Koffi Annan aux Ivoiriens : “Engagez-vous pour la réconciliation et à la paix”

En visite sur les bords de la lagune ébrié, l’ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Koffi Annan, était hier au palais présidentiel pour échanger avec le président de la République, Alassane Ouattara. Après un huis clos avec le chef de l’Etat, l’ancien patron de l’organisation mondiale qui a eu à gérer la crise ivoirienne lorsqu’il était en fonction, a prodigué de sages conseils aux acteurs politiques, à la société civile et à l’ensemble des populations ivoiriennes. Selon lui, après la crise, le peuple ivoirien doit veiller de manière constante, sur la paix pour faire à nouveau, de la Côte d’Ivoire le havre du dialogue, du pardon et de la fraternité qu’elle était. Pour ce faire, il a invité les Ivoiriens de tous bords politiques, de toutes les régions du pays à embarquer dans le train de la réconciliation conduit par l’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny.

«La réconciliation nationale ne doit pas être la seule affaire du président de la République. Il faut que tout le monde s’engage dans la réussite du processus», a recommandé l’hôte du président Ouattara. Le diplomate ghanéen a indiqué, en effet, que les efforts consentis dans la quête de la cohésion sociale et de la pacification du climat ne doivent pas être considérés comme une tâche uniquement réservée aux autorités étatiques. Chaque Ivoirien, a-t-il estimé, doit se sentir concerné par la réconciliation nationale pour y mettre du sien. Koffi Annan a traduit son satisfecit face aux avancées qu’il a qualifiées de significatives de la Côte d’Ivoire sur le chemin de la paix. Tout en remerciant le président de la République, le gouvernement ivoirien et le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation pour les progrès réalisés dans le but de relancer la Côte d’Ivoire. «Nous sommes tous avec la Côte d’Ivoire. Nous soutenons la CDVR et nous allons toujours le faire», a-t-il rassuré. Après la présidence de la République, il a été reçu en audience par le Premier ministre Guillaume Soro.

LO