Le séminaire de formation des femmes déclarées provisoirement élues lors des législatives de décembre 2011 a clos ses travaux le 18 janvier 2012. A la cérémonie de clôture, l’ancienne ministre de l’Industrie, Amah Téhua Marie, Député de Bongouanou, au nom de ses paires, a remercié la Coordination nationale des femmes de Côte d’Ivoire pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofemci-Repc) pour cette initiative qui a permis aux nouvelles élues de se connaître avant la prise de fonction. Mais aussi et surtout de s’imprégner des procédures parlementaires en prélude aux débats à l’hémicycle qui, à l’en croire, se déroulaient par le passé dans l’improvisation et la cacophonie. «Il y avait trop d’improvisation à l’Assemblée nationale. Les élus ne savaient pas comment parler, quand parler ni comment prendre la parole et participer qualitativement aux débats. Or, le travail de Député est aussi un travail de communication. Il fallait des outils que nous avons eus ici pendant ces trois jours de formation. C’est pourquoi nous voudrions remercier les formateurs et l’initiatrice, le Dr Kodjo. Nous avons à nous perfectionner notamment en techniques de communication et de prise de parole pour éviter les improvisations. Nous souhaitons donc revivre d’autres expériences nouvelles», a-t-elle plaidé. Bien avant, la présidente de la Cofemci-Repc, le Dr Marie-Paule Kodjo a exhorté les participantes à relever avec bravoure et honneur le combat du bond qualitatif du Parlement et celui de l’amélioration des conditions de vie des populations de base à travers des réformes institutionnelles appropriées et pertinentes. «Avec tout ce que vous avez appris, la Côte d’Ivoire vous regarde. Soyez les porte-voix des sans-voix. C’est par vos actes que vous entrerez par la grande porte dans l’histoire. Faites de la femme ivoirienne le véritable socle incontournable dans la prise de décision et par l’affirmation de votre leadership. Aidez le Chef de l’Etat dans sa volonté de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020», a-t-elle recommandé. Pour sa part, le député Edjampan Tiémélé, l’un des formateurs, a appelé les femmes-députés à être «les porte-flambeaux de la Côte d’Ivoire nouvelle».
M Tié Traor
M Tié Traor
