Monsieur le Président de la République
A l’occasion de cette cérémonie d’échange de vœux au seuil de l’année nouvelle, l’honneur m’échoit d’exprimer à Votre Excellence, les sentiments déférents du Corps Diplomatique accrédité auprès de votre pays. Ce sont tout d’abord des sentiments de gratitude pour votre aimable invitation à cette traditionnelle rencontre et hautement significative, au cours de laquelle nous aurons la joie d’échanger les vœux du Nouvel An 2012 et d’écouter les pertinentes réflexions que vous nous adressez de manière officielle.
Ce sont également des sentiments d’adhésion à la Côte d’Ivoire nouvelle qui vient de naître avec les élections présidentielles du 28 novembre 2012 et des législatives du 11 décembre 2011, un pays qui a toujours développé le sens de l’hospitalité et de l’accueil.
Nos pensées, en cette année nouvelle, sont tournées d’une part vers cette chère nation amis auprès de laquelle nous avons l’honneur de représenter nos Gouvernements et Organisations Internationales, et d’autre part vers le Peuple ivoirien dans toutes ses composantes, ainsi que vers Votre Excellence qui représentez l’Autorité Suprême de l’Etat, en qualité de garant de sa constitutionnalité et de son unité tout autant que ses valeurs inaliénables de liberté et d’humanité. A vous et à tous les habitants de votre beau pays, nous formons les vœux fervents de bonheur, de prospérité, de réconciliation et de paix retrouvée.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez en face de vous les Chefs de Missions Diplomatiques, Consulaires et des Organisations Internationales ; en notre qualité de Représentants de plusieurs pays auprès de la nation ivoirienne, nous sommes témoins de tous les efforts qui ont été faits pour aboutir à l’élection présidentielle qui s’est tenue dans le dernier trimestre de l’an 2010 ; laquelle élection vous a porté à la tête de ce beau et riche pays qu’est la Côte d’Ivoire. C’est l’occasion de Vous adresser, au nom de mes Collègues du Corps Diplomatiques et en mon nom personnel, nos vives félicitations pour votre élection comme Président de la République de Côte d’Ivoire.
Monsieur le Président de la République,
L’élection tant attendue a finalement eu lieu grâce aux efforts des acteurs politiques, du Peuple ivoirien dans son ensemble et de la médiation de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président de la République du Burkina Faso. Même si ces élections ont donné lieu à des incidents et à des violences, nous pensons qu’elles marquent le début d’une nouvelle page de l’histoire de votre pays. L’heure est donc maintenant au travail. L’heure est à la relance de la Côte d’Ivoire sur tous les plans. Et nous, en tant que diplomates, notre devoir est de vous accompagner dans ce travail de reconstruction de ce pays hôte. Nous profitons de cette occasion pour Vous féliciter pour toutes les démarches que Vous avez entreprises durant ces derniers mois afin de donner à la Côte d’Ivoire sa juste place sur la scène internationale.
Après plusieurs années de crise, nous souhaitons que cette année nouvelle sonne le glas de la guerre et consacre effectivement le retour définitif de la paix, afin que le pays soit propulsé vers les horizons de prospérité et de développement. La guerre étant finie, chaque citoyen selon sa condition sociale doit pouvoir mener une vie calme, épanouie et paisible pour participer au développement de son pays. Mais cela n’est possible que si les fils et les filles de la Côte d’Ivoire sont réconciliés et unis, si les droits que possède chaque individu du fait de son humanité sont respectés et enfin si la population arrive à sortir de la pauvreté qui prend des proportions inquiétantes dans un pays aux immenses atouts économiques. A cet effet, nous voudrions souhaiter plein succès à la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation dans ses efforts pour rassembler tous les habitants de ce pays.
Monsieur le Président de la République,
Je voudrais avec votre permission partager avec Vous une conviction du Corps Diplomatique accrédité auprès de la Côte d’Ivoire. Mes Collègues et moi sommes en effet convaincus que les progrès du pays ne seront possibles que s’il règne un climat de confiance au sein de la population. Ce climat de confiance pensons-nous, devra être favorisé par des actes concrets des Hautes Autorités qui devront par ailleurs être les premiers témoins et les exemples. La confiance, nous le savons tous, ne peut s’imposer ni s’improviser : au contraire elle exige éducation et soutien. Elle reguiert une croissance permanente de la conscience civique et sociale en même temps qu’une participation constante de toutes les composantes du pays à la construction du bien commun. La confiance exige que toutes les structures de l’Etat soient mises au service des citoyens – et non d’une poignée de privilégiés- et que se développe un dialogue stable entre toutes les composantes politiques et sociales.
Il ressort de ce que je viens de dire que la confiance implique la bonne gouvernance. La confiance ne pourra régner véritablement au sein de la population que si les richesses du pays sont gérées de façon juste pour qu’elles servent ainsi à chaque citoyen quelle que soit sa condition sociale. Parlant de citoyens, permettez-moi Monsieur le Président de faire remarquer que de nombreux citoyens de ce pays n’arrivent pas à se procurer trois repas par jour. Le niveau de pauvreté ne cesse de s’accroître. Et cette pauvreté est accentuée par la cherté de la vie et surtout des denrées alimentaires. Les Ivoiriennes et les Ivoiriens et tous ceux qui vivent sur cette terre d’Eburnie en souffrent terriblement.
