Le régime Ouattara userait-il en silence les 67 proches de Laurent Gbagbo qui croupissent toujours dans les camps de déportation du Nord du pays ? Les informations qui nous parviennent ces temps-ci portent à croire qu’un «programme» de tortures physiques et psychologiques conçu par des «spécialistes» français de l’Elysée est sur le point d’être «expérimenté» dans les prisons du Nord.
Des termes qui font froid dans le dos, tant ils rappellent les méthodes d’avilissement élaborées par les occupants allemands pour anéantir leurs victimes sur tous les plans, dans les camps de déportations pendant la guerre 1939-45. Ces nouvelles arrivent au moment où les feux de l’actualité se sont déplacés vers la Cpi, après la déportation du Président Laurent Gbagbo à la Haye. Selon nos sources, la recette élaborée est un « traitement » déjà en cours d’ « administration ». Sur le plan psychologique, il s’agit de marteler aux prisonniers détenus au Nord qu’ils sont désormais orphelins du fait de la déportation du Président Gbagbo à la Cpi, en leur indiquant par des propos insultants et humiliants qu’ils ont été oubliés, même par leurs camarades de lutte qui ne se préoccupent plus de leur sort, dans la mesure où toute leur attention est tournée vers la Haye.
Et, pour mieux les anéantir, les geôliers de Simone Gbagbo, de Michel Gbagbo, d’Affi N’Guessan et des autres s’emploient à les couper totalement du monde par un « isolement strict». Puis de les manipuler en leur faisant croire que « La direction actuelle du Fpi a accepté de rentrer au gouvernement en renonçant aux revendications ». Comme on leur avait raconté, en décembre dernier, que « le Fpi a décidé de prendre part aux élections législatives ». Le but de cette manœuvre pernicieuse est d’amener les prisonniers actuellement détenus à penser qu’ils ont été abandonnés et trahis par leur parti et que la cause a été sacrifiée par les cadres du Fpi en liberté pour de petits intérêts égoïstes.
Un régime spécial de torture, pour arracher de faux aveux contre Gbagbo.
De sorte que chacun soit tenté que les prisonniers ne sont plus liés par un destin commun, et qu’il vaut la peine de « sauver individuellement sa tête » en acceptant certaines compromissions. Comme par exemple faire de faux aveux sur les «crimes de guerre et crimes contre l’humanité» dont Laurent Gbagbo est accusé par la France et le pouvoir Ouattara, pour entacher son dossier à la Cpi. Des sources proches des Frci confient même qu’il était question d’isoler les prisonniers les plus «fragiles», dans le cadre de l’enquête sur «les avoirs de Laurent Gbagbo», pour les contraindre à faire de fausses déclarations sur des «détournements de deniers publics» dont leur leader se serait rendu coupable pendant qu’il était le président de la république de Côte d’Ivoire.
Pour obtenir leur «abdication», la France suggère au pouvoir Ouattara de proposer à ceux qui accepteront de «collaborer» de les mettre sur «la prochaine liste» des prisonniers qui seront «bientôt» libérés, ainsi que «le dégel de leurs avoirs et l’abandon de toute poursuite», en contrepartie. Et pour pousser les prisonniers à bout, pour leur arracher des précieux «aveux» contre Gbagbo avant sa prochaine comparution devant les juges de la Cpi le 18 juin 2012, le pouvoir envisage de durcir les conditions de détention en imposant des «restrictions alimentaires» et un «régime physique» pour briser les plus durs. Il nous revient aussi que le régime veut, à cet effet, introduire des grands repris de justice et des criminels endurcis condamnés à de lourdes peines, pour instaurer un climat de peur et d’insécurisé parmi les prisonniers politiques Il espère ainsi parvenir par la même occasion à «casser» les prisonniers en sapant définitivement leur morale et en les affaiblissant physiquement, de sorte que même en liberté, ces derniers hésiteraient désormais à s’engager dans la lutte avec la même détermination que par le passé.
On pense aux sévices corporels dégradants qui ont été déjà infligés à Affi, à Michel Gbagbo ainsi qu’à d’autres. Ils ont été filmés en train d’être soumis à des «pompes», pendant que des chefs de guerre, armes à la main, les injuriaient. Ce nouveau programme de torture «made in Paris» «entre en vigueur» alors que la France et le pouvoir délégué d’Abidjan ont perdu pied à la Haye, dans le procès injuste qu’ils ont intenté au Président Laurent Gbagbo. En effet, devant la vacuité du dossier de l’accusation, faute de preuve, et face à la gigantesque mobilisation des démocrates du monde entier qui demandent la libération pure et simple de l’illustre prisonnier, les fallacieux chefs d’accusation retenus contre lui se sont écroulés. Les juges de la Cpi ayant perçu le complot dans cette affaire étrange. Ils ont compris que non seulement aucune enquête n’a été menée pour situer les responsabilités dans «tous les crimes commis par les deux camps», mais il se trouve, en plus, que l’une des parties en conflit s’était liée d’amitié avec l’ex-procureur de la Cpi, le juge argentin Luis Ocampo qui a fait transférer Laurent Gbagbo illégalement à la Haye, à la demande des comploteurs, au mépris des lois et de la procédure en la matière.
Aujourd’hui, l’opinion internationale s’étant retournée contre les accusateurs du président Gbagbo, ceux-ci recherchent «de graves aveux» d’un ou de plusieurs de ses proches, pour relancer le débat. Après que leur récente tentative de déterrer l’affaire Kieffer se soit soldée par une mémorable déculottée pour Sarkozy et ses hommes de main. N’oublions pas les 67 prisonniers des camps de concertation du Nord. Leur vie est toujours en danger. La «Justice du pouvoir Ouattara» leur a refusé la liberté conditionnelle en décembre 2012, malgré les solides arguments fournis par leurs avocats.
