La direction générale des Douanes a contracté une nouvelle assurance en faveur des agents. Des syndicalistes veulent en profiter pour perturber les activités.
Des syndicats de douanes regroupés au sein d’un collectif sont en train de charger leurs fusils de cartouches en vue d’attaquer l’économie nationale. Le Synad-ci de Henri Siriki, le Syconadci de Philippe Yobo Ziago, l’Usyd-ci de Herman Bah Guey, le Sylad-ci de Vincent Gnapi, l’Unad-ci de Seidou Mompo, tous proches du clan Gbagbo, sous le prétexte que la direction générale a résilié le contrat d’assurance qui liait son administration à la compagnie Sidam, projettent de ruiner les efforts de redressement du gouvernement en exercice, en lançant des grèves sauvages. Pourtant, le directeur général, Issa Coulibaly, n’a fait que répondre à une vieille revendication formulée par le même collectif des syndicats. «Nous ne comprenons pas pourquoi malgré les prélèvements sur nos différents émoluments, les prestations ne sont pas rendues », dénonçait le porte-parole Mompo Seidou. «Ils nous ont interpelé sur le mauvais fonctionnement de l’assurance maladie et exigé la résiliation du contrat avec Sidam. C’est ce que nous avons fait », explique M. Coulibaly. Mais avant, l’officier supérieur a tenu à honorer tous ses engagements, notamment le remboursement de la facture de plus de 700 millions et l’apurement de 246 millions Fcfa d’arriérés que lui a présentés l’assureur. Mieux, 200 autres millions ont été versés pour l’exercice 2011 en vue de permettre aux agents de bénéficier des prestations. Malgré tous ces sacrifices, la Sidam a continué à ne pas se montrer à la hauteur de la confiance. Ce qui a davantage incliné la direction générale à dénoncer le contrat avec la Sidam suivi d’un appel d’offres qui a permis de trouver un nouvel assureur : Sonar-ci assistée de Grass Savoye. Le collectif des syndicats engagés dans le comité de pilotage ayant abouti au processus de désignation, tente de méconnaître le résultat de l’appel d’offres, au motif qu’il était sous-représenté. «Ils voulaient faire du dilatoire», fait remarquer le directeur général. «Nous avons toujours appelé au dialogue et nous n’avons jamais fermé les portes de la négociation. Mais on n’acceptera jamais le dickat d’une minorité encagoulée», ajoute-t-il. Dans cette «guerre par procuration contre le pouvoir en place», la solidarité syndicale n’est pas au rendez- vous. Une grande majorité des douaniers, membres du Syndicat pour la défense des droits des douaniers (Syddci), dirigé par Michel Délihisson, tiennent à exprimer leur «entière solidarité» avec la direction «dans la lutte qu‘ils mènent pour le bien-être des agents». «Aujourd’hui, la direction générale des douanes s’attèle à trouver des solutions à nos revendications de façon responsable. Nous, syndicalistes, avons le devoir d’être francs et corrects vis-à-vis d’elle », plaide M. Délihisson. La direction, confortée par cet «important élan de solidarité exprimé par les vrais douaniers», affiche détermination et conviction pour aller au bout de ses projets. «Ce n’est pas obligatoire. L’adhésion est libre», souligne le Dga, Pierre Dah.
Lanciné Bakayoko
Des syndicats de douanes regroupés au sein d’un collectif sont en train de charger leurs fusils de cartouches en vue d’attaquer l’économie nationale. Le Synad-ci de Henri Siriki, le Syconadci de Philippe Yobo Ziago, l’Usyd-ci de Herman Bah Guey, le Sylad-ci de Vincent Gnapi, l’Unad-ci de Seidou Mompo, tous proches du clan Gbagbo, sous le prétexte que la direction générale a résilié le contrat d’assurance qui liait son administration à la compagnie Sidam, projettent de ruiner les efforts de redressement du gouvernement en exercice, en lançant des grèves sauvages. Pourtant, le directeur général, Issa Coulibaly, n’a fait que répondre à une vieille revendication formulée par le même collectif des syndicats. «Nous ne comprenons pas pourquoi malgré les prélèvements sur nos différents émoluments, les prestations ne sont pas rendues », dénonçait le porte-parole Mompo Seidou. «Ils nous ont interpelé sur le mauvais fonctionnement de l’assurance maladie et exigé la résiliation du contrat avec Sidam. C’est ce que nous avons fait », explique M. Coulibaly. Mais avant, l’officier supérieur a tenu à honorer tous ses engagements, notamment le remboursement de la facture de plus de 700 millions et l’apurement de 246 millions Fcfa d’arriérés que lui a présentés l’assureur. Mieux, 200 autres millions ont été versés pour l’exercice 2011 en vue de permettre aux agents de bénéficier des prestations. Malgré tous ces sacrifices, la Sidam a continué à ne pas se montrer à la hauteur de la confiance. Ce qui a davantage incliné la direction générale à dénoncer le contrat avec la Sidam suivi d’un appel d’offres qui a permis de trouver un nouvel assureur : Sonar-ci assistée de Grass Savoye. Le collectif des syndicats engagés dans le comité de pilotage ayant abouti au processus de désignation, tente de méconnaître le résultat de l’appel d’offres, au motif qu’il était sous-représenté. «Ils voulaient faire du dilatoire», fait remarquer le directeur général. «Nous avons toujours appelé au dialogue et nous n’avons jamais fermé les portes de la négociation. Mais on n’acceptera jamais le dickat d’une minorité encagoulée», ajoute-t-il. Dans cette «guerre par procuration contre le pouvoir en place», la solidarité syndicale n’est pas au rendez- vous. Une grande majorité des douaniers, membres du Syndicat pour la défense des droits des douaniers (Syddci), dirigé par Michel Délihisson, tiennent à exprimer leur «entière solidarité» avec la direction «dans la lutte qu‘ils mènent pour le bien-être des agents». «Aujourd’hui, la direction générale des douanes s’attèle à trouver des solutions à nos revendications de façon responsable. Nous, syndicalistes, avons le devoir d’être francs et corrects vis-à-vis d’elle », plaide M. Délihisson. La direction, confortée par cet «important élan de solidarité exprimé par les vrais douaniers», affiche détermination et conviction pour aller au bout de ses projets. «Ce n’est pas obligatoire. L’adhésion est libre», souligne le Dga, Pierre Dah.
Lanciné Bakayoko
