Si les moments de fête sont des périodes où les transporteurs font généralement de bonnes affaires, la cérémonie des feux d’artifice a été un plus pour eux. Les taxis compteurs, en direction du Plateau, avec un tarif passé au double (la loi de l’offre et la demande mise en exergue), étaient sollicités, sans discussion. Les ‘’gbakas’’ (Transport commun) étaient aussi de la partie. On pouvait voir des transporteurs de ce secteur faire des lignes Abobo-Plateau moyennant 1 000 F CFA par personne ou Adjamé-Plateau avec un prix de 500 F CFA par client. Le spectacle de feux d’artifices n’a pas fait, seulement que des heureux. Cette fête a engendré un manque à gagner au niveau des tenanciers de ‘’maquis’’ (Ndlr, buvette en argot ivoirien) ou de bars. Ceux-ci estiment que ce spectacle leur a fait perdre de la clientèle. « Vous constatez vous-même, il est 22 heures passées et mon ‘’maquis’’ est toujours vide. Ce qui n’était pas le cas, les autres années. Tout le monde veut aller assister aux feux d’artifices », déclare Sylvestre N’guessan, responsable d’un ‘’maquis’’ à Adjamé 220 logements.
R. Dibi
R. Dibi