La presse nationale et internationale a effectué nombreux le déplacement, hier, pour souhaiter ses meilleures vœux de l’année 2012 au président de la République, Alassane Ouattara. Une occasion de promesses et de vérités.
Le président de la République, Alassane Ouattara, n’est pas contre les critiques, bien au contraire. Mais, il souhaite que celles-ci se fassent dans la courtoisie. Il l’a fait savoir, hier, à l’ensemble des médias ivoiriens et étrangers à qui il a présenté ses vœux du nouvel an au palais présidentiel au Plateau. « Soyez une presse critique mais courtoise. Une presse qui informe bien parce qu’elle est bien informée », a recommandé le chef de l’Etat. Selon lui, la liberté protège l’information, par ricochet, l’information doit, à son tour, protéger la liberté. Ce, à travers l’ouverture du débat à toutes les sensibilités politiques dans les écrits, aux opinions contradictoires. « Chaque parole, chaque titre peut entraîner des conséquences irréversibles pour des milliers de personnes », a-t-il indiqué avant de conseiller aux rédacteurs de diversifier leurs sources. Il a aussi promis que la liberté de la presse sera respectée en Côte d’Ivoire car elle constitue un droit fondamental pour un peuple libre et constitue la base de la démocratie. A ces hommes qui exercent « un métier passionnant dans des conditions difficiles », le président de la République a annoncé vouloir faire plus. « Je prends l’engagement de tout mettre en œuvre pour donner à la presse ses lettres de noblesse », s’est-il engagé. Une volonté qui s’exprime à travers plusieurs actes posés en faveur des entreprises de presse. A savoir, la reconduction de la défiscalisation des sociétés de presse pour les trois années à venir (2012-2015), une étude de l’annulation de certaines charges des intrants, un appui financier à travers le Fonds de soutien et de développement à la presse (Fsdp) et la formation des journalistes. Au nom de ses compères, Maméry Camara, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), a remercié le chef de l’Etat pour les actions menées en faveur de la survie de la presse. Il a, par contre, dénoncé « des contraintes sécuritaires » au sein des entreprises et sur les lieux de reportage. Et de garantir que les rédacteurs se sont engagés à jouer leur part de responsabilité dans la reconstruction du pays. Car, a-t-il relevé, c’est de la volonté politique que naîtra une presse forte. Amédée Assi, président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire (Gepci), a dépeint la situation des entreprises avant et après le 11 avril 2011. Un paysage qui se conjugue avec une baisse de 30 % des ventes et des recettes de publicité. D’où sa doléance d’un octroi exceptionnel de deux milliards Fcfa pour soutenir le secteur en difficulté. Les organes de presse (avec les journaux proches du pouvoir Gbagbo), les organisations professionnelles et la presse étrangère n’ont pas boudé leur plaisir. Les responsables ont effectué nombreux le déplacement pour partager avec le chef de l’Etat, le temps d’une poignée de mains, ces moments de vœux pour une Côte d’Ivoire prospère et réunifiée.
Sanou A.
Le président de la République, Alassane Ouattara, n’est pas contre les critiques, bien au contraire. Mais, il souhaite que celles-ci se fassent dans la courtoisie. Il l’a fait savoir, hier, à l’ensemble des médias ivoiriens et étrangers à qui il a présenté ses vœux du nouvel an au palais présidentiel au Plateau. « Soyez une presse critique mais courtoise. Une presse qui informe bien parce qu’elle est bien informée », a recommandé le chef de l’Etat. Selon lui, la liberté protège l’information, par ricochet, l’information doit, à son tour, protéger la liberté. Ce, à travers l’ouverture du débat à toutes les sensibilités politiques dans les écrits, aux opinions contradictoires. « Chaque parole, chaque titre peut entraîner des conséquences irréversibles pour des milliers de personnes », a-t-il indiqué avant de conseiller aux rédacteurs de diversifier leurs sources. Il a aussi promis que la liberté de la presse sera respectée en Côte d’Ivoire car elle constitue un droit fondamental pour un peuple libre et constitue la base de la démocratie. A ces hommes qui exercent « un métier passionnant dans des conditions difficiles », le président de la République a annoncé vouloir faire plus. « Je prends l’engagement de tout mettre en œuvre pour donner à la presse ses lettres de noblesse », s’est-il engagé. Une volonté qui s’exprime à travers plusieurs actes posés en faveur des entreprises de presse. A savoir, la reconduction de la défiscalisation des sociétés de presse pour les trois années à venir (2012-2015), une étude de l’annulation de certaines charges des intrants, un appui financier à travers le Fonds de soutien et de développement à la presse (Fsdp) et la formation des journalistes. Au nom de ses compères, Maméry Camara, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), a remercié le chef de l’Etat pour les actions menées en faveur de la survie de la presse. Il a, par contre, dénoncé « des contraintes sécuritaires » au sein des entreprises et sur les lieux de reportage. Et de garantir que les rédacteurs se sont engagés à jouer leur part de responsabilité dans la reconstruction du pays. Car, a-t-il relevé, c’est de la volonté politique que naîtra une presse forte. Amédée Assi, président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire (Gepci), a dépeint la situation des entreprises avant et après le 11 avril 2011. Un paysage qui se conjugue avec une baisse de 30 % des ventes et des recettes de publicité. D’où sa doléance d’un octroi exceptionnel de deux milliards Fcfa pour soutenir le secteur en difficulté. Les organes de presse (avec les journaux proches du pouvoir Gbagbo), les organisations professionnelles et la presse étrangère n’ont pas boudé leur plaisir. Les responsables ont effectué nombreux le déplacement pour partager avec le chef de l’Etat, le temps d’une poignée de mains, ces moments de vœux pour une Côte d’Ivoire prospère et réunifiée.
Sanou A.