La vie du gouvernement ne s’arrêtera pas aux dix jours de vacances dont il vient de bénéficier. Le chef de l’Etat a annoncé, hier, qu’il « doit continuer son travail » jusqu’à ce que « des choses importantes » soient faites.
Gouvernement, stop ou encore ? Eh bien, la réponse est : encore ! Le président de la République, Alassane Ouattara, en a décidé ainsi. Morceaux choisis de son propos sur une question: « Allons doucement, nous avons du travail. Et le gouvernement doit continuer de faire son travail ». Le chef de l’Etat a fait cette annonce, hier, dans la commune de Yopougon, alors qu’il procédait au lancement officiel de son projet de logements sociaux. Il estime, en effet, qu’il y a des préalables qui urgent. Entre autres sujets préoccupants, il a cité l’achèvement des chantiers électoraux. A savoir, primo, la proclamation des résultats définitifs des élections législatives. Secundo, l’installation de la nouvelle législature. De gros œuvres qui ne prendront fin qu’après le mois d’avril, tel que le prescrit la constitution. « Le Conseil constitutionnel est en train d’examiner les recours, ensuite la Commission électorale indépendante doit normalement faire en sorte que les élections partielles puissent se tenir, proclamer les résultats définitifs des élections législatives pour permettre à l’Assemblée nationale de se réunir », a argumenté Alassane Ouattara. Il entend respecter la législation, car il s’y est référé en disant que « la démocratie, c’est le respect des lois et des textes en vigueur ». Sa priorité ainsi affichée et argumentée, Alassane Ouattara peut être rassuré d’avoir clos un débat qui s’adressait à lui tout particulièrement. En témoigne, l’autre suite qu’il a accordée à ceux qui réclament diligemment le remaniement du gouvernement. « Je vois beaucoup de commentaires sur les postes à pourvoir, le premier : l’Assemblée nationale. Je veux dire que cela n’est pas mon problème », a-t-il battu en brèche. Ceci dit, il a invité les Ivoiriens à regarder dans la même direction que lui. Et cette direction, c’est de « continuer de travailler pour les Ivoiriens ». Il faut donc attendre après l’installation, dans quatre mois, du parlement, pour l’avènement d’un nouveau gouvernement. Car, « la loi indique clairement que le délai qui est donné pour la proclamation des résultats définitifs doit se faire un mois avant la session ordinaire de l’Assemblée nationale qui est le premier mercredi du mois d’avril ». Or, lorsqu’on consulte le calendrier, la première session ordinaire est prévue le 4 avril et le 4 mars la proclamation des résultats définitifs des résultats des législatives. Il ne faut donc pas compter sur le chef de l’Etat pour faire les choses à moitié, a-t-il semblé dire.
Bidi Ignace
Gouvernement, stop ou encore ? Eh bien, la réponse est : encore ! Le président de la République, Alassane Ouattara, en a décidé ainsi. Morceaux choisis de son propos sur une question: « Allons doucement, nous avons du travail. Et le gouvernement doit continuer de faire son travail ». Le chef de l’Etat a fait cette annonce, hier, dans la commune de Yopougon, alors qu’il procédait au lancement officiel de son projet de logements sociaux. Il estime, en effet, qu’il y a des préalables qui urgent. Entre autres sujets préoccupants, il a cité l’achèvement des chantiers électoraux. A savoir, primo, la proclamation des résultats définitifs des élections législatives. Secundo, l’installation de la nouvelle législature. De gros œuvres qui ne prendront fin qu’après le mois d’avril, tel que le prescrit la constitution. « Le Conseil constitutionnel est en train d’examiner les recours, ensuite la Commission électorale indépendante doit normalement faire en sorte que les élections partielles puissent se tenir, proclamer les résultats définitifs des élections législatives pour permettre à l’Assemblée nationale de se réunir », a argumenté Alassane Ouattara. Il entend respecter la législation, car il s’y est référé en disant que « la démocratie, c’est le respect des lois et des textes en vigueur ». Sa priorité ainsi affichée et argumentée, Alassane Ouattara peut être rassuré d’avoir clos un débat qui s’adressait à lui tout particulièrement. En témoigne, l’autre suite qu’il a accordée à ceux qui réclament diligemment le remaniement du gouvernement. « Je vois beaucoup de commentaires sur les postes à pourvoir, le premier : l’Assemblée nationale. Je veux dire que cela n’est pas mon problème », a-t-il battu en brèche. Ceci dit, il a invité les Ivoiriens à regarder dans la même direction que lui. Et cette direction, c’est de « continuer de travailler pour les Ivoiriens ». Il faut donc attendre après l’installation, dans quatre mois, du parlement, pour l’avènement d’un nouveau gouvernement. Car, « la loi indique clairement que le délai qui est donné pour la proclamation des résultats définitifs doit se faire un mois avant la session ordinaire de l’Assemblée nationale qui est le premier mercredi du mois d’avril ». Or, lorsqu’on consulte le calendrier, la première session ordinaire est prévue le 4 avril et le 4 mars la proclamation des résultats définitifs des résultats des législatives. Il ne faut donc pas compter sur le chef de l’Etat pour faire les choses à moitié, a-t-il semblé dire.
Bidi Ignace
