait mieux pour tous de se projeter vers l’avenir. En oubliant le passé. Ce passé douloureux. Effaçons de notre mémoire, cette page noire de l’histoire de ce pays. Pour un vivre ensemble porteur d’espérances. « Notre priorité est de bâtir une Côte d’Ivoire rassemblée », a-t-il encore répété. Ce matin, nous sommes en 2012. Et vous tenez-là entre vos mains, le premier Nord-Sud Quotidien de l’année. Vous avez sans doute constaté que le format a changé. Il s’agit des prémices de la très belle aventure à laquelle nous allons vous convier au cours de cette année. Elle est porteuse d’espoirs aussi. Plus que jamais.
Choilio Diomandé
Abidjan fut l’instant d’une St Sylvestre comme Paris, Londres, Rome… Lumières d’espérances. Le gouvernement a sorti le grand jeu. C’est dire qu’il rêve gros pour ce pays. Samedi soir, dans le journal télévisé de 20h sur RTI 1, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est adressé à la nation. La première grande adresse à la nation du nouvel homme fort d’Abidjan. Un moment historique. Un moment pour l’album. Que retenir de cette sortie ? Premièrement, la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. Le chef de l’Etat l’a répété. Et les signaux sont lumineux. Deuxièmement, sur le plan diplomatique, elle est en train de reprendre sa place. La locomotive qui doit tirer les wagons de la sous-région. Elle est taillée pour gagner ce pari. Troisièmement, les acquis des huit premiers mois de la gestion Ouattara sont lisibles et visibles. Mais les chantiers auxquels il doit s’attaquer sont énormes. La sécurité des Ivoiriens. Ce fut le talon d’Achille de ses premiers mois de gouvernance. A ce niveau, les mesures récentes prises à l’encontre de certains faux éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire sont salutaires. Elles doivent être appuyées afin de réduire au maximum possible les risques de dérapages et anéantir les velléités de certains bandits de grand chemin qui s’y sont introduits pendant le casse des prisons. Si cette situation est bien maîtrisée, Alassane Ouattara aura fait un grand pas dans sa mission de redonner à ce pays, ses lettres de noblesses. « Une nouvelle ère de prospérité va s’ouvrir », a-t-il déclaré. Sur le plan social, l’opération gratuité des soins, au-delà de la volonté politique, connaît quelques difficultés d’application sur le terrain. A qui la faute ? Qui sabote l’affaire ? L’Etat joue-t-il réellement sa partition ? Autant de questions qui ont besoin de réponses. A l’aube de cette année 2012, porteuse d’espérances, il est vraiment grand temps de remédier à cette situation. Samedi soir, le président de la République a aussi rappelé que son gouvernement et lui, mettent un point d’honneur sur l’emploi des jeunes. A ce sujet, l’attente est énorme. Et il faudra que le candidat Alassane Ouattara tienne ses promesses de campagne. Il leur a beaucoup promis. Ce matin, ils chercheront à relire le discours du maître pour sans doute espérer à nouveau. En tout cas, en cette année nouvelle, il serait mieux pour tous de se projeter vers l’avenir. En oubliant le passé. Ce passé douloureux. Effaçons de notre mémoire, cette page noire de l’histoire de ce pays. Pour un vivre ensemble porteur d’espérances. « Notre priorité est de bâtir une Côte d’Ivoire rassemblée », a-t-il encore répété. Ce matin, nous sommes en 2012. Et vous tenez-là entre vos mains, le premier Nord-Sud Quotidien de l’année. Vous avez sans doute constaté que le format a changé. Il s’agit des prémices de la très belle aventure à laquelle nous allons vous convier au cours de cette année. Elle est porteuse d’espoirs aussi. Plus que jamais.
Choilio Diomandé