L’état de dégradation de l’axe Boundiali-Odienné inquiète énormément les ressortissants du Kabadougou. A trois semaines de la fête du Mahouloud (naissance du prophète Mahomed), les fils de cette région, résidants à Bouaké, ont initié une conférence de presse pour interpeller le gouvernement. Selon Ibrahim Diarrassouba, porte-parole des jeunes ressortissants du Kabadougou, au cours de la commémoration de cette fête, l’on est confronté à un déferlement de populations dans cette localité. Malheureusement, les risques d’accident restent élevés à cause de l’état défectueux des voies. Pour lui, c’est un plaidoyer «pressant» que les jeunes lancent aux autorités du pays. «Chaque année, à trois mois de la célébration de la fête du Mahouloud, la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile (Cidt), vu qu’elle avait la moitié de sa production de coton dans le département d’Odienné, procédait au profilage de l’axe Boundiali-Odienné. Mais, cette année, du fait de la faible production, elle n’a pas pu le faire», a déploré M. Diarrassouba. Face donc au délaissement de la voie, il a expliqué qu’il est pratiquement impossible pour ses parents de louer des convois de véhicules avec les transporteurs qui évitent le tronçon Boundiali-Odienné. C’est pourquoi il demande l’aide de l’Etat afin que ce problème de routes soit totalement traité pour le bonheur des populations.
Denis Koné à Bouaké
Denis Koné à Bouaké