. Des populations réfugiées en brousse
Le village de Nougoussi, à 25 km d’Alépé, a été le théâtre d’un affrontement, le lundi 16 janvier 2012, entre plusieurs villageois dont certains venus du village voisin de Motobé, munis d’armes blanches et de fusil de chasse. Selon N’Cho Ayehui, chef du village de Nougoussi, les populations de sa bourgade ont été surprises par leurs voisins déchaînées et armées. « Ils ont décoiffé et pillé des maisons avant de saccager l’école primaire. J’ai demandé aux populations de ne pas réagir. Généralement lorsque la tension monte entre nos deux villages, nous nous asseyons pour trouver les moyens de la résoudre. Mais ce ne fut pas le cas aujourd’hui où nous avons été attaqués et pillés », a expliqué l’autorité coutumière qui a ajouté que certains de ses sujets ont du se réfugier en brousse de peur de subir d'autres assauts. Selon la même autorité, un véhicule a été également saccagé. Cette version du chef de Nougoussi est battue en brèche par l’un des « émeutiers » que nous avons également joint par téléphone « Nous subissons des menaces régulières de nos voisins de Nougoussi. Dans la nuit de dimanche, les informations nous sont parvenues faisant état d’une attaque de nos voisins. Nous n’allons pas attendre qu’on vienne nous tomber dessus. Sur place, nous avons fait face à de la résistance avant de prendre le dessus. Qu’on ne nous parle pas d’attaque, mais plutôt d’affrontement », a tenu nuancé cet habitant de Motobé. Pour savoir l’origine de cette rixe, il faut remonter à plusieurs années au cours desquelles les Attiés de Nougoussi et les Goua de Motobé se disputent régulièrement les terres cultivables qui font office de frontière entre les deux villages. En tout cas, la gendarmerie a été dépêchée sur les lieux pour ramener le calme. L’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), qui avait été sollicitée par les populations, devrait se rendre sur les lieux.
M’BRA Konan
Le village de Nougoussi, à 25 km d’Alépé, a été le théâtre d’un affrontement, le lundi 16 janvier 2012, entre plusieurs villageois dont certains venus du village voisin de Motobé, munis d’armes blanches et de fusil de chasse. Selon N’Cho Ayehui, chef du village de Nougoussi, les populations de sa bourgade ont été surprises par leurs voisins déchaînées et armées. « Ils ont décoiffé et pillé des maisons avant de saccager l’école primaire. J’ai demandé aux populations de ne pas réagir. Généralement lorsque la tension monte entre nos deux villages, nous nous asseyons pour trouver les moyens de la résoudre. Mais ce ne fut pas le cas aujourd’hui où nous avons été attaqués et pillés », a expliqué l’autorité coutumière qui a ajouté que certains de ses sujets ont du se réfugier en brousse de peur de subir d'autres assauts. Selon la même autorité, un véhicule a été également saccagé. Cette version du chef de Nougoussi est battue en brèche par l’un des « émeutiers » que nous avons également joint par téléphone « Nous subissons des menaces régulières de nos voisins de Nougoussi. Dans la nuit de dimanche, les informations nous sont parvenues faisant état d’une attaque de nos voisins. Nous n’allons pas attendre qu’on vienne nous tomber dessus. Sur place, nous avons fait face à de la résistance avant de prendre le dessus. Qu’on ne nous parle pas d’attaque, mais plutôt d’affrontement », a tenu nuancé cet habitant de Motobé. Pour savoir l’origine de cette rixe, il faut remonter à plusieurs années au cours desquelles les Attiés de Nougoussi et les Goua de Motobé se disputent régulièrement les terres cultivables qui font office de frontière entre les deux villages. En tout cas, la gendarmerie a été dépêchée sur les lieux pour ramener le calme. L’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), qui avait été sollicitée par les populations, devrait se rendre sur les lieux.
M’BRA Konan