x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 18 janvier 2012 | Le Temps

Méga meeting de Yopougon à la place Ficgayo, le samedi 21 : Le Fpi prépare le grand assaut

© Le Temps Par DR
Activités des partis politiques : Le FPI organise son 1er meeting après la crise post-électorale.
Dimanche 04 septembre 2011 - Place Inch`allah (Koumassi) : A l`initiative du député Jules Yao Yao, le FPI (Front Populaire Ivoirien) organise son premier meeting.
Le Front populaire ivoirien (Fpi) prépare activement son méga meeting prévu pour le
samedi 21 janvier 2012, à la place Ficgayo, à Yopougon. Les démocrates de Côte d’Ivoire

vont se réunir pour dire non à l’imposture, pour se dresser contre la dictature de Ouattara.
Cette grande rencontre sera un «assaut pacifique sur la République» pour la libérer des
despotes qui affament, emprisonnent et assassinent le peuple. Face à un pouvoir fébrile
et chancelant qui s’accroche par les armes, le Fpi ne cédera pas à l’intimidation et aux
menaces. En effet, tenter par la force de réduire au silence le parti créé par Laurent
Gbagbo et ses camarades de lutte pour instaurer les respects de la démocratie et des
libertés en Côte d’Ivoire, c’est perde son temps à mener un vain « combat à l’hivernage ».
Dixit Memel Fôté. Une fois de plus, le Fpi va faire la monstration et la démonstration
de sa détermination à résister aux forces négatives, rétrogrades et obscures qui veulent
enfermer la nation dans le sous-sol de l’humanité. Et ce n’est pas le triste souvenir de
la répression brutale qui a été ordonnée par Ouattara contre les militants Lmp lors des
précédents meetings qui vont atténuer l’ardeur du parti. Certes, le nouvel occupant du
palais a fait réprimer violemment un meeting pacifique du Front populaire ivoirien (Fpi)
à Koumassi et occasionné des dizaines de blessés, le samedi 8 octobre 2011. Montrant au
monde entier que son pouvoir n’est rien d’autre qu’une dictature exacerbée. Un « statut »
qu’il a confirmé une semaine plus tard à Yopougon en donnant l’ordre de bastonner et
de frapper à coups de crosse les femmes et les jeunes qui se sont mobilisés le samedi 15
octobre 2010, pour le meeting de la Jfpi à la Place Cp1. Comme à Koumassi, plusieurs
militants de l’opposition, blessés, ont été conduits à l’hôpital dans un état grave. Et ce ne
sont là que les exemples de répression les plus palpables, entre autres dérives. Car il y a eu
aussi le meeting de Bonoua où les Frci, armés jusqu’aux dents, avaient reçu l’ordre de «
mater le Fpi ». Mais le parti sait résister aux chocs, même face à la barbarie du régime en
place.

Un pouvoir fébrile qui ne fera pas le poids…

Et pourtant, toutes ces manifestations organisées en toute légalité étaient des rencontres
pacifiques. La direction du parti l’a dit et répété, le Fpi va se donner les moyens de
reconquérir le pouvoir d’Etat que Laurent Gbagbo a reçu du peuple par les urnes. Mais
qui lui a été volé à la suite d’une conspiration internationale qui a débouché sur
une «option militaire» au cours de laquelle l’armée française, usant honteusement de
perfidie, a bombardé sa résidence. La culture du Fpi, c’est le combat politique par les
arguments, par les voies légales de dénonciation des abus. Et non la «solution» des
armes. L’idéal politique de Laurent Gbagbo et du Fpi, ce ne sont pas les coups d’Etat
sanglants qui endeuillent le peuple. Il va sans dire que le Fpi ne s’inscrira pas dans les
appels aux troubles à l’ordre publics et à l’insurrection populaire, comme Ouattara et
Bédié l’on fait pendant la crise postélectorale. Car, quand on est passé par les chemins
détestables de la force, on n’a aucune chance d’être un démocrate un jour. C’est pourquoi
le combat du pouvoir Ouattara (qui craint d’être renversé à tout moment par un coup
d’Etat ou par une rébellion armés qui attaquera d’une base arrière et qui supplie chaque
jour l’armée française de le protéger) contre la Gendarmerie et les Forces armées
régulières de Côte d’Ivoire n’est pas celui du Fpi. Les démocrates sont sûrs de leur démarche sereine vers la victoire prochaine. Laurent Gbagbo l’a dit : «Quand on tient son
pouvoir du peuple, on n’a pas peur…». On ne compte donc pas sur l’armée française
pour se maintenir. Seuls ceux qui sont vomis par le peuple et qui s’efforcent de «légitimer»
leur pouvoir par les armes persécutent leurs opposants, emprisonnent leurs adversaires
politiques, répriment les démocrates, confisquent les libertés et massacrent les
populations. Le pouvoir en place est conscient que sur le plan du combat politique et du
jeu démocratique, Ouattara ne tiendrait pas un seul jour face au Fpi. La preuve a été faite.
En effet, bien qu’emprisonné à la Haye, le président Gbagbo a battu à plate couture
Ouattara et les consorts associés du Rhdp aux dernières législatives. L’opposition
a «gagné» d’une certaine façon ces élections, avec plus de 80% de taux d’abstention. Sans
avoir eu à se déplacer, le peuple qui se reconnaît dans sa majorité en Laurent Gbagbo a
étalé, à sa manière, le pouvoir tyrannique de Ouattara, «dans les urnes». Les résultats ont
montré que le nouveau pouvoir ne pèse que 15% l’électorat. Une réalité qu’on a voulu
cacher en tripatouillant les documents et les chiffres. D’où les angoisses et les insomnies
du régime. Car, lorsqu’on se sait impopulaire et qu’on règne par la force, on a forcément
peur de sa propre ombre. Le samedi prochain 21 janvier 2012, le Fpi et Lmp vont monter
au peuple ivoirien et au monde entier qu’ils restent une force compressible qu’on ne peut
briser par les armes. L’histoire de la Côte d’Ivoire est en marche. Et ce n’est pas Ouattara
qui l’arrêtera. La marche Fpi qui a écrit les belles et nobles pages de la démocratie sous le
parti unique, ensuite face à la rébellion puis sous les bombes françaises, ne s’arrêtera pas.
Elle continuera, en dépit de la persécution et des menaces.

K. Kouassi Maurice
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