Ils étaient tous au rendez-vous. Diplomates, présidents d’institution, membres du gouvernement, officiers supérieurs de l’armée, clergé chrétien et musulman, corps préfectoral, gouverneur de districts, maires, présidents des organisations des femmes, des jeunes, des organisations de la presse, des organisations de défense de droits de l’Homme, des fédérations sportives, des ordres, de la CGE-CI, les secrétaires des centrales syndicales ont répondu à l’invitation du président de la République pour la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux qui a eu lieu hier à la salle des « Pas perdus » du Palais présidentiel. A l’occasion, Alassane Ouattara a réaffirmé sa volonté de faire de la Côte d’Ivoire, une terre où il fait bon vivre. Ce qui passe, selon lui, par une nouvelle vision. Une nouvelle vision qui se base sur la volonté d’ouverture avec les autres pays. « La Côte d’Ivoire a des grands projets de développement dont les autoroutes Yamoussoukro-Ouagadougou, Grand-Bassam- Accra », a-t-il rappelé aux diplomates. Pour la réalisation de ces projets qui vont repositionner la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a invité les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire à aider le pays à amorcer son développement. Il a invité les diplomates à soutenir les efforts des autorités ivoiriennes pour qu’en cette année 2012, le pays atteigne le point d’achèvement PPTE. Au niveau interne, le président de la République a réaffirmé ses trois engagements pour le redémarrage du pays. Il s’agit de relever le défi de la paix et de la sécurité, de la réconciliation nationale, de la relance économique et la reconstruction. « Sur tous ces points, nous avons faits des efforts notables. Mais pour 2012, nous comptons faire mieux », a indiqué Alassane Ouattara. Et le président d’ajouter : « Nous nous visons la reconstruction du tissu social pour bâtir une nouvelle nation ». Pour lui, il faut que les uns et les autres apprennent à revivre ensemble. Sur la même lancée, le chef suprême des armées qui s’est ensuite adressé à la hiérarchie militaire, a rappelé sa volonté de faire de l’armée ivoirienne, une armée moderne et modèle au service des populations.
« Au plan matériel, nous allons vous fournir les moyens de bien faire votre travail », a-t-il rassuré à l’intention du général Bakayoko Soumaïla, chef d’état major général des FRCI. Pour sa part, après avoir demandé une minute de silence en l’honneur de ceux d’entre eux qui sont tombés au champ d’honneur, le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état major général des FRCI a indiqué que l’année écoulée a été consacrée à l’unification de l’armée avec la fusion des ex-FDS et ex-FAFN. Depuis, l’armée s’évertue à garantir la paix et la sécurité, a-t-il relevé. Puis, le général Soumaïla Bakayoko d’indiquer que l’encasernement des forces est en voie. Aux côtés des autres forces, a-t-il rappelé, les FRCI ont mis en place un nouveau dispositif sécuritaire à l’ouest. Les opérations Phénix Araignée, a-t-il rappelé a permis de sécuriser respectivement les élections législatives et les fêtes de fin d’années. Sur la même lancée, il a indiqué que la formation des hommes a démarré. « La police militaire, nous donnes des résultats satisfaisants », s’est-il réjoui. Tout en se disant conscient de la tâche qui attend lui et ses hommes, il a annoncé la création de nouvelles unités pour quadriller le pays ainsi qu’une unité de réserve. Un fonds de rachat d’armes est disponible pour permettre la récupération des armes détenues illégalement. Toute, fois a-t-il insisté, des difficultés restent à surmonter. Il ‘s’agit de l’équipement des troupes, de la réhabilitation des centres de formations et des casernes. Malgré ces difficultés, il a indiqué la volonté de ses hommes à être à la tâche. « J’indique ici notre disponibilité, notre détermination et de notre volonté d’accomplir notre tâche jusqu’au sacrifice suprême », a-t-il terminé. Avant le chef de l’Etat, les différents intervenants ont exprimé leur volonté d’appuyer la Côte d’Ivoire.
Le soutien de tous les acteurs
Intervenant en premier, le Nonce apostolique Monseigneur Ambroise Madtha, doyen du Corps diplomatique, a réaffirmé la volonté des diplomates accrédités en Côte d’Ivoire d’aider le pays à panser ses plaies. «2011 a été une année difficile avec la crise postélectorale. Mais depuis, des efforts ont été faits pour repositionner la Côte d’Ivoire », a-t-il reconnu. Comme lui, Mgr Alexis Touabli Youlo, président de la Conférence des Evêques catholiques, au nom du clergé catholique, Son Eminence Aboubacar Fofana, président du COSIM, ont indiqué que 2011 a été une année difficile. Fort heureusement, tous reconnaissent que des efforts ont été faits. « Même si les élections de 2011 ont donné lieu à des incidents et à la violence, nous pensons qu’elles marquent le début d’une nouvelle page de l’histoire de votre pays », s’est réjoui le Nonce apostolique. Selon lui, l’heure est maintenant au travail et à la relance de la Côte d’Ivoire sur tous les plans. Le diplomate qu’il est, se dit disposer à accompagner le pays dans le travail de reconstruction du pays. Il faut, souhaite-t-il, que 2012 sonne le glas de la guerre et consacre effectivement le retour définitif de la paix, afin que le pays soit propulsé vers les horizons de prospérité et de développement. Pour autant, les différents intervenants n’ont pas manqué d’être « critique » à l’égard du pouvoir Ouattara. Ainsi, selon le Nonce apostolique, Mgr Alexis Touabli Youlo, Son Eminence Aboubacar Fofana, beaucoup d’Ivoiriens continuent de vivre dans la misère. « Je voudrais vous faire remarquer que de nombreux citoyens de ce pays n’arrivent pas à se procurer trois repos par jour », a indiqué le Nonce apostolique. Selon lui, le niveau de pauvreté ne cesse de s’accroitre et la pauvreté est accentuée par la cherté de la vie et surtout des denrées alimentaires. C’est pourquoi, il invite le gouvernement à continuer d’œuvrer dans le sens de la reprise du développement économique et social.