Monsieur le Président de la République,
Nous sommes persuadés que votre gouvernement et Vous, allez œuvrer dans le sens de la reprise du développement économique et social. A maintes reprises Vous avez souligné que les problèmes de la pauvreté, de la santé et du chômage faisaient partie de vos priorités. Par ailleurs, l’engagement à faire face aux problèmes de la Côte d’Ivoire pour la rédaction de sa nouvelle histoire ne pourra être porté à son terme que si les libertés individuelles et communautaires sont renforcées, et si la dignité humaine de tout citoyen est respectée et enfin s’il y a de la reconnaissance effective de tous les droits de chaque habitant de ce pays.
Monsieur le Président de la République,
Nous le savons tous et ce n’est un secret pour personne, la période électorale et postélectorale a donné lieu à des violations graves des droits de l’homme. Il y a même eu des pertes en vies humaines. Maintenant où nous voulons ensemble écrite une nouvelle page de notre histoire commune en Côte d’Ivoire, apprenons à vivre ensemble comme des frères et sœurs. Et ce vivre ensemble passe par le respect des droits de l’autre qui est mon semblable, mon alter ego.
Tout cela devrait conduire, à notre avis, au renforcement des conditions de la démocratie dont l’objectif reste et demeure le bien être des citoyens, lesquels par leur vote vous ont confié leurs espoirs et leur rêve longtemps bridés.
Je voudrais terminer mon propos sous le signe de cette espérance ; espérance que le peuple de Côte d’Ivoire amorce cette année son développement économique et social ; espérance que ses vaillantes populations puissent vaquer à leurs occupations dans un environnement empreint de fraternité, de confiance, de sérénité, d’amour et de respect des droits de l’homme pour sortir de la pauvreté qui les accablent et qui gagne du terrain. Nous formons donc à l’endroit du noble Peuple ivoirien ainsi qu’à l’endroit de tous les Habitants de ce beau pays, des vœux de paix retrouvée, de réconciliation et de prospérité.
Bonne et Heureuse Année à Vous, Monsieur le Président de la République, à Votre famille et, avec votre permission, à toutes les personnalités ici présentes.
Puisse Dieu Vous accompagner, Vous combler de sagesse et de clairvoyance, et qu’Il bénisse votre chère Patrie.
Je vous remercie.
A l’occasion de cette cérémonie d’échange de vœux au seuil de l’année nouvelle, l’honneur m’échoit d’exprimer à Votre Excellence, les sentiments déférents du Corps Diplomatique accrédité auprès de votre pays. Ce sont tout d’abord des sentiments de gratitude pour votre aimable invitation à cette traditionnelle rencontre et hautement significative, au cours de laquelle nous aurons la joie d’échanger les vœux du Nouvel An 2012 et d’écouter les pertinentes réflexions que vous nous adressez de manière officielle.
Ce sont également des sentiments d’adhésion à la Côte d’Ivoire nouvelle qui vient de naître avec les élections présidentielles du 28 novembre 2012 et des législatives du 11 décembre 2011, un pays qui a toujours développé le sens de l’hospitalité et de l’accueil.
Nos pensées, en cette année nouvelle, sont tournées d’une part vers cette chère nation amis auprès de laquelle nous avons l’honneur de représenter nos Gouvernements et Organisations Internationales, et d’autre part vers le Peuple ivoirien dans toutes ses composantes, ainsi que vers Votre Excellence qui représentez l’Autorité Suprême de l’Etat, en qualité de garant de sa constitutionnalité et de son unité tout autant que ses valeurs inaliénables de liberté et d’humanité. A vous et à tous les habitants de votre beau pays, nous formons les vœux fervents de bonheur, de prospérité, de réconciliation et de paix retrouvée.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez en face de vous les Chefs de Missions Diplomatiques, Consulaires et des Organisations Internationales ; en notre qualité de Représentants de plusieurs pays auprès de la nation ivoirienne, nous sommes témoins de tous les efforts qui ont été faits pour aboutir à l’élection présidentielle qui s’est tenue dans le dernier trimestre de l’an 2010 ; laquelle élection vous a porté à la tête de ce beau et riche pays qu’est la Côte d’Ivoire. C’est l’occasion de Vous adresser, au nom de mes Collègues du Corps Diplomatiques et en mon nom personnel, nos vives félicitations pour votre élection comme Président de la République de Côte d’Ivoire.
Monsieur le Président de la République,
L’élection tant attendue a finalement eu lieu grâce aux efforts des acteurs politiques, du Peuple ivoirien dans son ensemble et de la médiation de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président de la République du Burkina Faso. Même si ces élections ont donné lieu à des incidents et à des violences, nous pensons qu’elles marquent le début d’une nouvelle page de l’histoire de votre pays. L’heure est donc maintenant au travail. L’heure est à la relance de la Côte d’Ivoire sur tous les plans. Et nous, en tant que diplomates, notre devoir est de vous accompagner dans ce travail de reconstruction de ce pays hôte. Nous profitons de cette occasion pour Vous féliciter pour toutes les démarches que Vous avez entreprises durant ces derniers mois afin de donner à la Côte d’Ivoire sa juste place sur la scène internationale.
