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Politique Publié le vendredi 20 janvier 2012 | Le Patriote

Motus : Merci

Le fait était inédit. Les journalistes, toutes tendances confondues, étaient unanimes là-dessus. Avant-hier, au Palais Présidentiel, c’était la toute première fois qu’un Chef d’Etat ivoirien présentait ses vœux de nouvelle année à la toute la presse ivoirienne. Le Président Alassane Ouattara, l’homme de la rupture et du changement, montre, si besoin en était, sa grande considération pour notre corporation. Avant-hier donc, il l’a réitéré de vive voix, avec des mots apaisants pour chacun. Mieux, il a clamé son attachement à la diversité des opinions, socle de l’enracinement de la démocratie et de la liberté. C’est pourquoi, il a demandé aux uns et aux autres beaucoup plus de responsabilité, de tolérance et d’esprit critique. « Celui qui est chargé d’informer doit être bien informé », a déclaré le premier des citoyens ivoiriens. En outre, il a exhorté la presse à défendre les valeurs de la République. Dans le contexte ivoirien, elles prennent ancrage sur la paix, la réconciliation et la reconstruction. C’est dans cette optique qu’Alassane Ouattara a déroulé, à la grande satisfaction des tenants et animateurs de la presse, son vaste programme de redynamisation et de développement du monde des médias. Avant-hier, les journalistes étaient tout heureux d’écouter, non pas un homme à paroles, mais bien un homme de parole ayant une haute idée de la presse de son pays, qu’il entend sortir des sentiers battus de la précarité et de l’indigence. L’instant était magique, de voir le Chef de l’Etat dire un mot à chacun de ses hôtes, confortant ainsi sa position de « Président de tous les Ivoiriens ». C’est vraiment la toute première fois que les journalistes sont l’objet de tant d’attention et de respect, pour leur rôle reconnu, d’adjuvants des avancées démocratiques. En effet, pendant une décennie, ils ont vu des vertes et des pas mûres et étaient toujours indexés comme les hommes par qui est arrivé le Grand malheur. Toujours voués aux gémonies pour les fautes que les politiciens n’ont jamais voulu assumer. Il faut rendre hommage au Chef de l’Etat de nous avoir fait espéré en des lendemains qui chantent pour « le quatrième pouvoir ». Merci, Président !
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