La sagesse populaire du pays d’où vient le prisonnier de La Haye, enseigne que quand l’on sait où trouver à manger, on affirme fièrement que la faim ne tue pas. Vous connaissez également l’histoire du margouillat. Le chanteur avait dit de cette bestiole que si elle veut se faire coudre un pantalon, c’est parce qu’elle sait où mettre sa queue. L’ancien parti au pouvoir a refusé d’aller aux élections législatives. Il a pensé que son absence allait entraîner une abstention record. Cela ne fut pas le cas. La participation à ces consultations ont été supérieures à celle de la 9ème législature, de quatre points. Alors que le bon peuple de Côte d’Ivoire pensait que ce flop allait assagir les refondateurs restés au pays, il vient d’apprendre par la bouche d’un de leurs pontes, qu’ils «n’entreraient pas au gouvernement et ne participeraient pas non plus aux municipales prochaines».
Quand on sait qu’une loi de la République permet aux partis politiques de recevoir une subvention de l’Etat au prorata de leurs élus, on conclut très vite que par ces boycotts, l’ancien parti au pouvoir se prive de moyens financiers conséquents. S’il le fait, c’est certainement parce qu’il sait où trouver de l’argent pour faire fonctionner cette machine budgétivore qu’est un parti politique, surtout sous nos tropiques. On espère seulement que « ceux qui n’avaient rien avant et qui ont eu un peu pendant dix ans » ont suffisamment économisé pour ne pas faire la manche à nouveau à tous les coins de rue, comme à leurs débuts. Le bon peuple peut comprendre le refus des « dépositaires des signatures d’hier » d’entrer au gouvernement, parce qu’effectivement, il ne sait pas ce qu’ils pourront y faire, la bombance et la manipulation des deniers publics ayant pris fin avec le nouveau président de la République.
Désormais, les ministres travaillent et rendent comptes de façon régulière. Les horaires de travail ne sont plus les mêmes et les tireurs aux flancs le paient cash. Dans un gouvernement de ce type, c’est vrai, les refondateurs n’ont rien à y faire. Ce que le bon peuple ne comprend pas, en revanche, est la volonté manifeste des dirigeants intérimaires de l’ancien parti au pouvoir de le priver de cadres et d’élus. Certainement qu’ils veulent le rendre indigent, statut revendiqué avec un brin d’orgueil, en Hollande, par leur inspirateur. Si les refondateurs ne sont pas partis aux législatives et aux municipales, on se demande bien, pourquoi ils iraient aux régionales. Vierge de tout élu, le bon peuple de Côte d’Ivoire aimerait bien savoir quelle voie démocratique emprunterait le parti socialiste à l’ivoirienne pour conquérir le pouvoir d’Etat. La margouillat fera des miracles, c’est sûr.
Quand on sait qu’une loi de la République permet aux partis politiques de recevoir une subvention de l’Etat au prorata de leurs élus, on conclut très vite que par ces boycotts, l’ancien parti au pouvoir se prive de moyens financiers conséquents. S’il le fait, c’est certainement parce qu’il sait où trouver de l’argent pour faire fonctionner cette machine budgétivore qu’est un parti politique, surtout sous nos tropiques. On espère seulement que « ceux qui n’avaient rien avant et qui ont eu un peu pendant dix ans » ont suffisamment économisé pour ne pas faire la manche à nouveau à tous les coins de rue, comme à leurs débuts. Le bon peuple peut comprendre le refus des « dépositaires des signatures d’hier » d’entrer au gouvernement, parce qu’effectivement, il ne sait pas ce qu’ils pourront y faire, la bombance et la manipulation des deniers publics ayant pris fin avec le nouveau président de la République.
Désormais, les ministres travaillent et rendent comptes de façon régulière. Les horaires de travail ne sont plus les mêmes et les tireurs aux flancs le paient cash. Dans un gouvernement de ce type, c’est vrai, les refondateurs n’ont rien à y faire. Ce que le bon peuple ne comprend pas, en revanche, est la volonté manifeste des dirigeants intérimaires de l’ancien parti au pouvoir de le priver de cadres et d’élus. Certainement qu’ils veulent le rendre indigent, statut revendiqué avec un brin d’orgueil, en Hollande, par leur inspirateur. Si les refondateurs ne sont pas partis aux législatives et aux municipales, on se demande bien, pourquoi ils iraient aux régionales. Vierge de tout élu, le bon peuple de Côte d’Ivoire aimerait bien savoir quelle voie démocratique emprunterait le parti socialiste à l’ivoirienne pour conquérir le pouvoir d’Etat. La margouillat fera des miracles, c’est sûr.
