LA HAYE, - L`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l`humanité, va bénéficier provisoirement de l`aide judiciaire, a-t-on appris samedi auprès de la CPI.
"Les dépenses engagées pour la défense du demandeur à compter du 6 décembre 2011 seront prises en charge par le système d`aide judiciaire de la Cour", a indiqué le greffe de la CPI dans une décision publiée sur le site internet de la Cour.
L`aide judiciaire, une aide financière allouée aux suspects de la CPI considérés comme indigents, doit permettre à M. Gbagbo de préparer sa défense. Cette aide est valable "uniquement pour la phase préliminaire dans l`attente des résultats de l`enquête sur sa situation financière", a ajouté le greffe.
Cette décision sera réexaminée dès la conclusion de l`enquête financière ou lorsque tout facteur pertinent le justifie", a souligné le greffe.
Lors d`une audience technique le 14 décembre 2011, l`avocat de Laurent Gbagbo, Emmanuel Altit, avait affirmé que la défense n`avait pas les moyens d`être efficace sans cette aide judiciaire. "En ce moment, nous n`avons pas de bureau, pas d`ordinateur, pas accès au système informatique de la Cour, pas de moyens", avait-il déclaré.
Premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 66 ans, est écroué à La Haye depuis le 30 novembre. Il était auparavant détenu dans le nord de la Côte d`Ivoire. Il est soupçonné par la CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
mbr/pb
"Les dépenses engagées pour la défense du demandeur à compter du 6 décembre 2011 seront prises en charge par le système d`aide judiciaire de la Cour", a indiqué le greffe de la CPI dans une décision publiée sur le site internet de la Cour.
L`aide judiciaire, une aide financière allouée aux suspects de la CPI considérés comme indigents, doit permettre à M. Gbagbo de préparer sa défense. Cette aide est valable "uniquement pour la phase préliminaire dans l`attente des résultats de l`enquête sur sa situation financière", a ajouté le greffe.
Cette décision sera réexaminée dès la conclusion de l`enquête financière ou lorsque tout facteur pertinent le justifie", a souligné le greffe.
Lors d`une audience technique le 14 décembre 2011, l`avocat de Laurent Gbagbo, Emmanuel Altit, avait affirmé que la défense n`avait pas les moyens d`être efficace sans cette aide judiciaire. "En ce moment, nous n`avons pas de bureau, pas d`ordinateur, pas accès au système informatique de la Cour, pas de moyens", avait-il déclaré.
Premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 66 ans, est écroué à La Haye depuis le 30 novembre. Il était auparavant détenu dans le nord de la Côte d`Ivoire. Il est soupçonné par la CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
mbr/pb