Thiery Latt
« Au plan matériel, nous allons vous fournir les moyens de bien faire votre travail », a-t-il rassuré à l’intention du général Bakayoko Soumaïla, chef d’état major général des FRCI. Pour sa part, après avoir demandé une minute de silence en l’honneur de ceux d’entre eux qui sont tombés au champ d’honneur, le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état major général des FRCI a indiqué que l’année écoulée a été consacrée à l’unification de l’armée avec la fusion des ex-FDS et ex-FAFN. Depuis, l’armée s’évertue à garantir la paix et la sécurité, a-t-il relevé. Puis, le général Soumaïla Bakayoko d’indiquer que l’encasernement des forces est en voie. Aux côtés des autres forces, a-t-il rappelé, les FRCI ont mis en place un nouveau dispositif sécuritaire à l’ouest. Les opérations Phénix Araignée, a-t-il rappelé a permis de sécuriser respectivement les élections législatives et les fêtes de fin d’années. Sur la même lancée, il a indiqué que la formation des hommes a démarré. « La police militaire, nous donnes des résultats satisfaisants », s’est-il réjoui. Tout en se disant conscient de la tâche qui attend lui et ses hommes, il a annoncé la création de nouvelles unités pour quadriller le pays ainsi qu’une unité de réserve. Un fonds de rachat d’armes est disponible pour permettre la récupération des armes détenues illégalement. Toute, fois a-t-il insisté, des difficultés restent à surmonter. Il ‘s’agit de l’équipement des troupes, de la réhabilitation des centres de formations et des casernes. Malgré ces difficultés, il a indiqué la volonté de ses hommes à être à la tâche. « J’indique ici notre disponibilité, notre détermination et de notre volonté d’accomplir notre tâche jusqu’au sacrifice suprême », a-t-il terminé. Avant le chef de l’Etat, les différents intervenants ont exprimé leur volonté d’appuyer la Côte d’Ivoire.
Le soutien de tous les acteurs
Intervenant en premier, le Nonce apostolique Monseigneur Ambroise Madtha, doyen du Corps diplomatique, a réaffirmé la volonté des diplomates accrédités en Côte d’Ivoire d’aider le pays à panser ses plaies. «2011 a été une année difficile avec la crise postélectorale. Mais depuis, des efforts ont été faits pour repositionner la Côte d’Ivoire », a-t-il reconnu. Comme lui, Mgr Alexis Touabli Youlo, président de la Conférence des Evêques catholiques, au nom du clergé catholique, Son Eminence Aboubacar Fofana, président du COSIM, ont indiqué que 2011 a été une année difficile. Fort heureusement, tous reconnaissent que des efforts ont été faits. « Même si les élections de 2011 ont donné lieu à des incidents et à la violence, nous pensons qu’elles marquent le début d’une nouvelle page de l’histoire de votre pays », s’est réjoui le Nonce apostolique. Selon lui, l’heure est maintenant au travail et à la relance de la Côte d’Ivoire sur tous les plans. Le diplomate qu’il est, se dit disposer à accompagner le pays dans le travail de reconstruction du pays. Il faut, souhaite-t-il, que 2012 sonne le glas de la guerre et consacre effectivement le retour définitif de la paix, afin que le pays soit propulsé vers les horizons de prospérité et de développement. Pour autant, les différents intervenants n’ont pas manqué d’être « critique » à l’égard du pouvoir Ouattara. Ainsi, selon le Nonce apostolique, Mgr Alexis Touabli Youlo, Son Eminence Aboubacar Fofana, beaucoup d’Ivoiriens continuent de vivre dans la misère. « Je voudrais vous faire remarquer que de nombreux citoyens de ce pays n’arrivent pas à se procurer trois repos par jour », a indiqué le Nonce apostolique. Selon lui, le niveau de pauvreté ne cesse de s’accroitre et la pauvreté est accentuée par la cherté de la vie et surtout des denrées alimentaires. C’est pourquoi, il invite le gouvernement à continuer d’œuvrer dans le sens de la reprise du développement économique et social.
Thiery Latt