Après plusieurs années de crise, nous souhaitons que cette année nouvelle sonne le glas de la guerre et consacre effectivement le retour définitif de la paix, afin que le pays soit propulsé vers les horizons de prospérité et de développement. La guerre étant finie, chaque citoyen selon sa condition sociale doit pouvoir mener une vie calme, épanouie et paisible pour participer au développement de son pays. Mais cela n’est possible que si les fils et les filles de la Côte d’Ivoire sont réconciliés et unis, si les droits que possède chaque individu du fait de son humanité sont respectés et enfin si la population arrive à sortir de la pauvreté qui prend des proportions inquiétantes dans un pays aux immenses atouts économiques. A cet effet, nous voudrions souhaiter plein succès à la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation dans ses efforts pour rassembler tous les habitants de ce pays.
Monsieur le Président de la République,
Je voudrais avec votre permission partager avec Vous une conviction du Corps Diplomatique accrédité auprès de la Côte d’Ivoire. Mes Collègues et moi sommes en effet convaincus que les progrès du pays ne seront possibles que s’il règne un climat de confiance au sein de la population. Ce climat de confiance pensons-nous, devra être favorisé par des actes concrets des Hautes Autorités qui devront par ailleurs être les premiers témoins et les exemples. La confiance, nous le savons tous, ne peut s’imposer ni s’improviser : au contraire elle exige éducation et soutien. Elle reguiert une croissance permanente de la conscience civique et sociale en même temps qu’une participation constante de toutes les composantes du pays à la construction du bien commun. La confiance exige que toutes les structures de l’Etat soient mises au service des citoyens – et non d’une poignée de privilégiés- et que se développe un dialogue stable entre toutes les composantes politiques et sociales.
Il ressort de ce que je viens de dire que la confiance implique la bonne gouvernance. La confiance ne pourra régner véritablement au sein de la population que si les richesses du pays sont gérées de façon juste pour qu’elles servent ainsi à chaque citoyen quelle que soit sa condition sociale. Parlant de citoyens, permettez-moi Monsieur le Président de faire remarquer que de nombreux citoyens de ce pays n’arrivent pas à se procurer trois repas par jour. Le niveau de pauvreté ne cesse de s’accroître. Et cette pauvreté est accentuée par la cherté de la vie et surtout des denrées alimentaires. Les Ivoiriennes et les Ivoiriens et tous ceux qui vivent sur cette terre d’Eburnie en souffrent terriblement.
Monsieur le Président de la République,
Nous sommes persuadés que votre gouvernement et Vous, allez œuvrer dans le sens de la reprise du développement économique et social. A maintes reprises Vous avez souligné que les problèmes de la pauvreté, de la santé et du chômage faisaient partie de vos priorités. Par ailleurs, l’engagement à faire face aux problèmes de la Côte d’Ivoire pour la rédaction de sa nouvelle histoire ne pourra être porté à son terme que si les libertés individuelles et communautaires sont renforcées, et si la dignité humaine de tout citoyen est respectée et enfin s’il y a de la reconnaissance effective de tous les droits de chaque habitant de ce pays.
Monsieur le Président de la République,
Nous le savons tous et ce n’est un secret pour personne, la période électorale et postélectorale a donné lieu à des violations graves des droits de l’homme. Il y a même eu des pertes en vies humaines. Maintenant où nous voulons ensemble écrite une nouvelle page de notre histoire commune en Côte d’Ivoire, apprenons à vivre ensemble comme des frères et sœurs. Et ce vivre ensemble passe par le respect des droits de l’autre qui est mon semblable, mon alter ego.
Tout cela devrait conduire, à notre avis, au renforcement des conditions de la démocratie dont l’objectif reste et demeure le bien être des citoyens, lesquels par leur vote vous ont confié leurs espoirs et leur rêve longtemps bridés.
Je voudrais terminer mon propos sous le signe de cette espérance ; espérance que le peuple de Côte d’Ivoire amorce cette année son développement économique et social ; espérance que ses vaillantes populations puissent vaquer à leurs occupations dans un environnement empreint de fraternité, de confiance, de sérénité, d’amour et de respect des droits de l’homme pour sortir de la pauvreté qui les accablent et qui gagne du terrain. Nous formons donc à l’endroit du noble Peuple ivoirien ainsi qu’à l’endroit de tous les Habitants de ce beau pays, des vœux de paix retrouvée, de réconciliation et de prospérité.
Bonne et Heureuse Année à Vous, Monsieur le Président de la République, à Votre famille et, avec votre permission, à toutes les personnalités ici présentes.
Puisse Dieu Vous accompagner, Vous combler de sagesse et de clairvoyance, et qu’Il bénisse votre chère Patrie.
Je vous remercie.
