L’industrie oléagineuse africaine est menacée de disparition par le fait des importations frauduleuses des pays asiatiques. L’Association des industriels de la filière oléagineuse (AIFO) dans l’espace de l’Union économique monétaire Ouest africaine craint le pire, si aucune décision courageuse n’est prise.
Faut-il interdire l’importation de tout ce qui est huile ou n’autoriser qu’une quantité minimale qui ne puisse pas affecter la production nationale? Telle est la problématique à laquelle sont soumises régulièrement l’AIFO (Association des industriels de la filière oléagineuse dans l’espace de l’Union économique monétaire Ouest africaine) et les instances dirigeantes de l’Uemoa. Sur le terrain, la situation devient intenable pour les industriels locaux. Les marchés nationaux sont inondés par cette matière grasse en provenance des pays asiatiques. Vendues à des pris dérisoires, les huiles des pays asiatiques sont les plus prisées sur le continent par les populations à revenus moyens. Ce que déplore l’AIFO (Association des industriels de la filière oléagineuse dans l’espace de l’Union économique monétaire Ouest africaine), ce n’est pas le fait que la population semble intéressée par ces produits venus d’Asie, mais qu’ils échappent au contrôle des services des douanes. N’étant soumises à aucun prélèvement fiscal, ces huiles menacent la survie des industries locales. Etant donné qu’elles font la concurrence déloyale. Leur présence sur le marché constitue une menace grave pour les industries locales qui ont des charges fiscales. Malgré les nombreuses initiatives, la situation demeure en l’état. Ce qui fait craindre le pire. Mais au-delà de cette volonté de protéger les marchés nationaux, il y a un réel souci pour les industriels africains, notamment de la zone Cedeao. Celui-ci est caractérisé par l’absence de compétitivité de l’huile produite en Afrique et la capacité à satisfaire la demande nationale. A ce jour, le déficit est de 500 mille tonnes d’huile au niveau de la zone Uemoa. Et la Côte d’Ivoire est appelée à la rescousse à travers le groupe Sifca.
Honoré Kouassi
Faut-il interdire l’importation de tout ce qui est huile ou n’autoriser qu’une quantité minimale qui ne puisse pas affecter la production nationale? Telle est la problématique à laquelle sont soumises régulièrement l’AIFO (Association des industriels de la filière oléagineuse dans l’espace de l’Union économique monétaire Ouest africaine) et les instances dirigeantes de l’Uemoa. Sur le terrain, la situation devient intenable pour les industriels locaux. Les marchés nationaux sont inondés par cette matière grasse en provenance des pays asiatiques. Vendues à des pris dérisoires, les huiles des pays asiatiques sont les plus prisées sur le continent par les populations à revenus moyens. Ce que déplore l’AIFO (Association des industriels de la filière oléagineuse dans l’espace de l’Union économique monétaire Ouest africaine), ce n’est pas le fait que la population semble intéressée par ces produits venus d’Asie, mais qu’ils échappent au contrôle des services des douanes. N’étant soumises à aucun prélèvement fiscal, ces huiles menacent la survie des industries locales. Etant donné qu’elles font la concurrence déloyale. Leur présence sur le marché constitue une menace grave pour les industries locales qui ont des charges fiscales. Malgré les nombreuses initiatives, la situation demeure en l’état. Ce qui fait craindre le pire. Mais au-delà de cette volonté de protéger les marchés nationaux, il y a un réel souci pour les industriels africains, notamment de la zone Cedeao. Celui-ci est caractérisé par l’absence de compétitivité de l’huile produite en Afrique et la capacité à satisfaire la demande nationale. A ce jour, le déficit est de 500 mille tonnes d’huile au niveau de la zone Uemoa. Et la Côte d’Ivoire est appelée à la rescousse à travers le groupe Sifca.
Honoré Kouassi