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Necrologie Publié le vendredi 13 janvier 2012 | Le Patriote

Motus : Divagations

Issia est à nouveau en deuil. Après Désiré Tagro, décédé pendant les évènements de la crise postélectorale, la mort vient de frapper à nouveau ce département du centre-ouest. L’ancien ministre de l’Economie et des Finances de Laurent Gbagbo est mort à Jérusalem, en Israël, des suites d’une « insuffisance rénale ». Avant-hier, la nouvelle a fait le tour de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement du Président Alassane Ouattara a donné officiellement l’information, avant de présenter ses condoléances à la famille de l’illustre défunt. Ce message en faveur de la fraternité et de la réconciliation nationale, n’a pas trouvé un bon écho chez les relais de la refondation. Dans des textes au vitriol, ils ont pointé un doigt accusateur sur les nouvelles autorités, coupables, à leurs yeux, d’avoir gelé les biens de Bohoun Bouabré, dans le cadre des enquêtes et de ne lui avoir pas porté assistance dans sa maladie. Le discours, par trop pernicieux, est loin de la vérité. De prime abord, le gel des avoirs relève de la compétence de la justice et celle-ci n’est pas aux ordres du Président de la République. Durant la campagne électorale et depuis sa victoire, Ouattara a fait de l’Indépendance de la justice son cheval de bataille, pour un meilleur ancrage de la démocratie. « Mal nommer les choses, comme le dit si bien Albert Camus, c’est ajouter aux malheurs du monde ». La manipulation de l’opinion ne saurait prospérer, tant celle-ci est assez avertie sur la question. Nos amis poursuivent en disant qu’en son temps, Laurent Gbagbo avait aidé aux soins de certaines personnalités, sans tenir compte de leur appartenance politique. Pourquoi le dire maintenant ? Il ne fait l’ombre d’aucun soupçon que cette aide n’était pas sincère et n’obéissait qu’à des besoins politiciens calculateurs. Ainsi donc, Gbagbo ne le faisait point par humanisme mais espérait en tirer de sombres dividendes. « Un homme politique est toujours en campagne », aimait-il à dire. A la vérité, c’est Laurent Gbagbo, le vrai bourreau de Bouabré. S’il avait bien géré le pays et s’il n’avait pas tenté de confisquer le pouvoir perdu dans les urnes, Bouabré n’aurait pas tant souffert
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