A Côte d’Ivoire Logistique, il est reproché au PDG, Niamoutié Kouao de ne pas permettre aux commissaires aux comptes de faire leur travail et de tenir les conseils d’administration selon les textes de loi en vigueur. Toute chose qui l’expose à une sanction pénale. La loi relative aux comptes sociaux en matière de commissariat aux comptes et des assemblées générales stipule en son article 716 que : « Le commissaire aux comptes signale à la prochaine assemblée générale, les irrégularités, les inexactitudes relevées par lui au cours de l’accomplissement de sa mission. En outre, il relève au ministère public les faits délictueux dont il a eu connaissance dans l’exercice de sa mission sans que sa responsabilité puisse être engagée par cette révélation… ». Les dispositions de l’article 900 dépoussièrent tout et stipulent ce qui suit : « encourent une sanction pénale, les dirigeants (c’est-à-dire les chefs d’entreprises) ou toutes personnes au service de la société qui, sciemment, auront fait obstacle aux vérifications ou au contrôle des commissaires aux comptes ou qui auront refusé la communication, sur place, de toutes les pièces utiles à l’exercice de leur mission et notamment de tous contrats, livres, documents comptables et registres de procès-verbaux… ». Avec le comportement affiché par le PDG de Côte d’Ivoire Logistique dans le cadre de la mission d’audit, l’on peut affirmer que Niamoutié Kouao joue gros. Les jours à venir nous situeront d’abord sur l’application effective de la loi dans notre pays, ensuite sur la fin des intouchables et enfin sur le changement de comportement de Niamoutié Kouao qui se targue d’avoir survecu à une dizaine de ministres de transports, assure que le ministre Gaoussou Touré ne peut rien.
I.D.
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