K. Kouassi Maurice
Des termes qui font froid dans le dos, tant ils rappellent les méthodes d’avilissement élaborées par les occupants allemands pour anéantir leurs victimes sur tous les plans, dans les camps de déportations pendant la guerre 1939-45. Ces nouvelles arrivent au moment où les feux de l’actualité se sont déplacés vers la Cpi, après la déportation du Président Laurent Gbagbo à la Haye. Selon nos sources, la recette élaborée est un « traitement » déjà en cours d’ « administration ». Sur le plan psychologique, il s’agit de marteler aux prisonniers détenus au Nord qu’ils sont désormais orphelins du fait de la déportation du Président Gbagbo à la Cpi, en leur indiquant par des propos insultants et humiliants qu’ils ont été oubliés, même par leurs camarades de lutte qui ne se préoccupent plus de leur sort, dans la mesure où toute leur attention est tournée vers la Haye.
Et, pour mieux les anéantir, les geôliers de Simone Gbagbo, de Michel Gbagbo, d’Affi N’Guessan et des autres s’emploient à les couper totalement du monde par un « isolement strict». Puis de les manipuler en leur faisant croire que « La direction actuelle du Fpi a accepté de rentrer au gouvernement en renonçant aux revendications ». Comme on leur avait raconté, en décembre dernier, que « le Fpi a décidé de prendre part aux élections législatives ». Le but de cette manœuvre pernicieuse est d’amener les prisonniers actuellement détenus à penser qu’ils ont été abandonnés et trahis par leur parti et que la cause a été sacrifiée par les cadres du Fpi en liberté pour de petits intérêts égoïstes.
Un régime spécial de torture, pour arracher de faux aveux contre Gbagbo.
De sorte que chacun soit tenté que les prisonniers ne sont plus liés par un destin commun, et qu’il vaut la peine de « sauver individuellement sa tête » en acceptant certaines compromissions. Comme par exemple faire de faux aveux sur les «crimes de guerre et crimes contre l’humanité» dont Laurent Gbagbo est accusé par la France et le pouvoir Ouattara, pour entacher son dossier à la Cpi. Des sources proches des Frci confient même qu’il était question d’isoler les prisonniers les plus «fragiles», dans le cadre de l’enquête sur «les avoirs de Laurent Gbagbo», pour les contraindre à faire de fausses déclarations sur des «détournements de deniers publics» dont leur leader se serait rendu coupable pendant qu’il était le président de la république de Côte d’Ivoire.
Pour obtenir leur «abdication», la France suggère au pouvoir Ouattara de proposer à ceux qui accepteront de «collaborer» de les mettre sur «la prochaine liste» des prisonniers qui seront «bientôt» libérés, ainsi que «le dégel de leurs avoirs et l’abandon de toute poursuite», en contrepartie. Et pour pousser les prisonniers à bout, pour leur arracher des précieux «aveux» contre Gbagbo avant sa prochaine comparution devant les juges de la Cpi le 18 juin 2012, le pouvoir envisage de durcir les conditions de détention en imposant des «restrictions alimentaires» et un «régime physique» pour briser les plus durs. Il nous revient aussi que le régime veut, à cet effet, introduire des grands repris de justice et des criminels endurcis condamnés à de lourdes peines, pour instaurer un climat de peur et d’insécurisé parmi les prisonniers politiques Il espère ainsi parvenir par la même occasion à «casser» les prisonniers en sapant définitivement leur morale et en les affaiblissant physiquement, de sorte que même en liberté, ces derniers hésiteraient désormais à s’engager dans la lutte avec la même détermination que par le passé.
On pense aux sévices corporels dégradants qui ont été déjà infligés à Affi, à Michel Gbagbo ainsi qu’à d’autres. Ils ont été filmés en train d’être soumis à des «pompes», pendant que des chefs de guerre, armes à la main, les injuriaient. Ce nouveau programme de torture «made in Paris» «entre en vigueur» alors que la France et le pouvoir délégué d’Abidjan ont perdu pied à la Haye, dans le procès injuste qu’ils ont intenté au Président Laurent Gbagbo. En effet, devant la vacuité du dossier de l’accusation, faute de preuve, et face à la gigantesque mobilisation des démocrates du monde entier qui demandent la libération pure et simple de l’illustre prisonnier, les fallacieux chefs d’accusation retenus contre lui se sont écroulés. Les juges de la Cpi ayant perçu le complot dans cette affaire étrange. Ils ont compris que non seulement aucune enquête n’a été menée pour situer les responsabilités dans «tous les crimes commis par les deux camps», mais il se trouve, en plus, que l’une des parties en conflit s’était liée d’amitié avec l’ex-procureur de la Cpi, le juge argentin Luis Ocampo qui a fait transférer Laurent Gbagbo illégalement à la Haye, à la demande des comploteurs, au mépris des lois et de la procédure en la matière.
Aujourd’hui, l’opinion internationale s’étant retournée contre les accusateurs du président Gbagbo, ceux-ci recherchent «de graves aveux» d’un ou de plusieurs de ses proches, pour relancer le débat. Après que leur récente tentative de déterrer l’affaire Kieffer se soit soldée par une mémorable déculottée pour Sarkozy et ses hommes de main. N’oublions pas les 67 prisonniers des camps de concertation du Nord. Leur vie est toujours en danger. La «Justice du pouvoir Ouattara» leur a refusé la liberté conditionnelle en décembre 2012, malgré les solides arguments fournis par leurs avocats.
K. Kouassi Maurice